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Allocution
28 février 2025
Discours du Coordonnateur Humanitaire pour le lancement du Plan de Réponse aux Besoins Humanitaires 2025
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Communiqué de presse
27 février 2025
Lancement du plan de réponse humanitaire 2025
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Histoire
14 février 2025
La pisciculture au Maniema : améliorer le rendement et préserver les espèces locales.
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
Histoire
14 février 2025
La pisciculture au Maniema : améliorer le rendement et préserver les espèces locales.
La province du Maniema, nichée au centre-est de la République Démocratique du Congo, est un véritable paradoxe. Avec ses terres fertiles prêtes à accueillir l’agriculture et la pisciculture, la région fait face à une insécurité alimentaire et nutritionnelle alarmante. En dépit de ses potentialités agricoles, le Maniema souffre d'un enclavement qui engendre une malnutrition aiguë. Pourtant, l'écosystème local aurait pu soutenir une production piscicole abondante.Un écosystème propice au ClariasLe Maniema se distingue par ses conditions idéales pour l'élevage du Clarias gariepinus, communément connu sous le nom de poisson-chat africain. Ce poisson est prisé pour sa croissance rapide et ses remarquables qualités nutritionnelles. Cependant, plusieurs défis limitent la production piscicole dans la région : des étangs mal construits, des souches de poisson souvent dégénérées et un accès limité à des écloseries modernes. Actuellement, la reproduction du Clarias s’effectue dans des milieux naturels non contrôlés, où les poissons adultes se nourrissent de leurs propres alevins, entraînant une diminution des rendements.Le PADRIR en actionPour remédier à cette situation, le FIDA, par son Programme d’Appui au Développement Rural Inclusif et Résilient (PADRIR) a mis en place une formation sur l’insémination artificielle des Clarias, visant à renforcer les compétences des pisciculteurs du Maniema. Cette formation, qui s’est déroulée à Kindu, a réuni 15 participants, incluant des techniciens du Service National de Développement de la Pêche et d’Aquaculture (SENADEPA) ainsi que des pisciculteurs locaux, parmi lesquels trois femmes et huit jeunes.L’objectif principal de cette initiative est de maîtriser la reproduction des Clarias pour augmenter les rendements tout en préservant les espèces locales. Les participants ont ainsi acquis des compétences techniques sur l'insémination artificielle, en apprenant à utiliser des techniques de stimulation hormonale et de fécondation manuelle. Les femelles ont été traitées avec de l’Ovaprime, un produit hormonal déclencheur de la ponte, tandis que les mâles ont été préparés pour la collecte de leurs gonades. Après fécondation, les œufs ont été transférés dans des bacs spécifiques afin de contrôler leur développement et prévenir la prédation des alevins par des adultes.Résultats encouragementsLes premiers essais ont été très prometteurs. En utilisant seulement trois géniteurs (un mâle et deux femelles), les participants ont pu produire environ 10 000 alevins, révélant ainsi l’efficacité de cette méthode. Ces résultats offrent de nouvelles perspectives pour la pisciculture au Maniema, permettant aux pisciculteurs de produire leurs propres alevins et réduisant ainsi leur dépendance à l’importation.Ir Kilingiti Bilonga, membre de la ferme agro-pastorale et piscicole Shalom, a exprimé son enthousiasme : "Les compétences acquises nous permettront d’augmenter notre production et nos revenus. Nous n’aurons plus besoin d’acheter des alevins, puisque nous pourrons les produire nous-mêmes." La ferme Shalom, qui regroupe 72 ménages, attend également avec impatience les retombées de cette initiative.Vers une pisciculture durableL'insémination artificielle des Clarias représente ainsi une solution durable et rentable pour les pisciculteurs du Maniema. Cette technique leur offre un meilleur contrôle sur la reproduction du poisson, favorisant une production significative tout en préservant l'écosystème local. Elle pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et contribuer à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales.Cependant, le PADRIR souligne que l’implémentation de cette technique nécessite des investissements en matériel et un suivi rigoureux pour garantir la qualité de la reproduction et écarter les risques de contamination. La mise en place de projets pilotes est essentielle pour capitaliser sur les expériences acquises et transmettre ces savoir-faire à un plus large public.Cette initiative pourrait devenir un levier clé pour le développement de la pisciculture au Maniema, transformant cette province à fort potentiel en un modèle de durabilité et d'autosuffisance alimentaire., filtered_html
