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17 juillet 2024
Prise en genre des survivantes des VBG : la ville de Kananga dotée d'un Centre Intégré des Services Multisectoriels
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Deux radios communautaires pour amplifier la voix des femmes et des jeunes en RDC
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
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17 juillet 2024
Prise en genre des survivantes des VBG : la ville de Kananga dotée d'un Centre Intégré des Services Multisectoriels
’est avec un sentiment d’enthousiasme et de remerciement que nous recevons ce bâtiment. Il s’agit ici d’un exemple de collaboration positive entre la province du Kasaï-Central et les différents partenaires qui ne cessent d’aider la RDC en général et de façon plus particulière notre province »,a témoigné Son Excellence Aimérance Kalubi, Ministre provinciale du genre, femme, famille et enfant qui a réceptionné au nom du Gouverneur de province le Centre Intégré des Services Multisectoriels (CISM), dans la commune de Lukonga, à Kananga, au Kasaï-Central.Le bâtiment du CISM de Lukonga a été réhabilité pour la prise en charge holistique des survivants des VBG grâce au financement de la Coopération internationale Coréenne (KOICA), exécuté par le PNUD et UNFPA ainsi que le Gouvernement Congolais. La KOICA, à travers l’installation du CISM souligne son intérêt à accompagner UNFPA et le PNUD ainsi que leurs différents partenaires dans la lutte contre les VBG.Shang Lee, délégué de la KOICA a insisté sur de l’implication des organisations locales dans la mise en œuvre du projet et l’engagement du gouvernement congolais dans cette lutte cruciale pour l’atteinte des objectifs.L’installation de ce CISM est l’effort d’une collaboration, mobilisation commune, représentant une étape particulière dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre » a-t-il fait savoir avant de lancer un message d’espoir aux survivants : « vous n'êtes plus seuls, vous êtes accompagnés, nous vous soutenons et nous sommes ici pour vous aider ».Dr Augustin Ngalamulume Tshikubi, Médecin Directeur de l'hôpital général de référence de Lukonga a remercié tous les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du CISM dans son hôpitalla prise en charge des VBG est délicate compte tenu des différents aspects. Au-delà de la logistique, il faut un personnel qualifié pour la prise en charge et l’accompagnement à long terme des survivants. Et c’est donc une première dans notre hôpital » a expliqué Augustin Ngalamulume avant de promettre un bon usage du centre.Je reste convaincu que ce bâtiment réhabilité et équipé ainsi que des engins roulants de ce CISM contribueront effectivement à l’amélioration de la réponse aux survivants et à la lutte contre les VBG dans la commune de Lukonga. Je vous supplie d’en faire bon usage », Me Alain KATETA, Chef de bureau ai du Bureau PNUD Kananga. Angelique Dikoume, VBG Coordinator à UNFPA-Kananga a fait savoir : Cette remise s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le conflit en RDC, afin d’améliorer la prise en charge holistique des survivants des VBG ».Un premier pas dans la zone de santé de Lukonga qui a plusieurs défisAu Kasaï-Central, les violences basées sur le genre constituent un problème préoccupant. Selon les données du GBV AoR, 711 survivants de VBG ont été pris en charge dans les hôpitaux et centres de santé de janvier à mars 2024 dans la province du Kasaï.Le projet conjoint « Prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le conflit en RDC (2021-2026) » vient en réponse aux multiples défis en consolidant les efforts consentis depuis 2014, par le PNUD et UNFPA, en collaboration avec le Ministère du Genre, Famille et Enfant, qui ont mis en œuvre le programme conjoint de lutte contre l'impunité.Le projet conjoint a pour principaux objectifs de renforcer la lutte contre les VBG et d’autonomiser les survivants des VBG par la capitalisation des progrès existants, et l'institutionnalisation des CISM, où ils peuvent accéder à une prise en charge holistique, dans le respect de leurs droits, dans la protection de leur intégrité, l’assurance de la confidentialité autour de leur cas, la lutte contre la déperdition des cas et la protection de l’identité des témoins et victimes indirectes.Ce projet, co-financé par le Gouvernement coréen via la KOICA, le PNUD et UNFPA, permet de soutenir ensemble la mise en œuvre des priorités nationales en matière de réduction des inégalités de genre et de lutte contre les VBG.L’installation du CISM de Lukonga entre dans le cadre des efforts accomplis par tous les acteurs et ministères dans la lutte contre les VBG. L’année dernière, la RDC a adopté le décret n° 23/09 N° 23/09 du 22 février 2023 portant création, organisation et fonctionnement des CISM de prise en charge des Survivantes des Violences basés sur les genres en RDC appuyant les activités de prise en charge Holistique.
