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15 janvier 2025
ONU-Habitat, un pilier stratégique pour une Réforme Foncière Durable
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08 janvier 2025
Seraya, une mère reconstruite grâce aux espaces sûrs de UNFPA à l’est de la RDC
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18 décembre 2024
Deux entrepreneurs de Kananga transforment leurs défis en opportunités
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
Histoire
15 janvier 2025
ONU-Habitat, un pilier stratégique pour une Réforme Foncière Durable
La République démocratique du Congo (RDC) s'engage résolument sur la voie d'une réforme foncière ambitieuse, sous la direction de la Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo. À travers ce processus, ONU-Habitat se positionne comme un acteur clé, alliant expertise et engagement stratégique pour accompagner le gouvernement congolais.Le Rôle Central d’ONU-Habitat dans la Gouvernance Foncière Le mardi 24 décembre 2024, lors d’une réunion du comité de pilotage du Programme d’appui à la réforme foncière (PARF), ONU-Habitat a réaffirmé son rôle de premier plan. La Ministre Bandubola a souligné la contribution déterminante de l’agence, notamment en tant que gestionnaire des financements internationaux provenant de partenaires tels que le CAFI et le FONAREDD. Grâce à une approche méthodique et à sa capacité à mobiliser des expertises multidimensionnelles, ONU-Habitat soutient des initiatives prioritaires telles que :La modernisation des outils de gestion foncière, notamment les systèmes d’information ;La mise à jour et la numérisation des plans cadastraux ;L’élaboration des politiques foncières inclusives répondant aux besoins du pays.En s’appuyant sur la technologie et la transparence, ONU-Habitat promeut une gouvernance foncière équitable et durable, essentielle pour le développement socio-économique du pays.Résultats Tangibles de la CollaborationLe partenariat stratégique entre le gouvernement congolais et ONU-Habitat a déjà porté ses fruits. Parmi les progrès notables, on mentionne :L’élaboration d’une politique foncière nationale intégrant des solutions modernes aux défis existants ;L’instauration des mécanismes de prévention des conflits fonciers, tels que des systèmes d’alerte précoce ;Le déploiement des cartes participatives, favorisant une résolution concertée et locale des litiges.Ces réalisations témoignent de l’efficacité du modèle de collaboration adopté, renforçant les capacités institutionnelles et plaçant les communautés locales au cœur des solutions.Une Vision Inclusive pour un Avenir PrometteurONU-Habitat s'engage également à intégrer les perspectives des groupes marginalisés dans les réformes, notamment les femmes, les jeunes et les populations locales. L’adoption imminente d’un décret sur la revue légale, soutenue par l’agence, marque une étape cruciale vers une administration foncière modernisée, favorisant la confiance des citoyens et stimulant les investissements.Une Alliance Stratégique pour 2025 et au-delàÀ l’issue de la réunion, le Directeur pays d’ONU-Habitat a réitéré l’engagement de l’organisation à intensifier son appui technique et opérationnel, en partenariat avec le gouvernement. Ce soutien constitue une pierre angulaire pour l’implémentation des priorités identifiées pour 2025, consolidant ainsi les bases d’une réforme durable et inclusive.