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Histoire
14 février 2025
Une Femme empreinte de résilience dans le secteur du café à Lubero
Dans les hautes terres du sud de Lubero, dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, se trouve un village nommé Kamandi. C’est ici que nous rencontrons une femme exceptionnelle : Madame Masika Mukovya Françoise. Dans un secteur du café souvent considéré comme masculin, Françoise a su se faire une place en tant que pépiniériste. Mère de six enfants, elle a débuté cette activité il y a neuf ans, inspirée par son fils qui avait rapporté des graines de café. Après avoir planté ces graines, leur succès a ouvert les portes à un véritable projet commercial.L'Évolution de sa pépinièreMadame Françoise a progressivement compris le potentiel lucratif de la vente de plantules de café. Lorsqu'elle a été sélectionnée pour le projet d’appui au secteur agricole dans la province du Nord-Kivu (PASA-NK), financé par le Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA), sa vie professionnelle a pris un tournant décisif. Grâce au soutien de Rikolto (une organisation partenaire du FIDA), elle a pu développer sa pépinière, passant de 500 à 20 000 plantules par saison en seulement trois ans.Les débuts difficilesAu départ, Françoise a fait face à de nombreux obstacles, notamment un manque de clients. La préparation des semences et l’entretien des plantules demandaient un investissement considérable en temps et en efforts. Au fil du temps, cependant, elle a appris à persévérer, convaincue que le travail acharné porterait ses fruits.Changement de paradigmeRikolto a transformé sa manière de travailler. Aujourd’hui, Françoise applique des méthodes de calcul pour évaluer le coût de production. Le prix des plantules a augmenté de 100 FC à 200 FC, générant une marge bénéficiaire plus conséquente. Actuellement, elle réalise un chiffre d’affaires de 4 000 000 FC, soit environ 1 428,5 USD, avec une marge bénéficiaire de 2 600 000 FC. Les bénéfices proviennent de deux facteurs : l’augmentation de la production et l’amélioration des prix. De plus, l’usage d’engrais biologiques, fabriqués à partir de bouse de chèvres et d’urine de lapins, a conseillé à sa pépinière de prospérer. Françoise a reçu une formation précieuse d’agronomes pour renforcer ses pratiques.Un avenir prometteurAvec ces nouvelles compétences, Françoise se sent confiante pour l’avenir, même après le projet PASA-NK. Elle a déjà investi dans l’éducation de ses enfants, dont une fille a obtenu un Bac+5 en 2023, et une autre poursuit ses études universitaires. En plus, elle a créé deux officines pharmaceutiques dans son village grâce aux revenus de sa pépinière. Elle élève également des chèvres, des lapins et des poules.Madame Françoise incarne l'esprit de résilience et montre que, malgré les défis, il est possible de transformer sa vie et celle de sa famille en investissant dans l'agriculture. Grâce à son dévouement et à son travail acharné, elle est un exemple de réussite et une source d’inspiration pour d'autres femmes dans le secteur., filtered_html
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Histoire
15 janvier 2025
ONU-Habitat, un pilier stratégique pour une Réforme Foncière Durable
La République démocratique du Congo (RDC) s'engage résolument sur la voie d'une réforme foncière ambitieuse, sous la direction de la Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo. À travers ce processus, ONU-Habitat se positionne comme un acteur clé, alliant expertise et engagement stratégique pour accompagner le gouvernement congolais.Le Rôle Central d’ONU-Habitat dans la Gouvernance Foncière Le mardi 24 décembre 2024, lors d’une réunion du comité de pilotage du Programme d’appui à la réforme foncière (PARF), ONU-Habitat a réaffirmé son rôle de premier plan. La Ministre Bandubola a souligné la contribution déterminante de l’agence, notamment en tant que gestionnaire des financements internationaux provenant de partenaires tels que le CAFI et le FONAREDD. Grâce à une approche méthodique et à sa capacité à mobiliser des expertises multidimensionnelles, ONU-Habitat soutient des initiatives prioritaires telles que :La modernisation des outils de gestion foncière, notamment les systèmes d’information ;La mise à jour et la numérisation des plans cadastraux ;L’élaboration des politiques foncières inclusives répondant aux besoins du pays.En s’appuyant sur la technologie et la transparence, ONU-Habitat promeut une gouvernance foncière équitable et durable, essentielle pour le développement socio-économique du pays.Résultats Tangibles de la CollaborationLe partenariat stratégique entre le gouvernement congolais et ONU-Habitat a déjà porté