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Histoire
12 juillet 2024
Planification et Budgétisation Sensible au Genre (PBSG) : Un outil pour l'investissement en faveur des femmes et des filles en RDC
Plaçant les droits des femmes au centre, ONU Femmes dirige et coordonne les efforts du système des Nations Unies pour faire en sorte que les engagements en matière d'égalité entre les sexes se traduisent par des actions concrètes dans le monde entier. Ainsi, ONU Femmes soutient les gouvernements en matière de données et de statistiques sexospécifiques dans le cadre de son programme phare "Making Every Woman and Girl Count" (Women Count - Les femmes comptent) qui vise à induire un changement radical dans la production, la disponibilité, l'accessibilité et l'utilisation de données et de statistiques de qualité sur les aspects clés liés à l'égalité entre les sexes et à l'autonomisation des femmes.C’est dans ce cadre que ONU Femmes a engagé un processus de Planification et budgétisation sensible au genre (PBSG) en appui à la partie nationale. La PBSG peut jouer un rôle important pour réduire les inégalités en s'assurant que les ressources publiques sont allouées de manière à promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles. La PBSG et une approche qui vise à intégrer une perspective de genre dans tous les aspects du processus budgétaire, de la planification à l'exécution et à l'évaluation, elle permet de s'assurer que les budgets prennent en compte les besoins et les intérêts différenciés des femmes et des hommes et contribuent à la réalisation de l'égalité des sexes.Afin de soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, ONU Femmes RDC a pendant le deuxième trimestre de 2024, à travers une série des formations et échanges d’expériences, renforcer les compétences des acteur-trice-s institutionnelles en RDC(le ministère du Genre, Famille et Enfant, le ministère du Plan, le ministre du Budget et le ministère de l’Agriculture), la société civile congolaise et autres parties prenantes dans les processus de planification et budgétisation des politiques publiques.La PBSG présente les opportunités suivantes :La PBSG n'est pas seulement une question de projets dédiés aux femmes, mais plutôt d'intégrer une perspective de genre dans tous les budgets et politiques publiques.La PBSG peut contribuer à l'autonomisation économique des femmes en soutenant l'entrepreneuriat féminin et l'accès aux marchés publics.La PBSG est essentielle pour lutter contre les violences basées sur le genre, qui constituent un obstacle majeur à l'émancipation des femmes.La PBSG peut aider à garantir que les budgets publics soient utilisés de manière à promouvoir l'égalité des sexes et à autonomiser les femmes et les filles.Elle peut également contribuer à améliorer la transparence et la redevabilité des dépenses publiques.La PBSG est un outil essentiel pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).Afin de soutenir le gouvernement congolais dans ses efforts pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, ONU Femmes RDC a pendant le deuxième trimestre de 2024, à travers une série des formations et échanges d’expérience, renforcer les compétences des acteur-trice-s institutionnels en RDC(le ministère du Genre, Famille et Enfant, le ministère du Plan, le ministre du Budget et le ministère de l’Agriculture), la société civile congolaise et autres parties prenantes dans les processus de planification et budgétisation des politiques publiques.Points clés discutés lors des ateliers d’échange d’expériences :L'importance de l'intégration du genre dans les politiques et les budgetsLe besoin d'un système de budgétisation sensible au genre (PBSG) Le rôle de la société civile dans la promotion du PBSGLes inégalités de genre dans les politiques publiques et les budgetsLes défis de l'intégration de la PBSG dans le processus de planification nationaleLes opportunités de promouvoir la PBSG en RDCL'importance de la budgétisation sensible au genre pour le développement économique et socialLes rôles des ministères sectoriels dans la promotion de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmesLes besoins en renforcement des capacités pour la PBSG. L'importance de la collaboration entre les différents acteur-trice-s.Les ateliers de formation et d'échange d'expériences organisés par ONU Femmes ont permis de renforcer les capacités des acteur-trice- s gouvernementaux et de la société civile en matière de PBSG, ainsi que la prise ne compte des perspectives pour des mesures concrètes visant à mettre en œuvre les recommandations formulées lors de ces ateliers, afin de concrétiser les engagements pris en matière d'égalité des sexes.