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Histoire
08 janvier 2025
Seraya, une mère reconstruite grâce aux espaces sûrs de UNFPA à l’est de la RDC
Dans le camp de Rusayo, les premiers bruits de la vie réveillent lentement les lieux. Seraya (nom d’emprunt), s'active, allume le feu à l’espace sûr du camp, non loin de la clinique mobile. Elle prépare une simulation de confection de beignets dans le cadre d’une session d’apprentissage en pâtisserie organisée par l’ONG ActionAID avec l’appui technique de UNFPA. Avec son bébé bien attaché au dos et un petit sac de farine posé à ses côtés, elle montre aux autres femmes et filles déplacées comment mélanger les ingrédients. Pour elle, cette activité n’est pas seulement une formation : c’est un symbole d’espoir et de résilience après un exode douloureux vers l’inconnu suite à la reprise des combats violents dans l’est de la RDC.En février 2024, la vie de Seraya bascule. La guerre éclate à Mweso, forçant des milliers de familles à fuir.''Nous avons marché sans savoir où aller. Mon mari était au champ, et je ne pouvais pas le joindre. Beaucoup de femmes perdaient leurs enfants en chemin. Moi, je serais les miens contre moi pour ne pas les perdre'', raconte-t-elle, les yeux empreints de tristesse.Enceinte de trois mois, Seraya entreprend un périple de sept jours à pied avec ses enfants, traversant Rutshuru et Kibumba avant d’atteindre le camp de Rusayo, près de Goma. Elle arrive épuisée, laissant derrière elle une maison et une vie. Trois mois plus tard, son mari les rejoint grâce à un service d’appels gratuit offert par la Croix-Rouge, réunissant des familles déchirées par le conflit. Cependant, la survie reste difficile.Une stabilité fragile au camp de RusayoL’espace sûr de Rusayo, animé par des femmes déplacées et vulnérables en formation et apprentissage des métiersÀ Rusayo, Seraya et sa famille tentent de reconstruire une vie. Après deux mois passés dans un hangar surpeuplé, ils reçoivent des bâches pour construire une hutte. Comme beaucoup de femmes, Seraya se rend dans le Parc de Virunga pour récolter des branches d’arbres afin de renforcer leur abri. C’est là qu’elle vit l’une des expériences les plus traumatisantes de sa vie : des hommes armés attaquent son groupe, et trois femmes sont violées sous ses yeux. Elle s’échappe de justesse, et va trouver refuge à la clinique mobile de UNFPA présente dans le camp.La clinique mobile et l’espace sûr de Rusayo, misent en place par UNFPA en partenariat avec ActionAid, deviennent un refuge crucial pour Seraya et son amie Jeanne Kabuo.''Nous avons reçu les survivantes dans un état critique. Seraya était enceinte, mais sa grossesse était stable. Nous avons prodigué des soins immédiats et les avons orientées vers l’espace sûr pour un soutien psychologique.''se souvient la sage-femme responsable de la clinique mobile .Une renaissance à travers la pâtisserieLes femmes déplacées et vulnérables en formation sur la confection des beignets à l’espace sûr de RusayoAprès des semaines de formation, Seraya excelle dans la préparation de beignets, qu’elle vend dans le camp. « Cela m’occupe, me donne de la force et m’aide à gagner de l’argent pour mes enfants. Grâce à cela, je reprends confiance en moi,» confie-t-elle avec un sourire timide.Avec le soutien de UNFPA et de l’Union Européenne, Seraya et son mari reçoivent également des conseils en planification familiale. ''Je ne veux plus continuer à donner naissance dans ces conditions. Nous avons appris à planifier notre avenir'', affirme-t-elle.Dans l’est de la RDC, les espaces sûrs transcendent leur rôle de simples refuges. Ils offrent des soins psychologiques immédiats aux survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre (VBG), des formations pratiques pour une autonomie économique. Pour des femmes comme Seraya, ces espaces sont une bouée de sauvetage. ''Ici, nous retrouvons plus qu’un refuge : nous retrouvons notre dignité'', ajoute-elle.Son histoire illustre l’impact vital du travail de UNFPA et de ses partenaires dans la réponse aux crises qui frappent cette partie de la RDC. Cependant, le besoin d’étendre ces services demeure pressant, car le nombre d’espaces sûrs reste insuffisant face à l’afflux constant de déplacés. Un soutien financier reste crucial pour poursuivre cette mission d’espoir et de résilience.