ses fruits. Parmi les progrès notables, on mentionne :L’élaboration d’une politique foncière nationale intégrant des solutions modernes aux défis existants ;L’instauration des mécanismes de prévention des conflits fonciers, tels que des systèmes d’alerte précoce ;Le déploiement des cartes participatives, favorisant une résolution concertée et locale des litiges.Ces réalisations témoignent de l’efficacité du modèle de collaboration adopté, renforçant les capacités institutionnelles et plaçant les communautés locales au cœur des solutions.Une Vision Inclusive pour un Avenir PrometteurONU-Habitat s'engage également à intégrer les perspectives des groupes marginalisés dans les réformes, notamment les femmes, les jeunes et les populations locales. L’adoption imminente d’un décret sur la revue légale, soutenue par l’agence, marque une étape cruciale vers une administration foncière modernisée, favorisant la confiance des citoyens et stimulant les investissements.Une Alliance Stratégique pour 2025 et au-delàÀ l’issue de la réunion, le Directeur pays d’ONU-Habitat a réitéré l’engagement de l’organisation à intensifier son appui technique et opérationnel, en partenariat avec le gouvernement. Ce soutien constitue une pierre angulaire pour l’implémentation des priorités identifiées pour 2025, consolidant ainsi les bases d’une réforme durable et inclusive., filtered_html
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Histoire
08 janvier 2025
Seraya, une mère reconstruite grâce aux espaces sûrs de UNFPA à l’est de la RDC
Dans le camp de Rusayo, les premiers bruits de la vie réveillent lentement les lieux. Seraya (nom d’emprunt), s'active, allume le feu à l’espace sûr du camp, non loin de la clinique mobile. Elle prépare une simulation de confection de beignets dans le cadre d’une session d’apprentissage en pâtisserie organisée par l’ONG ActionAID avec l’appui technique de UNFPA. Avec son bébé bien attaché au dos et un petit sac de farine posé à ses côtés, elle montre aux autres femmes et filles déplacées comment mélanger les ingrédients. Pour elle, cette activité n’est pas seulement une formation : c’est un symbole d’espoir et de résilience après un exode douloureux vers l’inconnu suite à la reprise des combats violents dans l’est de la RDC.En février 2024, la vie de Seraya bascule. La guerre éclate à Mweso, forçant des milliers de familles à fuir.''Nous avons marché sans savoir où aller. Mon mari était au champ, et je ne pouvais pas le joindre. Beaucoup de femmes perdaient leurs enfants en chemin. Moi, je serais les miens contre moi pour ne pas les perdre'', raconte-t-elle, les yeux empreints de tristesse.Enceinte de trois mois, Seraya entreprend un périple de sept jours à pied avec ses enfants, traversant Rutshuru et Kibumba avant d’atteindre le camp de Rusayo, près de Goma. Elle arrive épuisée, laissant derrière elle une maison et une vie. Trois mois plus tard, son mari les rejoint grâce à un service d’appels gratuit offert par la Croix-Rouge, réunissant des familles déchirées par le conflit. Cependant, la survie reste difficile.Une stabilité fragile au camp de RusayoL’espace sûr de Rusayo, animé par des femmes déplacées et vulnérables en formation et apprentissage des métiersÀ Rusayo, Seraya et sa famille tentent de reconstruire une vie. Après deux mois passés dans un hangar surpeuplé, ils reçoivent des bâches pour construire une hutte. Comme beaucoup de femmes, Seraya se rend dans le Parc de Virunga pour récolter des branches d’arbres afin de renforcer leur abri. C’est là qu’elle vit l’une des expériences les plus traumatisantes de sa vie : des hommes armés attaquent son groupe, et trois femmes sont violées sous ses yeux. Elle s’échappe de justesse, et va trouver refuge à la clinique mobile de UNFPA présente dans le camp.La clinique mobile et l’espace sûr de Rusayo, misent en place par UNFPA en partenariat avec ActionAid, deviennent un refuge crucial pour Seraya et son amie Jeanne Kabuo.''Nous avons reçu les survivantes dans un état critique. Seraya était enceinte, mais sa grossesse était stable. Nous avons prodigué des soins immédiats et les avons orientées vers l’espace sûr pour un soutien psychologique.''se souvient la sage-femme responsable de la clinique mobile .Une renaissance à travers la pâtisserieLes femmes déplacées et vulnérables en formation sur la confection des beignets à l’espace sûr de RusayoAprès des semaines de formation, Seraya excelle dans la préparation de beignets, qu’elle vend dans le camp. « Cela m’occupe, me donne de la force et m’aide à gagner de l’argent pour mes enfants. Grâce à cela, je reprends confiance en moi,» confie-t-elle avec un sourire timide.Avec le soutien de UNFPA et de l’Union Européenne, Seraya et son mari reçoivent également des conseils en planification