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Histoire
12 juillet 2024
Deux radios communautaires pour amplifier la voix des femmes et des jeunes en RDC
Dans le cadre du projet de promotion de l'agenda Femmes, Paix et Sécurité en RDC, soutenu par l'Ambassade de Norvège et mis en œuvre par ONU Femmes, deux radios communautaires ont vu le jour à Goma (Nord-Kivu) et Kalemie (Tanganyika). Baptisées respectivement, La Prunelle FM Goma et Radio de la Femme, ces stations ont pour objectif d'amplifier la voix des femmes et des jeunes, en particulier des jeunes filles, et de contribuer à la construction d'une paix durable dans les provinces du Nord-Kivu et du Tanganyika.Un impact positif attendu sur les communautésEn donnant la parole aux femmes et aux jeunes, et en promouvant les valeurs de paix et d'égalité des sexes, La Prunelle FM et la Radio de la Femme ont le potentiel de jouer un rôle important dans la transformation des communautés du Nord-Kivu et du Tanganyika. Ces radios contribuent à la création d'un environnement plus favorable à la participation des femmes à la vie publique et à la prise de décision, et à la construction d'une société plus juste et plus pacifique.En collaboration avec les autorités locales, les organisations de la société civile et les médias, ONU Femmes et la Norvège continuent d'appuyer les initiatives visant à promouvoir l'autonomisation des femmes et la participation des jeunes à la construction de la paix en RDC. La création de La Prunelle FM et de la Radio de la Femme est un exemple concret de l'impact positif que peuvent avoir de tels projets sur les communautés.La Prunelle FM lance une nouvelle radio à Goma : Une voix pour les femmes et les jeunes dans la construction de la paix en RDCLa radio de la femme lancée par La Prunelle FM émet sur la fréquence 100.8 MHz et couvre l'ensemble de la ville de Goma, ainsi que les territoires d'Idjwi (Sud-Kivu), Nyiragongo et Masisi (Nord-Kivu). Cette radio se veut un canal efficace, un espace d'expression et d'échange pour les femmes et les jeunes, en particulier les jeunes filles, sur des thématiques liées à la paix afin que leurs voix soient entendues, à la cohésion sociale ainsi qu’à la participation citoyenne et politique.Composée de 3 femmes et de 3 jeunes hommes, l'équipe de La Prunelle FM Goma s'engage à offrir une information de qualité sur la consolidation de la paix et à promouvoir des échanges constructifs à travers les ondes. L'objectif principal étant d'encourager les jeunes et les femmes à adopter des attitudes positives favorisant la paix, l'égalité du genre et la diversité. Pour ce faire, la radio diffusera des spots; des émissions et des programmes spécialisés mettant en avant le rôle crucial des femmes et des jeunes dans la construction d'une paix durable.Kalemie : Une nouvelle radio pour promouvoir les droits des femmes et la paixLancée par le Réseau des femmes des médias du Tanganyika, la Radio de la Femme émet sur la fréquence 96.8 MHz et couvre une zone de 500 km², englobant la ville de Kalemie, les territoires de Moba et Manono, le littoral du lac, l'ensemble de la ville de Kalemie et ses environs. Cette radio a pour mission de promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles, de sensibiliser aux questions d'égalité des sexes et de contribuer à l'autonomisation des femmes.Dotée d'équipements de dernière génération, la Radio de laFemme est animée par une équipe de 10 journalistes et animateurs, dont 2 hommes. Cette équipe dynamique et professionnelle s'engage à produire des émissions de qualité qui informeront, éduqueront et divertiront les auditeurs sur les sujets de : L'agenda femmes, paix et sécuritéLes droits de la femme Les objectifs du développement durableLes problématiques spécifiques aux femmes et aux jeunes fillesL‘égalité des sexesLa promotion de la masculinité positive “L'inauguration de la Radio de la Femme marque une étape importante dans la lutte pour les droits des femmes et la promotion de la paix en RDC. Grâce à ce nouveau média, les femmes du Tanganyika auront une voix plus forte et pourront mieux se faire entendre. C'est une grande première dans l'action humanitaire en faveur de la femme en province du TANGANYIKA. Une grande visibilité;” a reconnu Fatuma Kamona Séraphine; Cheffe de Division provinciale du genre.