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Histoire
18 décembre 2024
Deux entrepreneurs de Kananga transforment leurs défis en opportunités
Au cœur du Kasaï-Central en République Démocratique du Congo (RDC), Giscard Katala, 21 ans, et Héritier Masambila, 23 ans, incarnent une jeunesse ambitieuse et innovante.Depuis son plus jeune âge, Giscard a fait preuve d’un esprit entrepreneurial. Enfant, il vendait des œufs depuis la terrasse de sa maison à Kananga. Même en étudiant la médecine, il n’a jamais laissé sa passion pour l’entreprenariat de côté.En 2023, il décide de suivre un cours d’entrepreneuriat proposé par l’UNICEF. Ce programme, accessible sur téléphone portable et sans connexion Internet, a permis à plus de 400 000 jeunes à travers le pays de développer leurs compétences.Par la suite, l'UNICEF a soutenu près de 1 400 jeunes à travers la RDC, y compris Giscard, en leur offrant une formation plus poussée et un encadrement.Giscard se décide à lancer « KTL (KaTaLa) », une entreprise produisant de la mayonnaise locale à base d’œufs. Il commercialise deux variétés de sa « Mayonnaise bio » – originale et épicée – sur les marchés locaux.Pour soutenir l’expansion de son entreprise, Giscard emploie aujourd’hui 15 jeunes, un accomplissement dont il est particulièrement fier. De son côté, Héritier, étudiant en agronomie, a transformé un défi en opportunité. Confronté au coût élevé des aliments importés pour volailles, il décide de créer une alternative locale à base de déchets organiques. Héritier a également suivi le cours de l'UNICEF et a obtenu l'appui technique de l'UNICEF. Le cours d'entrepreneuriat de l'UNICEF lui a également donné certains des outils dont il avait besoin pour lancer son entreprise « Bio Africa ». Il propose des aliments pour volailles plus abordables, tout en réduisant les déchets et en contribuant à un environnement plus propre. En plus de répondre aux besoins locaux, cette activité lui permet de mettre en pratique ses études universitaires.La formation par téléphone et l'accompagnement de l'UNICEF ont été rendus possible grâce à l'initiative Génération sans limites (GenU), un partenariat mondial multisectoriel qui vise à renforcer l'éducation, la formation et les opportunités d'emploi pour les jeunes.''La formation m’a permis de mieux présenter mon projet, ce qui m’a valu de remporter plusieurs concours. Cela m’a également aidé à améliorer la qualité de nos produits », partage Giscard. Héritier ajoute : « Grâce au cours, je gère mieux mon équipe et je sais vraiment vendre l’importance de mon entreprise.''Malgré les obstacles liés au financement et au mentorat en dehors de Kinshasa, Giscard et Héritier ne se sont pas laissé décourager. Cette année, ils ont participé à un concours national organisé par le Ministère de la Jeunesse, Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale. Sur près de 10 000 participants, ils figurent parmi les 20 lauréats sélectionnés pour recevoir un soutien financier et bénéficier de mises en relation avec des ministères clés.Giscard prévoit d’étendre la distribution de sa mayonnaise et d’atteindre de nouveaux marchés au-delà de Kananga. Héritier, quant à lui, ambitionne de bâtir une infrastructure pour son élevage et d’acquérir des machines industrielles, avec l’objectif de devenir le principal fournisseur d’aliments pour animaux en RDC.En octobre, Giscard Katala, Héritier Masambila et les autres lauréats du concours ont été invités à Kinshasa pour rencontrer la ministre Noëlla Ayeganagato Nakwipone. Leur parcours est une preuve vivante du rôle crucial que jouent les jeunes entrepreneurs dans la création d’emplois et la croissance économique.
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Histoire
13 décembre 2024
Le Gouvernement et les Nations Unies s’accordent sur les priorités conjointes pour les 5 prochaines années
En signant le cadre de coopération pour le développement durable 2025 – 2029 (CCDD 2025-2029) le 06 décembre dernier à Kinshasa, le Gouvernement et le Système des Nations Unies (SNU) formalisent ainsi un engagement commun à travers un partenariat fondé sur les principes de solidarité, d’inclusion et de durabilité, en alignement avec les Objectifs de Développement Durable (ODD). Cette signature est intervenue après validation conjointe du contenu de ce document, 24 heures plus tôt, au niveau stratégique.‘’Plus qu’un document, [le cadre de coopération] est une feuille de route ambitieuse, co-construite avec toutes les parties prenantes, pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable’’ a précisé M. Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident su Système des Nations Unies.Le principal outil stratégique du Système des Nations UniesLe cadre de coopération est le document d’orientation du travail du Système des Nations Unies en RDC. Il définit l’ensemble des interventions des agences, fonds et programmes des Nations Unies, entités résidentes et non-résidentes, en appui à la réalisation des priorités nationales et à la trajectoire de développement du pays. Il reste le document de référence pour la planification des activités des agences, fonds et programmes des Nations Unies en RDC, tant pour les initiatives individuelles que pour les actions conjointes.S’alignant sur le Plan National Stratégique de Développement (PNSD), le nouveau cadre de coopération des Nations Unies s’articule autour