familiale. ''Je ne veux plus continuer à donner naissance dans ces conditions. Nous avons appris à planifier notre avenir'', affirme-t-elle.Dans l’est de la RDC, les espaces sûrs transcendent leur rôle de simples refuges. Ils offrent des soins psychologiques immédiats aux survivantes de violences sexuelles et basées sur le genre (VBG), des formations pratiques pour une autonomie économique. Pour des femmes comme Seraya, ces espaces sont une bouée de sauvetage. ''Ici, nous retrouvons plus qu’un refuge : nous retrouvons notre dignité'', ajoute-elle.Son histoire illustre l’impact vital du travail de UNFPA et de ses partenaires dans la réponse aux crises qui frappent cette partie de la RDC. Cependant, le besoin d’étendre ces services demeure pressant, car le nombre d’espaces sûrs reste insuffisant face à l’afflux constant de déplacés. Un soutien financier reste crucial pour poursuivre cette mission d’espoir et de résilience., filtered_html
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Histoire
18 décembre 2024
Deux entrepreneurs de Kananga transforment leurs défis en opportunités
Au cœur du Kasaï-Central en République Démocratique du Congo (RDC), Giscard Katala, 21 ans, et Héritier Masambila, 23 ans, incarnent une jeunesse ambitieuse et innovante.Depuis son plus jeune âge, Giscard a fait preuve d’un esprit entrepreneurial. Enfant, il vendait des œufs depuis la terrasse de sa maison à Kananga. Même en étudiant la médecine, il n’a jamais laissé sa passion pour l’entreprenariat de côté.En 2023, il décide de suivre un cours d’entrepreneuriat proposé par l’UNICEF. Ce programme, accessible sur téléphone portable et sans connexion Internet, a permis à plus de 400 000 jeunes à travers le pays de développer leurs compétences.Par la suite, l'UNICEF a soutenu près de 1 400 jeunes à travers la RDC, y compris Giscard, en leur offrant une formation plus poussée et un encadrement.Giscard se décide à lancer « KTL (KaTaLa) », une entreprise produisant de la mayonnaise locale à base d’œufs. Il commercialise deux variétés de sa « Mayonnaise bio » – originale et épicée – sur les marchés locaux.Pour soutenir l’expansion de son entreprise, Giscard emploie aujourd’hui 15 jeunes, un accomplissement dont il est particulièrement fier. De son côté, Héritier, étudiant en agronomie, a transformé un défi en opportunité. Confronté au coût élevé des aliments importés pour volailles, il décide de créer une alternative locale à base de déchets organiques. Héritier a également suivi le cours de l'UNICEF et a obtenu l'appui technique de l'UNICEF. Le cours d'entrepreneuriat de l'UNICEF lui a également donné certains des outils dont il avait besoin pour lancer son entreprise « Bio Africa ». Il propose des aliments pour volailles plus abordables, tout en réduisant les déchets et en contribuant à un environnement plus propre. En plus de répondre aux besoins locaux, cette activité lui permet de mettre en pratique ses études universitaires.La formation par téléphone et l'accompagnement de l'UNICEF ont été rendus possible grâce à l'initiative Génération sans limites (GenU), un partenariat mondial multisectoriel qui vise à renforcer l'éducation, la formation et les opportunités d'emploi pour les jeunes.''La formation m’a permis de mieux présenter mon projet, ce qui m’a valu de remporter plusieurs concours. Cela m’a également aidé à améliorer la qualité de nos produits », partage Giscard. Héritier ajoute : « Grâce au cours, je gère mieux mon équipe et je sais vraiment vendre l’importance de mon entreprise.''Malgré les obstacles liés au financement et au mentorat en dehors de Kinshasa, Giscard et Héritier ne se sont pas laissé décourager. Cette année, ils ont participé à un concours national organisé par le Ministère de la Jeunesse, Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale. Sur près de 10 000 participants, ils figurent parmi les 20 lauréats sélectionnés pour recevoir un soutien financier et bénéficier de mises en relation avec des ministères clés.Giscard prévoit d’étendre la distribution de sa mayonnaise et d’atteindre de nouveaux marchés au-delà de Kananga. Héritier, quant à lui, ambitionne de bâtir une infrastructure pour son élevage et d’acquérir des machines industrielles, avec l’objectif de devenir le principal fournisseur d’aliments pour animaux en RDC.En octobre, Giscard Katala, Héritier Masambila et les autres lauréats du concours ont été invités à Kinshasa pour rencontrer la ministre Noëlla Ayeganagato Nakwipone. Leur parcours est une preuve vivante du rôle crucial que jouent les jeunes entrepreneurs dans la création d’emplois et la croissance économique. , filtered_html
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Communiqué de presse
27 février 2025
Lancement du plan de réponse humanitaire 2025