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Histoire
11 juillet 2024
Le PNUD poursuit son soutien dans les initiatives de stabilisation dans la province du Sud-Kivu
La Cellule d’Engagement Politique du Pilier III « Stabilisation et Résilience » du PNUD a procédé au lancement de 2 projets développés, au cours de l’année 2023 du 18 au 19 juin 2024 à Bukavu. Ces deux nouveaux projets de stabilisation seront mis en œuvre en partenariat avec l’ONG nationale APC pour répondre à ces objectifs prioritaires de stabilisation définis dans sa stratégie d’engagement politique depuis 2023.
Le projet, « Engagement Politique » ou encore « USTAWI KWANZA », sera mis en œuvre par l’ONG Action pour la Paix et la Concorde (APC) sur l’axe Plaine de la RUZIZI au Sud-Kivu à partir de ce mois de juin 2024. Le second, TUNAWEZA phase 2 sera mis en œuvre par la même ONG sur l’axe BUNYAKIRI à partir toujours à partir de juin 2024 en appui au Plan Opérationnel Provincial du P-DDRCS. En plus du démarrage officiel, cet atelier a servi de planification conjointe, de mise en commun des activités mises en œuvre par chacun des partenaires ainsi que la synchronisation de la communication stratégique de ce partenariat. Les interventions de stabilisation au sens large à l’Est de la RDC visent la cohérence et la complémentarité des projets en lien avec l’engagement politique, en vue de l’atteinte des objectifs prioritaires de stabilisation. La cellule Engagement politique a produit sa stratégie et sa programmation pour l’année 2022-2024 assortis de 16 objectifs spécifiques d’engagement politique ont été définis et des stratégies d’intervention ont été élaborées pour chacun d’eux. Ces stratégies, pour la plupart, exigent de lier les niveaux d’intervention local, provincial et national, la constitution d’alliances et la mise en place de mécanismes de coordination avec les autorités, les parties prenantes et les acteurs clés, à tous les niveaux. Les deux projets de 6 mois chacun bénéficieront de l’accompagnement technique du PNUD avec les fonds du pays bas et de la Suède pour TUNAWEZA 2 et de la Suède seulement pour USTAWI KWANZA.
Le projet, « Engagement Politique » ou encore « USTAWI KWANZA », sera mis en œuvre par l’ONG Action pour la Paix et la Concorde (APC) sur l’axe Plaine de la RUZIZI au Sud-Kivu à partir de ce mois de juin 2024. Le second, TUNAWEZA phase 2 sera mis en œuvre par la même ONG sur l’axe BUNYAKIRI à partir toujours à partir de juin 2024 en appui au Plan Opérationnel Provincial du P-DDRCS. En plus du démarrage officiel, cet atelier a servi de planification conjointe, de mise en commun des activités mises en œuvre par chacun des partenaires ainsi que la synchronisation de la communication stratégique de ce partenariat. Les interventions de stabilisation au sens large à l’Est de la RDC visent la cohérence et la complémentarité des projets en lien avec l’engagement politique, en vue de l’atteinte des objectifs prioritaires de stabilisation. La cellule Engagement politique a produit sa stratégie et sa programmation pour l’année 2022-2024 assortis de 16 objectifs spécifiques d’engagement politique ont été définis et des stratégies d’intervention ont été élaborées pour chacun d’eux. Ces stratégies, pour la plupart, exigent de lier les niveaux d’intervention local, provincial et national, la constitution d’alliances et la mise en place de mécanismes de coordination avec les autorités, les parties prenantes et les acteurs clés, à tous les niveaux. Les deux projets de 6 mois chacun bénéficieront de l’accompagnement technique du PNUD avec les fonds du pays bas et de la Suède pour TUNAWEZA 2 et de la Suède seulement pour USTAWI KWANZA.