de 4 axes d’interventions, qui peuvent se résumer comme suit :La Croissance économique inclusive Cet axe sera un appui à la transition vers une économie résiliente, inclusive et créatrice d’emplois décents, notamment pour les jeunes.La Gouvernance efficaceA travers cet axe, le cadre inclut des actions pour renforcer les institutions, lutter contre la corruption, promouvoir la paix et la sécurité, promouvoir les droits humains et garantir une gouvernance transparente et participative.L’Accès aux Services sociaux de baseL’action, à travers cet axe, consistera essentiellement à appuyer le renforcement des systèmes éducatifs, améliorer les soins de santé, et tous les domaines qui garantissent de ne laisser personne pour compte.La Gestion durable des ressources naturellesDans le souci de protéger les générations futures, les initiatives de cet axe vont être orientées vers la réponse aux défis environnementaux avec des solutions durables et innovantes, à travers une gestion des ressources naturelles renforcée et une gouvernance foncière au service du développement. Ayant signé le document avec le Coordonnateur résident, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner a salué un partenariat qui tombe à point nommé. A travers ce partenariat, a-t-elle soutenu, "le Gouvernement ambitionne de jeter les bases d’un développement socio-économique harmonieux et inclusif, pour construire une économie diversifiée à croissance inclusive, qui intègre une dimension humaine et ne laisse personne de côté, en particulier les groupes vulnérables".L’aboutissement d’un processus participatif et inclusifLa signature du cadre de coopération 2025 – 2029 est la résultante d’un long processus inclusif engageant à la fois le Gouvernement, le Système des Nations Unies, mais aussi diverses couches de la population à travers les organisations de la société civile, dont les jeunes et les femmes, et le secteur privé.Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo en a exprimé sa satisfaction "le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se réjouit, ce jour, de la conclusion d’un long processus jalonné par de nombreux échanges et discussions, tous et toutes portés par la force d’une seule et même volonté partagée, celle d’accélérer le développement économique inclusif et durable, conformément aux attentes du souverain primaire et aux des Objectifs du Développement Durable".Ce cadre de coopération c’est aussi l’ambition d’une forte mobilisation de ressourcesA sa signature, le Système des Nations Unies évalue à 3,690 milliards de dollars américains le montant total nécessaire à la mise en œuvre du CCDD 2025-2029. Une stratégie de mobilisation des ressources sera élaborée et mise en œuvre à cet effet dès 2025. Elle s’articulera autour, notamment, du renforcement des synergies et des cohérences internes dans les engagements du SNU avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et le secteur privé; la consolidation et l’approfondissement du dialogue politique sur la mise en œuvre de la Feuille de route du Cadre National de financement Intégré (CNFI/INFF) et la sécurisation financière des principales cibles des ODD sur les ressources domestiques. Il devra également être recherchée une amélioration de l’efficacité de la coordination et de la gestion de l’Aide publique au Développement. Le cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable reste le principal instrument permettant au système des Nations Unies de planifier et de mener dans chaque pays des activités de développement à titre d’appui à la mise en œuvre l’agenda de développement durable à l’horizon 2030. Il régit l’ensemble du cycle de programmation, organisant la planification, l’exécution, le suivi, le contrôle et l’évaluation de l’action collective conduite par le système des Nations Unis à l’appui de l’agenda 2030.
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Histoire
27 novembre 2024
Réforme foncière : des études d’ONU-Habitat mettent en lumière les défis
Dans le cadre de son engagement à promouvoir une réforme foncière durable en République démocratique du Congo (RDC), ONU-Habitat a organisé, du 20 au 23 novembre 2024, une série d’ateliers locaux de restitution. Ces ateliers ont permis de partager les résultats de deux études menées dans six zones clés : Maluku (Kinshasa), Kisantu (Kongo Central), Miabi (Kasaï Oriental), Kikwit (Kwilu), Gemena (Sud-Ubangi) et Kisangani (Tshopo). Les recherches ont mis en évidence plusieurs enjeux cruciaux tels que la prolifération des conflits fonciers, la déforestation accélérée, le manque de connaissance des procédures administratives et l’insuffisance d’équipements pour l’administration foncière.Une réalité alarmante dans les communautésInterrogeant près de 2 000 ménages, les études ont révélé que 78 % d’entre eux ont signalé une forte incidence de conflits fonciers. Ces tensions proviennent principalement de la délimitation des parcelles et des territoires, entraînant parfois des confrontations directes. Une autre problématique majeure est le faible taux de certification foncière : seulement 2 à 5 % des populations possèdent des certificats d’enregistrement, la majorité se contentant d’actes de vente. « Le manque d’information et de moyens en est la cause principale », explique Mr. Sados Touonsi Christophe, consultant ayant dirigé ces travaux.Le rôle des concessionnaires et des