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la communauté humanitaire lancent ce jour le Plan de réponse aux besoins humanitaires 2025, afin de mobiliser 2,54 milliards de dollars. Cette enveloppe est cruciale pour fournir une aide vitale à 11 millions de personnes – dont 7,8 millions de déplacés internes, l’un des niveaux les plus élevés au monde – parmi les 21,2 millions de Congolais affectés par des crises multiples : conflits armés, catastrophes naturelles et épidémies.Le lancement du Plan de réponse aux besoins humanitaires pour la RDC intervient dans un contexte particulier de polycrise multidimensionnelle d’une ampleur inédite, qui combine trois éléments déstabilisateurs majeurs : d’une part une spirale de violence qui s’étend de l’Ituri au Tanganyika ; d’autre part la présence d’une autorité de facto dans des zones clés du Nord-Kivu et du Sud-Kivu – deux provinces où les besoins humanitaires sont très importants ; et enfin une crise majeure du financement de la réponse humanitaire. « Tous les signaux d’alerte sont au rouge. Mais même face à ces défis énormes, l’action humanitaire démontre chaque jour son efficacité pour sauver des vies. Notre seule mission est de porter assistance aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent. Nous devons nous adapter pour continuer à fournir cette aide vitale, sans jamais compromettre les principes fondamentaux qui guident l’action humanitaire : neutralité, impartialité, indépendance et humanité », déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur humanitaire en RDC. En 2025, la réponse humanitaire vise à satisfaire les besoins les plus urgents et à alléger les souffrances des personnes affectées en apportant une assistance rapide, efficace et adaptée aux contextes les plus critiques. Le plan prévoit, par exemple, de prendre en charge 1,5 million d’enfants souffrant de malnutrition aiguë, de garantir l’accès à l’eau potable pour cinq millions de personnes, et de lutter contre des épidémies telles que le choléra, la rougeole et le Mpox. Parallèlement, le plan soutiendra le retour des familles déplacées, la relance des moyens de subsistance, et la préparation aux chocs climatiques. Dans un contexte marqué par des violences extrêmes, la protection des civils et des plus vulnérables, tels que les femmes et les enfants, restera une priorité absolue dans toutes les interventions. Cependant, la forte diminution des contributions met en péril l’aide humanitaire. En 2024, grâce à un financement record de 1,3 milliard de dollars, 7,1 millions de personnes ont pu bénéficier d’une assistance humanitaire. En 2024, la contribution des États-Unis d’Amérique, l’un des principaux bailleurs de l’aide humanitaire, a couvert 70 % du financement du plan de réponse humanitaire en RDC. "Nous sommes à un moment charnière. Sans une mobilisation internationale accrue, les besoins humanitaires exploseront, la stabilité régionale sera davantage menacée, et notre capacité d’intervention sera gravement compromise », souligne M. Lemarquis.La communauté humanitaire appelle le Gouvernement congolais, la communauté internationale, et les partenaires humanitaires nationaux et internationaux à un sursaut collectif pour, ensemble, mettre en œuvre ce plan de réponse avec les moyens, les accès et les soutiens nécessaires. « L’assistance humanitaire est essentielle pour sauver des vies. Toutefois, elle n’est pas la solution. Les véritables solutions sont avant tout politiques et résident dans des actions ciblées et durables pour s’attaquer aux causes profondes des conflits », rappelle M. Lemarquis., filtered_html
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Communiqué de presse
06 décembre 2024
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo signent le nouveau cadre de coopération pour le cycle 2025 – 2029
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Son Excellence Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, ont signé vendredi, à Kinshasa, le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable pour les cinq prochaines années, couvrant la période 2025 – 2029. Cette signature est intervenue après validation conjointe du contenu de ce document stratégique, reprenant les priorités des Nations Unies en appui à celles du Gouvernement. ‘‘Le Cadre de Coopération que nous signons aujourd’hui est bien plus qu’un document. C’est une feuille de route ambitieuse, co-construite avec toutes les parties prenantes, pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable’’ a précisé M. Bruno Lemarquis. Le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable s’articule autour de 4 axes d’interventions, définis en lien avec les domaines prioritaires du Plan National Stratégique de développement (PNSD). Ces quatre axes portent sur : La