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Histoire
26 juin 2024
L'histoire de Malou : une vie transformée par des transferts monétaires
Depuis 2021, Malou, sexagénaire résidant dans la commune de N’sele, à la périphérie de Kinshasa, reçoit trimestriellement la somme de 156.000 francs congolais, soit environ 75 USD, grâce à un projet conjoint de l’UNICEF, du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).Pour Malou, cette aide a été un véritable bouleversement positif, lui permettant de subvenir aux besoins de sa famille, de payer la scolarité de ses enfants et d’accéder aux soins de santé primaires après un parcours semé d’embûches.Originaire de la province de l’Équateur, Malou avait rejoint son mari à Kinshasa, où ils vivaient dans la commune de Barumbu. Après le décès inopiné de son mari, Malou s’est retrouvée seule, confrontée à de grandes difficultés pour s’occuper de ses trois enfants.La vie à Barumbu étant devenue trop coûteuse, elle a décidé de s’installer à N’Sele, où elle espérait cultiver la terre pour nourrir sa famille. Faute de moyens financiers suffisants pour acheter une terre, Malou a été contrainte de travailler comme ouvrière agricole, un travail précaire qui ne suffisait pas à subvenir aux besoins de ses enfants âgés de 5, 10 et 16 ans.La pandémie de COVID-19 a exacerbé les difficultés de Malou. Les restrictions sanitaires ont rendu impossible toute activité agricole, plongeant la famille dans une précarité encore plus grande. « Je ne pouvais plus travailler et nous n'avions pas de réserves alimentaires. La santé de mes enfants s'est rapidement détériorée, ils tombaient souvent malades et je me sentais impuissante », témoigne Malou.La situation de Malou a changé lorsque Bachir, un relais communautaire soutenu par l’UNICEF, est intervenu. Après une évaluation minutieuse de sa situation, Malou a été sélectionnée pour bénéficier du programme de transferts monétaires. Les critères de sélection incluaient les familles vulnérables avec des personnes âgées, des enfants de moins de 5 ans ou des personnes vivant avec un handicap.Grâce à ce soutien financier, Malou a pu acheter un terrain et commencer à cultiver des légumes, des arachides et du manioc. « Ce terrain nous a permis de subvenir à nos besoins alimentaires tout en générant des revenus pour payer la scolarité de mes enfants », explique la mère de famille.Malou a bénéficié de conseils sur la gestion financière et les pratiques familiales, optimisant ainsi l'utilisation de l'argent reçu et renforçant son autonomie. En outre, Malou participe activement aux initiatives de développement communautaire, notamment en suivant des formations sur les techniques agricoles organisées par le PAM et la FAO, et en travaillant dans un champ communautaire avec d’autres familles.Grâce à ces initiatives, Malou est confiante en l’avenir. « L'agriculture et la vente de nos produits nous procurent des revenus stables. J'espère que mes enfants grandiront en bonne santé et auront un avenir prometteur », conclut-elle avec optimisme.L’UNICEF, le PAM et la FAO accompagnent plus de 4.000 familles vulnérables vers l’autonomie à travers des transferts monétaires et des formations avec le soutien du Royaume de la Belgique.L’histoire de Malou témoigne de l’impact positif des transferts monétaires sur la vie des familles, leur redonnant espoir et leur offrant une chance de reconstruire un avenir meilleur.
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Communiqué de presse
25 juin 2024
La MONUSCO ferme son Bureau du Sud Kivu après plus de 20 ans de service
La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé aujourd'hui son bureau de Bukavu, centre névralgique de ses opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, lors d'un événement de haut niveau. Le 30 juin, comme convenu avec le gouvernement de la RDC, la Mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays.La Représentante Spéciale du Secrétaire Général (RSSG) en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Jean-Jacques Purusi ainsi que d'autres représentants des Nations Unies et du gouvernement de la RDC, ont participé à la cérémonie de clôture. Au cours de cet événement, la MONUSCO a fait don d'actifs d'une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. La Mission a également transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d'Uvira, d'une valeur de 1,5 million de dollars. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu à Kavumu à 32 km de Bukavu.« Cela a été un immense effort conjoint avec le gouvernement de la RDC. Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, le retrait des troupes et des équipements s'est déroulé de manière ordonnée et, malgré les contraintes de temps, la première phase a été largement réussie », a déclaré Mme Keita. « C'est l'aube d'une nouvelle ère pour la province. Assurer la paix et protéger les civils est désormais entièrement entre les mains des autorités congolaises, qui assument cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les leaders locaux, avec le soutien des agences, fonds et programmes des Nations unies qui poursuivent la mise en œuvre de leurs mandats respectifs. »Au cours de son désengagement du Sud-Kivu, entamé en janvier 2024, la MONUSCO a transféré aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait cessé ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera finalisé dans les semaines à venir.Depuis 2002, la présence de la MONUSCO au Sud-Kivu a permis d'assurer une protection