chefs traditionnelsLes conflits entre communautés et concessionnaires ont également été identifiés comme des sources de tension. Sacré Bobo Kilamba, chef de terre à Kasangulu, déplore la pratique où des particuliers acquièrent d’importantes surfaces de terres sans les exploiter, privant ainsi les populations locales de ressources vitales. Il plaide pour une intervention de l’État, appuyée par une collaboration entre chefs traditionnels et ministères concernés.De plus, les études ont pointé la superposition des titres fonciers et les doubles cessions de terres par certains chefs coutumiers, exacerbant les différends. Sacré Bobo Kilamba souligne l’urgence d’équiper le service du cadastre pour qu’il puisse assurer une gestion efficace et éviter ces doublons.Vers des actions concrètesFace à ces constats, ONU-Habitat, en partenariat avec la Coordination nationale de la réforme foncière (CONAREF), prévoit de lancer des projets basés sur les recommandations issues des ateliers. Ces initiatives viseront à améliorer la gestion foncière et à réduire les conflits, contribuant ainsi à une paix sociale durable et à la sécurité des investissements.Un atelier de restitution nationale est prévu à Kinshasa pour consolider ces efforts. Glodis Kabamba, Chargée Communication de l’ONU-Habitat, a réaffirmé l’engagement de son agence à soutenir le gouvernement congolais dans cette réforme essentielle.
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Communiqué de presse
06 décembre 2024
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo signent le nouveau cadre de coopération pour le cycle 2025 – 2029
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Son Excellence Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, ont signé vendredi, à Kinshasa, le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable pour les cinq prochaines années, couvrant la période 2025 – 2029. Cette signature est intervenue après validation conjointe du contenu de ce document stratégique, reprenant les priorités des Nations Unies en appui à celles du Gouvernement. ‘‘Le Cadre de Coopération que nous signons aujourd’hui est bien plus qu’un document. C’est une feuille de route ambitieuse, co-construite avec toutes les parties prenantes, pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable’’ a précisé M. Bruno Lemarquis. Le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable s’articule autour de 4 axes d’interventions, définis en lien avec les domaines prioritaires du Plan National Stratégique de développement (PNSD). Ces quatre axes portent sur : La croissance économique inclusive durable, tirée par une économie plus diversifiée, génératrice d’opportunités d’emplois et de revenus décents (plus particulièrement pour les populations les plus vulnérables) et d’effets sur l’inclusion sociale et territoriale La gouvernance efficace, Etat de droit et protection des populations au service d’un développement inclusif et d’une paix durable en RDCL’accès aux services sociaux de base de qualité, de protection sociale inclusive et renforcement des capacités pour tous et plus particulièrement pour les plus vulnérables, pour leurs besoins de résilience, de solutions durables et de développementLa gestion durable des ressources naturelles, protection des écosystèmes et gouvernance environnementale efficace et transparente‘’La grande innovation du nouveau cadre de coopération est d’orienter les interventions vers l’appui aux politiques et aux réformes à caractère réellement transformateur, y compris à travers des interventions visant à s’attaquer à certaines des causes sous-jacentes des conflits, avec une logique de convergence. Cette logique vise à renforcer les synergies et la complémentarité de l’expertise de nos agences, fonds et programmes dans le cadre de la mise en œuvre de certains programmes pour plus d’impact.’’ a précisé le Coordonnateur résident. ‘’Ce partenariat tombe à point nommé puisque le Système des Nations Unies va accompagner les efforts de notre pays pour atteindre les ODD qui ont été mis en mal par plusieurs facteurs tant endogènes qu’exogènes. C’est dans ce contexte que le Gouvernement de la RDC, à travers cet accord de partenariat, ambitionne de jeter les bases d’un développement socioéconomique harmonieux et inclusif pour construire une économie diversifiée à croissance inclusive qui intègre une dimension humaine et ne laisse personne de côté, en particulier les groupes vulnérables.’’ a déclaré la Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner. Présidant cette cérémonie de signature, le Vice-premier, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a souligné, qu’‘’Adoptant une approche inclusive, intégrée et multisectorielle, en phase avec l’action du Gouvernement, ce Cadre de coopération a donc été agréé pour renforcer les capacités gouvernementales dans la mise en œuvre de réponses à la fois immédiates et structurelles, vis-à-vis des défis énumérés. Il offre une réelle opportunité de renforcer la coopération existante en matière de développement à travers des actions davantage concrètes et bien plus efficaces.’’ L’équipe de pays des NU est composée de 23 Entités (Fonds, Programmes, Agences et Mission de maintien de la paix) des Nations Unies résidentes en RDC. Au total 29 entités (dont 3 institutions résidentes apparentées et 3 agences non-résidentes) ont des interventions dans le pays.