croissance économique inclusive durable, tirée par une économie plus diversifiée, génératrice d’opportunités d’emplois et de revenus décents (plus particulièrement pour les populations les plus vulnérables) et d’effets sur l’inclusion sociale et territoriale La gouvernance efficace, Etat de droit et protection des populations au service d’un développement inclusif et d’une paix durable en RDCL’accès aux services sociaux de base de qualité, de protection sociale inclusive et renforcement des capacités pour tous et plus particulièrement pour les plus vulnérables, pour leurs besoins de résilience, de solutions durables et de développementLa gestion durable des ressources naturelles, protection des écosystèmes et gouvernance environnementale efficace et transparente‘’La grande innovation du nouveau cadre de coopération est d’orienter les interventions vers l’appui aux politiques et aux réformes à caractère réellement transformateur, y compris à travers des interventions visant à s’attaquer à certaines des causes sous-jacentes des conflits, avec une logique de convergence. Cette logique vise à renforcer les synergies et la complémentarité de l’expertise de nos agences, fonds et programmes dans le cadre de la mise en œuvre de certains programmes pour plus d’impact.’’ a précisé le Coordonnateur résident. ‘’Ce partenariat tombe à point nommé puisque le Système des Nations Unies va accompagner les efforts de notre pays pour atteindre les ODD qui ont été mis en mal par plusieurs facteurs tant endogènes qu’exogènes. C’est dans ce contexte que le Gouvernement de la RDC, à travers cet accord de partenariat, ambitionne de jeter les bases d’un développement socioéconomique harmonieux et inclusif pour construire une économie diversifiée à croissance inclusive qui intègre une dimension humaine et ne laisse personne de côté, en particulier les groupes vulnérables.’’ a déclaré la Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner. Présidant cette cérémonie de signature, le Vice-premier, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a souligné, qu’‘’Adoptant une approche inclusive, intégrée et multisectorielle, en phase avec l’action du Gouvernement, ce Cadre de coopération a donc été agréé pour renforcer les capacités gouvernementales dans la mise en œuvre de réponses à la fois immédiates et structurelles, vis-à-vis des défis énumérés. Il offre une réelle opportunité de renforcer la coopération existante en matière de développement à travers des actions davantage concrètes et bien plus efficaces.’’ L’équipe de pays des NU est composée de 23 Entités (Fonds, Programmes, Agences et Mission de maintien de la paix) des Nations Unies résidentes en RDC. Au total 29 entités (dont 3 institutions résidentes apparentées et 3 agences non-résidentes) ont des interventions dans le pays., filtered_html
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Communiqué de presse
23 août 2024
Le gouvernement congolais, les Nations Unies et les partenaires s’engagent à contribuer au financement de la Feuille de route de la Transition au Sud- Kivu
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les Nations Unies saluent la tenue de l’atelier d’alignement des contributions au financement de la Feuille de route relative au désengagement de la Mission de Stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) qui a eu lieu à Bukavu du 13 au 14 août. Cet atelier marque une étape importante dans la consolidation de la transition du transfert de responsabilités au Gouvernement au Sud-Kivu conformément aux résolutions 2717 (2023) et 2746 (2024).L’Equipe Provinciale Intégré de Transition (EPIT) a élaboré cette feuille de route en 2024 afin d’identifier les activités clés à mener par le gouvernement pour assurer le transfert réussi des tâches de la MONUSCO dans le contexte de son désengagement. La feuille de route, chiffrée à 57 millions de dollars américains, a été validée au niveau national conjointement par le gouvernement et la MONUSCO en juin 2024.Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide, M. Guylain Nyembo et le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire du Système des Nations Unies en RDC, M. Bruno Lemarquis, ont participé en visioconférence au lancement de l’atelier depuis Kinshasa. Dans son allocution, le Vice-Premier Ministre a salué l’initiative de cet atelier d’alignement qui se veut une réponse aux défis relevés par le Rapport Conjoint relatif à la réalisation de la première phase du plan de désengagement de la MONUSCO. Il a également annoncé l’engagement du Gouvernement à mobiliser un peu plus de 50% du budget total attendu, soit un montant de 30 000 000 de dollars américains dont la répartition sera à considérer dans le cadre des travaux du Secrétariat Technique. Pour le reste des