physique directe à près de trois millions de personnes et de soutenir les FARDC par le biais d'opérations conjointes, de patrouilles, de renforcement des capacités et d'évacuations médicales. La Mission a contribué à la mise en place de dizaines de comités de protection locaux et de réseaux d'alerte civils. Elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités de la RDC et les communautés locales pour s'attaquer aux causes profondes du conflit en encourageant le dialogue et la cohésion sociale, en développant les infrastructures, en améliorant la situation des droits de l'homme et en renforçant les capacités de la police, de la justice et des systèmes pénitentiaires dans la province. Au cours des vingt dernières années, la MONUSCO a aidé à démobiliser plus de 4 600 combattants et enfants associés à des groupes armés et a collecté et détruit plus de 44 000 munitions et explosifs. La Mission a joué un rôle central dans de multiples cycles électoraux, transportant 30 000 kg de matériel électoral dans les circonscriptions électorales du Sud-Kivu lors des élections présidentielles de l'année dernière. « Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité au Sud-Kivu. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude. Je rends hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions », a déclaré Mme Keita. « Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu. »A partir du 1er juillet 2024, une équipe résiduelle de 34 civils restera au Sud-Kivu pour aider les agences, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir les réseaux d'alerte communautaire, la protection des enfants et le dialogue avec les communautés. Le gouvernement de la RDC, la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi que les représentants des ONG internationales et de la société civile ont élaboré une feuille de route provinciale pour faciliter le transfert des responsabilités de la MONUSCO au gouvernement, avec le soutien d'autres partenaires. Cela permettra de s'assurer que les progrès réalisés pendant la présence de la MONUSCO seront préservés après le départ de la Mission.
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Communiqué de presse
10 mai 2024
Les Nations Unies alertent sur la situation des enfants, filles et femmes victimes des bombardements dans les camps des déplacés au Nord-Kivu
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) condamnent fermement les bombardements survenus le vendredi 3 mai 2024 dans les camps des déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. Ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées. Les explosions de bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbé l’assistance humanitaire et augmenté la détresse parmi les personnes déplacées. Les personnes les plus touchées sont des enfants, des filles et femmes exposées à des risques accrus de violence sexuelle et de traumatismes. Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, les deux agences travaillent main dans la main.« Nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales », a déclaré Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC. Dans ce contexte où les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables, « UNFPA poursuit la fourniture des services en santé sexuelle et reproductive, de prévention et prise en charge des violences basées sur le genre et de protection contre les abus et exploitations sexuels » d’après Mme Suzanne Mandong, Représentante a.i de UNFPA en RDCLes efforts conjoints de l’OMS, de UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes de violences basées sur le genre. Les besoins complémentaires urgents dans les zones affectées sont les suivants :L’amélioration des installations sanitaires, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour assurer des conditions de soins adéquates et prévenir la propagation de maladies ;Le renforcement de la sécurité dans les camps pour veiller à la protection des populations vulnérables contre les menaces telles que la violence, l’exploitation et les attaques extérieures ; La collaboration avec les autorités locales pour garantir l’accès humanitaire et établir des partenariats efficaces pour coordonner les efforts d’aide aux communautés. Compatissant à la douleur des victimes de ces attaques, les deux agences renforcent également les mécanismes de redevabilité envers les populations affectées, à travers la promotion de la sécurité et du bien-être des enfants, filles et femmes dans les zones touchées. L’OMS et l’UNFPA restent engagées à défendre et protéger les droits humains, en mettant particulièrement l’accent sur l’accès universel aux soins de santé pour tous. ------------------------------------Note aux rédacteurs : En 2023, la République démocratique du Congo (RDC) a été confrontée à des défis humanitaires majeurs, notamment une insécurité alimentaire touchant plus de 25,4 millions de personnes, dont plus de 800 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. En termes de déplacements, près de 10 millions de personnes étaient déplacées, dont 525 000 réfugiés, 6,46 millions de déplacés internes, et 2,96 millions de retournés. La situation sécuritaire a également continué à se détériorer, avec des affrontements violents ayant entraîné le déplacement de plus de 300 000 personnes entre septembre et novembre 2023. Malgré les efforts humanitaires déployés, l’accès à l’aide reste entravé par les conflits armés et les actes de violence contre le personnel et les biens humanitaires.