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Communiqué de presse
23 août 2024
Le gouvernement congolais, les Nations Unies et les partenaires s’engagent à contribuer au financement de la Feuille de route de la Transition au Sud- Kivu
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les Nations Unies saluent la tenue de l’atelier d’alignement des contributions au financement de la Feuille de route relative au désengagement de la Mission de Stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) qui a eu lieu à Bukavu du 13 au 14 août. Cet atelier marque une étape importante dans la consolidation de la transition du transfert de responsabilités au Gouvernement au Sud-Kivu conformément aux résolutions 2717 (2023) et 2746 (2024).L’Equipe Provinciale Intégré de Transition (EPIT) a élaboré cette feuille de route en 2024 afin d’identifier les activités clés à mener par le gouvernement pour assurer le transfert réussi des tâches de la MONUSCO dans le contexte de son désengagement. La feuille de route, chiffrée à 57 millions de dollars américains, a été validée au niveau national conjointement par le gouvernement et la MONUSCO en juin 2024.Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide, M. Guylain Nyembo et le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire du Système des Nations Unies en RDC, M. Bruno Lemarquis, ont participé en visioconférence au lancement de l’atelier depuis Kinshasa. Dans son allocution, le Vice-Premier Ministre a salué l’initiative de cet atelier d’alignement qui se veut une réponse aux défis relevés par le Rapport Conjoint relatif à la réalisation de la première phase du plan de désengagement de la MONUSCO. Il a également annoncé l’engagement du Gouvernement à mobiliser un peu plus de 50% du budget total attendu, soit un montant de 30 000 000 de dollars américains dont la répartition sera à considérer dans le cadre des travaux du Secrétariat Technique. Pour le reste des ressources nécessaires pour la feuille de route, le gouvernement est engagé à mobiliser les fonds nécessaires soit directement soit à travers ses partenaires.Pour sa part, M. Lemarquis a déclaré que les Nations Unies ont développé un plan d’appui qui visera surtout au renforcement des capacités des entités étatiques concernées. ''Je voudrais particulièrement souligner et saluer chaleureusement le travail mené par le système des Nations Unies afin de concrétiser leur contribution à la mise en œuvre de la Feuille de Route par le biais du Plan d’appui des Nations Unies à la transition au Sud-Kivu, qui s’élève à 23 millions de dollars'' a dit M. Lemarquis. M. Lemarquis a ajouté que le système des Nations Unies est en train d'identifier et de mobiliser les ressources nécessaires à son plan d'appui.De son côté le gouverneur du Sud Kivu, M. Jean Jacques Purusi a chiffré la contribution de la province à près de 2,5 millions de dollars dont 1,5 millions déjà dépensés en termes de contribution dans le renforcement de la présence des Forces de Défense et de Sécurité notamment dans les bases anciennement occupées par la MONUSCO, le paiement de loyers des terrains des particuliers repris par le gouvernement, la prise en charge de la ration alimentaire des éléments déployés, le renforcement de l’autorité de l’Etat de droit par l’organisation des chambres foraines, la dotation des bureaux au PDDRCS, la réhabilitation des routes d’accès aux points chauds, la construction des quais et autres.Au cours des travaux dans les quatre groupes de l’EPIT, plusieurs partenaires techniques et financiers et les ONG internationales ont démontré, à travers certaines activités prioritaires, leur intérêt à y participer pour la mise en œuvre de la feuille de route. Le processus pour confirmer les partenaires et les ressources disponibles pour la feuille de route se poursuivront.