ressources nécessaires pour la feuille de route, le gouvernement est engagé à mobiliser les fonds nécessaires soit directement soit à travers ses partenaires.Pour sa part, M. Lemarquis a déclaré que les Nations Unies ont développé un plan d’appui qui visera surtout au renforcement des capacités des entités étatiques concernées. ''Je voudrais particulièrement souligner et saluer chaleureusement le travail mené par le système des Nations Unies afin de concrétiser leur contribution à la mise en œuvre de la Feuille de Route par le biais du Plan d’appui des Nations Unies à la transition au Sud-Kivu, qui s’élève à 23 millions de dollars'' a dit M. Lemarquis. M. Lemarquis a ajouté que le système des Nations Unies est en train d'identifier et de mobiliser les ressources nécessaires à son plan d'appui.De son côté le gouverneur du Sud Kivu, M. Jean Jacques Purusi a chiffré la contribution de la province à près de 2,5 millions de dollars dont 1,5 millions déjà dépensés en termes de contribution dans le renforcement de la présence des Forces de Défense et de Sécurité notamment dans les bases anciennement occupées par la MONUSCO, le paiement de loyers des terrains des particuliers repris par le gouvernement, la prise en charge de la ration alimentaire des éléments déployés, le renforcement de l’autorité de l’Etat de droit par l’organisation des chambres foraines, la dotation des bureaux au PDDRCS, la réhabilitation des routes d’accès aux points chauds, la construction des quais et autres.Au cours des travaux dans les quatre groupes de l’EPIT, plusieurs partenaires techniques et financiers et les ONG internationales ont démontré, à travers certaines activités prioritaires, leur intérêt à y participer pour la mise en œuvre de la feuille de route. Le processus pour confirmer les partenaires et les ressources disponibles pour la feuille de route se poursuivront., filtered_html
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Communiqué de presse
25 juin 2024
La MONUSCO ferme son Bureau du Sud Kivu après plus de 20 ans de service
La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé aujourd'hui son bureau de Bukavu, centre névralgique de ses opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, lors d'un événement de haut niveau. Le 30 juin, comme convenu avec le gouvernement de la RDC, la Mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays.La Représentante Spéciale du Secrétaire Général (RSSG) en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Jean-Jacques Purusi ainsi que d'autres représentants des Nations Unies et du gouvernement de la RDC, ont participé à la cérémonie de clôture. Au cours de cet événement, la MONUSCO a fait don d'actifs d'une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. La Mission a également transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d'Uvira, d'une valeur de 1,5 million de dollars. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu à Kavumu à 32 km de Bukavu.« Cela a été un immense effort conjoint avec le gouvernement de la RDC. Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, le retrait des troupes et des équipements s'est déroulé de manière ordonnée et, malgré les contraintes de temps, la première phase a été largement réussie », a déclaré Mme Keita. « C'est l'aube d'une nouvelle ère pour la province. Assurer la paix et protéger les civils est désormais entièrement entre les mains des autorités congolaises, qui assument cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les leaders locaux, avec le soutien des agences, fonds et programmes des Nations unies qui poursuivent la mise en œuvre de leurs mandats respectifs. »Au cours de son désengagement du Sud-Kivu, entamé en janvier 2024, la MONUSCO a transféré aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait cessé ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera finalisé dans les semaines à venir.Depuis 2002, la présence de la MONUSCO au Sud-Kivu a permis d'assurer une protection physique directe à près de trois millions de personnes et de soutenir les FARDC par le biais d'opérations conjointes, de patrouilles, de renforcement des capacités et d'évacuations médicales. La Mission a contribué à la mise en place de dizaines de comités de protection locaux et de réseaux d'alerte civils. Elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités de la RDC et les communautés locales pour s'attaquer aux causes profondes du conflit en encourageant le dialogue et la cohésion sociale, en développant les infrastructures, en améliorant la situation des droits de l'homme et en renforçant les capacités de la police, de la justice et des systèmes pénitentiaires dans la province. Au cours des vingt dernières années, la MONUSCO a aidé à démobiliser plus de 4 600 combattants et enfants associés à des groupes armés et a collecté et détruit plus de 44 000 munitions et explosifs. La Mission a joué un rôle central dans de multiples cycles électoraux, transportant 30 000 kg de matériel électoral dans les circonscriptions électorales du Sud-Kivu lors des élections présidentielles de l'année dernière. « Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité au Sud-Kivu. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude. Je rends hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions », a déclaré Mme Keita. « Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu. »A partir du 1er juillet 2024, une équipe résiduelle de 34 civils restera au Sud-Kivu pour aider les agences, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir les réseaux d'alerte communautaire, la protection des enfants et le dialogue avec les communautés. Le gouvernement de la RDC, la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi que les représentants des ONG internationales et de la société civile ont élaboré une feuille de route provinciale pour faciliter le transfert des responsabilités de la MONUSCO au gouvernement, avec le soutien d'autres partenaires. Cela permettra de s'assurer que les progrès réalisés pendant la présence de la MONUSCO seront préservés après le départ de la Mission. , filtered_html
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Communiqué de presse
10 mai 2024
Les Nations Unies alertent sur la situation des enfants, filles et femmes victimes des bombardements dans les camps des déplacés au Nord-Kivu
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) condamnent fermement les bombardements survenus le vendredi 3 mai 2024 dans les camps des déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. Ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées. Les explosions de bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbé l’assistance humanitaire et augmenté la détresse parmi les personnes déplacées. Les personnes les plus touchées sont des enfants, des filles et femmes exposées à des risques accrus de violence sexuelle et de traumatismes. Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, les deux agences travaillent main dans la main.« Nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales », a déclaré Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC. Dans ce contexte où les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables, « UNFPA poursuit la fourniture des services en santé sexuelle et reproductive, de prévention et prise en charge des violences basées sur le genre et de protection contre les abus et exploitations sexuels » d’après Mme Suzanne Mandong, Représentante a.i de UNFPA en RDCLes efforts conjoints de l’OMS, de UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes de violences basées sur le genre. Les besoins complémentaires urgents dans les zones affectées sont les suivants :L’amélioration des installations sanitaires, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour assurer des conditions de soins adéquates et prévenir la propagation de maladies ;Le renforcement de la sécurité dans les camps pour veiller à la protection des populations vulnérables contre les menaces telles que la violence, l’exploitation et les attaques extérieures ; La collaboration avec les autorités locales pour garantir l’accès humanitaire et établir des partenariats efficaces pour coordonner les efforts d’aide aux communautés. Compatissant à la douleur des victimes de ces attaques, les deux agences renforcent également les mécanismes de redevabilité envers les populations affectées, à travers la promotion de la sécurité et du bien-être des enfants, filles et femmes dans les zones touchées. L’OMS et l’UNFPA restent engagées à défendre et protéger les droits humains, en mettant particulièrement l’accent sur l’accès universel aux soins de santé pour tous. ------------------------------------Note aux rédacteurs : En 2023, la République démocratique du Congo (RDC) a été confrontée à des défis humanitaires majeurs, notamment une insécurité alimentaire touchant plus de 25,4 millions de personnes, dont plus de 800 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. En termes de déplacements, près de 10 millions de personnes étaient déplacées, dont 525 000 réfugiés, 6,46 millions de déplacés internes, et 2,96 millions de retournés. La situation sécuritaire a également continué à se détériorer, avec des affrontements violents ayant entraîné le déplacement de plus de 300 000 personnes entre septembre et novembre 2023. Malgré les efforts humanitaires déployés, l’accès à l’aide reste entravé par les conflits armés et les actes de violence contre le personnel et les biens humanitaires. , filtered_html
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