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Communiqué de presse
21 mars 2024
JOURNEE INTERNATIONALE DES FORETS : APPUI DES NATIONS UNIES A LA CONSERVATION DES FORETS ET A LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DU BASSIN DU CONGO
Le Programme d’impact FEM pour le Bassin du Congo est conçu pour lever et éliminer les obstacles au dialogue régional et à la collaboration visant à promouvoir la gestion durable des forêts dans les pays forestiers de la région. S’étendant sur plusieurs phases entre 2022-2030, ce programme comprend six projets nationaux et un projet régional de coordination.Réunissant près de 60 participants représentant six pays du Bassin du Congo impliqués dans le projet (République Démocratique du Congo, Angola, Cameroun, République Centrafricaine, Guinée Equatoriale et Sao Tomé et Principe), les partenaires techniques, bailleurs de fonds et société civile venus de la sous-région, d’Afrique et d’autres régions du monde, les ateliers en cours à Kinshasa incluent la validation du Projet de Coordination Régionale du PNUE pour le Programme Intégré FEM-8 du Bassin du Congo, ainsi que l'Atelier annuel de coordination et d’apprentissage du Programme d’Impact FEM-7 pour le Bassin du Congo. La République démocratique du Congo joue un rôle central dans ce programme, notamment à travers son projet "Gestion durable des paysages forestiers tropicaux du Mayombe, de l'Oubangui et du Maï Ndombe pour faciliter la conservation des ressources naturelles, le développement local, la sécurité alimentaire et l'atténuation du changement climatique en RDC". "Les participants à l’atelier doivent s'assurer que les projets nationaux coordonnent leurs efforts pour fournir des solutions intégrées" a souligné M. Benjamin Toirambe le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la RD Congo. Lors de l’atelier, Dr. Honoré Tabuna, Commissaire à l'Environnement, aux Ressources Naturelles, à l'Agriculture et au Développement Rural de la CEEAC a exprimé qu’il s’attend à ce que le FEM-8 contribue à l'accélération de l'opérationnalisation du système de l'économie verte en Afrique centrale (SEVAC) en lien avec les attentes et besoins des parties prenantes. Tandis que M. Chouaibou Nchoutpouen, Secrétaire Exécutif Adjoint et Coordonnateur Technique de la Commission des Forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) a précisé que le Programme intégré du bassin du Congo est une grande opportunité pour poursuivre les efforts coordonnés des pays membres de la COMIFAC pour la conservation des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale afin d’éviter les doublons et d’assurer la complémentarité."La gestion durable de l'environnement et de ses ressources naturelles immenses et multiples constitue un pilier central de la construction d'une stabilité et paix durable, pour le peuple congolais et pour la région entière" a quant à lui souligné M. Bruno Lemarquis, coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RDC. Il a également réaffirmé l'engagement du Système des Nations Unies à soutenir les efforts du gouvernement de la RDC et des autres gouvernements concernés dans la région en faveur de la mise en œuvre des politiques environnementales transformationnelles et pour accélérer l'action de lutte contre les changements climatiques.En cette journée internationale des forêts, ces événements marquent une étape importante dans les efforts concertés pour la préservation des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, soulignant l'engagement collectif en faveur d'un avenir vert et durable.