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Communiqué de presse
25 juin 2024
La MONUSCO ferme son Bureau du Sud Kivu après plus de 20 ans de service
La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé aujourd'hui son bureau de Bukavu, centre névralgique de ses opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, lors d'un événement de haut niveau. Le 30 juin, comme convenu avec le gouvernement de la RDC, la Mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays.La Représentante Spéciale du Secrétaire Général (RSSG) en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Jean-Jacques Purusi ainsi que d'autres représentants des Nations Unies et du gouvernement de la RDC, ont participé à la cérémonie de clôture. Au cours de cet événement, la MONUSCO a fait don d'actifs d'une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. La Mission a également transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d'Uvira, d'une valeur de 1,5 million de dollars. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu à Kavumu à 32 km de Bukavu.« Cela a été un immense effort conjoint avec le gouvernement de la RDC. Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, le retrait des troupes et des équipements s'est déroulé de manière ordonnée et, malgré les contraintes de temps, la première phase a été largement réussie », a déclaré Mme Keita. « C'est l'aube d'une nouvelle ère pour la province. Assurer la paix et protéger les civils est désormais entièrement entre les mains des autorités congolaises, qui assument cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les leaders locaux, avec le soutien des agences, fonds et programmes des Nations unies qui poursuivent la mise en œuvre de leurs mandats respectifs. »Au cours de son désengagement du Sud-Kivu, entamé en janvier 2024, la MONUSCO a transféré aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait cessé ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera finalisé dans les semaines à venir.Depuis 2002, la présence de la MONUSCO au Sud-Kivu a permis d'assurer une protection physique directe à près de trois millions de personnes et de soutenir les FARDC par le biais d'opérations conjointes, de patrouilles, de renforcement des capacités et d'évacuations médicales. La Mission a contribué à la mise en place de dizaines de comités de protection locaux et de réseaux d'alerte civils. Elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités de la RDC et les communautés locales pour s'attaquer aux causes profondes du conflit en encourageant le dialogue et la cohésion sociale, en développant les infrastructures, en améliorant la situation des droits de l'homme et en renforçant les capacités de la police, de la justice et des systèmes pénitentiaires dans la province. Au cours des vingt dernières années, la MONUSCO a aidé à démobiliser plus de 4 600 combattants et enfants associés à des groupes armés et a collecté et détruit plus de 44 000 munitions et explosifs. La Mission a joué un rôle central dans de multiples cycles électoraux, transportant 30 000 kg de matériel électoral dans les circonscriptions électorales du Sud-Kivu lors des élections présidentielles de l'année dernière. « Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité au Sud-Kivu. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude. Je rends hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions », a déclaré Mme Keita. « Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu. »A partir du 1er juillet 2024, une équipe résiduelle de 34 civils restera au Sud-Kivu pour aider les agences, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir les réseaux d'alerte communautaire, la protection des enfants et le dialogue avec les communautés. Le gouvernement de la RDC, la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi que les représentants des ONG internationales et de la société civile ont élaboré une feuille de route provinciale pour faciliter le transfert des responsabilités de la MONUSCO au gouvernement, avec le soutien d'autres partenaires. Cela permettra de s'assurer que les progrès réalisés pendant la présence de la MONUSCO seront préservés après le départ de la Mission.
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Communiqué de presse
10 mai 2024
Les Nations Unies alertent sur la situation des enfants, filles et femmes victimes des bombardements dans les camps des déplacés au Nord-Kivu
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) condamnent fermement les bombardements survenus le vendredi 3 mai 2024 dans les camps des déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. Ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées. Les explosions de bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbé l’assistance humanitaire et augmenté la détresse parmi les personnes déplacées. Les personnes les plus touchées sont des enfants, des filles et femmes exposées à des risques accrus de violence sexuelle et de traumatismes. Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, les deux agences travaillent main dans la main.« Nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales », a déclaré Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC. Dans ce contexte où les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables, « UNFPA poursuit la fourniture des services en santé sexuelle et reproductive, de prévention et prise en charge des violences basées sur le genre et de protection contre les abus et exploitations sexuels » d’après Mme Suzanne Mandong, Représentante a.i de UNFPA en RDCLes efforts conjoints de l’OMS, de UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes de violences basées sur le genre. Les besoins complémentaires urgents dans les zones affectées sont les suivants :L’amélioration des installations sanitaires, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour assurer des conditions de soins adéquates et prévenir la propagation de maladies ;Le renforcement de la sécurité dans les camps pour veiller à la protection des populations vulnérables contre les menaces telles que la violence, l’exploitation et les attaques extérieures ; La collaboration avec les autorités locales pour garantir l’accès humanitaire et établir des partenariats efficaces pour coordonner les efforts d’aide aux communautés. Compatissant à la douleur des victimes de ces attaques, les deux agences renforcent également les mécanismes de redevabilité envers les populations affectées, à travers la promotion de la sécurité et du bien-être des enfants, filles et femmes dans les zones touchées. L’OMS et l’UNFPA restent engagées à défendre et protéger les droits humains, en mettant particulièrement l’accent sur l’accès universel aux soins de santé pour tous. ------------------------------------Note aux rédacteurs : En 2023, la République démocratique du Congo (RDC) a été confrontée à des défis humanitaires majeurs, notamment une insécurité alimentaire touchant plus de 25,4 millions de personnes, dont plus de 800 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. En termes de déplacements, près de 10 millions de personnes étaient déplacées, dont 525 000 réfugiés, 6,46 millions de déplacés internes, et 2,96 millions de retournés. La situation sécuritaire a également continué à se détériorer, avec des affrontements violents ayant entraîné le déplacement de plus de 300 000 personnes entre septembre et novembre 2023. Malgré les efforts humanitaires déployés, l’accès à l’aide reste entravé par les conflits armés et les actes de violence contre le personnel et les biens humanitaires.