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Communiqué de presse
08 mars 2024
2024 c'est l'année pour investir en faveur des femmes
Le thème de cette année, « Investir en faveur des femmes. Accélérer le rythme », revêt une importance cruciale à un moment clé pour l'égalité des sexes. Les conflits, le changement climatique et la polarisation des sociétés rendent notre engagement pour les droits des femmes plus crucial que jamais. Le thème national, « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire », souligne notamment l'importance de soutenir les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC. « Il est temps que les femmes soient libérées de la peur, de la discrimination et de la violence, et qu’elles bénéficient d’un accès complet aux opportunités, au travail et aux sphères de décision. Mais aujourd’hui, nous sommes aussi solidaires des millions de femmes et de filles victimes des conflits dans l’Est du pays, déplacées, vivant dans des conditions précaires et qui sont par ailleurs trop souvent la cible de violence basées sur le genre. Les Nations Unies se tiennent aux côtés de la population et du gouvernement congolais en faveur des femmes et des filles pour un Congo paritaire» déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC. Investir dans l'égalité des sexes est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif économique. Les femmes jouent un rôle essentiel dans l'économie, que ce soit en tant que travailleuses, entrepreneuses ou consommatrices. En garantissant l'égalité des chances, nous stimulons la croissance économique et créons des sociétés plus prospères et durables.Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, souligne : « La moitié de l’humanité ne peut attendre des siècles pour exercer ses droits. L’égalité, c’est pour maintenant. Il faut donc accélérer la progression dans ce sens. Une progression qui passe par une ambition politique et par des investissements – le thème choisi, cette année, pour la Journée internationale des femmes. »En cette Journée internationale des droits des femmes, engageons-nous à investir en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles. Les femmes congolaises et du monde entier méritent un avenir où leurs droits sont respectés, où elles ont des opportunités égales, et où elles peuvent réaliser leur plein potentiel.
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Communiqué de presse
19 juin 2023
Les Nations Unies tirent l'alarme face à la violence galopante et aux besoins humanitaires croissants dans l'Est de la RDC
Cette augmentation des opérations devra mettre l'accent sur la pénurie de nourriture, la protection des personnes vulnérables et la propagation de maladies dans les provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
La semaine dernière lors du dernier épisode de violence, près de cinquante personnes, dont de nombreuses femmes et enfants, ont été massacrés dans le site de personnes déplacées de Lala, en Ituri. Des milliers d'autres ont depuis fui le site.
La brutalité exercée par les groupes armés envers les communautés locales et l'ampleur des besoins humanitaires de la population sont sans précédent", a déclaré Bruno Lemarquis, Coordonnateur humanitaire en RDC. "La souffrance est immense. Des millions de personnes ont désespérément besoin d'une aide humanitaire. Nous sommes pleinement engagés dans l'intensification de notre réponse.
Les protocoles d’urgence appellent toutes les agences humanitaires des Nations Unies et les partenaires ONG internationales actives en RDC à déployer les capacités et les ressources supplémentaires nécessaires pour accroître l’ampleur des opérations d’aide dans la région, en appui aux efforts du Gouvernement de la République démocratique du Congo et en étroite collaboration avec les partenaires et les organisations locales. Les Nations Unies appellent également tous les acteurs armés opérant dans ces provinces, à cesser les attaques contre les civils et les infrastructures civiles. L’ONU appelle également le Gouvernement congolais, qui a la responsabilité première de protéger les civils, à accroître ses efforts pour assurer la protection des civils.
La faim et la malnutrition augmentent dans l'est du pays en raison d'une combinaison mortelle de violence, de catastrophes naturelles, de pauvreté généralisée et de manque de services de base. De nombreuses communautés rurales n'ont d'autre choix que d'abandonner leurs champs par crainte des attaques. En Ituri, la production alimentaire a chuté de 25% au cours de la seule année dernière. Les épidémies d'Ebola, de rougeole, de choléra et d'autres maladies ont également contribué à la crise humanitaire dans la région.
Depuis mars 2022, 2,8 millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri. La RDC compte désormais 6,3 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, soit le nombre le plus élevé de tous les pays africains.
La violence basée sur le genre est endémique : plus de 31 000 cas ont été enregistrés au cours du seul premier trimestre de l'année 2023. Le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé, car les violences sexuelles ne sont souvent pas signalées.
Les violations graves à l'encontre des enfants sont également en augmentation, particulièrement le recrutement d'enfants, les enlèvements et les violences sexuelles.
Malgré l'ampleur des besoins, le financement de la réponse humanitaire reste faible. Les agences humanitaires ont besoin de 2,25 milliards de dollars pour venir en aide à dix millions de personnes cette année. Au 19 juin, le plan de réponse humanitaire n'était financé qu'à hauteur de 28%.
Nous appelons les donateurs à nous soutenir davantage, bien que l'aide humanitaire ne soit pas une solution à long terme", a déclaré Bruno Lemarquis. "Parallèlement à l'aide humanitaire, nous avons également besoin de beaucoup plus d'efforts et d'investissements dans les programmes de relèvement précoce et de développement d'urgence afin d'aider les communautés à se remettre sur pied. Mais avant tout, il faut que la violence cesse.
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