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Communiqué de presse
21 mars 2024
JOURNEE INTERNATIONALE DES FORETS : APPUI DES NATIONS UNIES A LA CONSERVATION DES FORETS ET A LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DU BASSIN DU CONGO
Le Programme d’impact FEM pour le Bassin du Congo est conçu pour lever et éliminer les obstacles au dialogue régional et à la collaboration visant à promouvoir la gestion durable des forêts dans les pays forestiers de la région. S’étendant sur plusieurs phases entre 2022-2030, ce programme comprend six projets nationaux et un projet régional de coordination.Réunissant près de 60 participants représentant six pays du Bassin du Congo impliqués dans le projet (République Démocratique du Congo, Angola, Cameroun, République Centrafricaine, Guinée Equatoriale et Sao Tomé et Principe), les partenaires techniques, bailleurs de fonds et société civile venus de la sous-région, d’Afrique et d’autres régions du monde, les ateliers en cours à Kinshasa incluent la validation du Projet de Coordination Régionale du PNUE pour le Programme Intégré FEM-8 du Bassin du Congo, ainsi que l'Atelier annuel de coordination et d’apprentissage du Programme d’Impact FEM-7 pour le Bassin du Congo. La République démocratique du Congo joue un rôle central dans ce programme, notamment à travers son projet "Gestion durable des paysages forestiers tropicaux du Mayombe, de l'Oubangui et du Maï Ndombe pour faciliter la conservation des ressources naturelles, le développement local, la sécurité alimentaire et l'atténuation du changement climatique en RDC". "Les participants à l’atelier doivent s'assurer que les projets nationaux coordonnent leurs efforts pour fournir des solutions intégrées" a souligné M. Benjamin Toirambe le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la RD Congo. Lors de l’atelier, Dr. Honoré Tabuna, Commissaire à l'Environnement, aux Ressources Naturelles, à l'Agriculture et au Développement Rural de la CEEAC a exprimé qu’il s’attend à ce que le FEM-8 contribue à l'accélération de l'opérationnalisation du système de l'économie verte en Afrique centrale (SEVAC) en lien avec les attentes et besoins des parties prenantes. Tandis que M. Chouaibou Nchoutpouen, Secrétaire Exécutif Adjoint et Coordonnateur Technique de la Commission des Forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) a précisé que le Programme intégré du bassin du Congo est une grande opportunité pour poursuivre les efforts coordonnés des pays membres de la COMIFAC pour la conservation des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale afin d’éviter les doublons et d’assurer la complémentarité."La gestion durable de l'environnement et de ses ressources naturelles immenses et multiples constitue un pilier central de la construction d'une stabilité et paix durable, pour le peuple congolais et pour la région entière" a quant à lui souligné M. Bruno Lemarquis, coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RDC. Il a également réaffirmé l'engagement du Système des Nations Unies à soutenir les efforts du gouvernement de la RDC et des autres gouvernements concernés dans la région en faveur de la mise en œuvre des politiques environnementales transformationnelles et pour accélérer l'action de lutte contre les changements climatiques.En cette journée internationale des forêts, ces événements marquent une étape importante dans les efforts concertés pour la préservation des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, soulignant l'engagement collectif en faveur d'un avenir vert et durable.
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02 août 2024
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