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20 mars 2025
Défis de gouvernance foncière : ONU-Habitat se déploie en appui à la réforme
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14 mars 2025
Notre action en 2025 : un tournant stratégique pour un partenariat renforcé
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13 mars 2025
Déclaration du Coordonnateur Résident à l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes 2025
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
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20 mars 2025
Défis de gouvernance foncière : ONU-Habitat se déploie en appui à la réforme
Défis de gouvernance foncière : ONU-Habitat se déploie en appui à la réforme La gestion du foncier en République Démocratique du Congo (RDC) est marquée par des problèmes structurels persistants : conflits fonciers récurrents, insécurité des titres de propriété, absence de cadastre modernisé et difficultés d'accès à la terre, principalement pour les populations vulnérables. Ces obstacles entravent le développement économique et la stabilité sociale du pays, rendant impérative une réforme profonde et durable.Face à ces défis, ONU-Habitat joue un rôle de premier plan en accompagnant la RDC dans l'élaboration et la mise en œuvre d'une politique foncière plus transparente, inclusive et efficace.Le COPIL du PARF 2 : un levier stratégique pour la réforme foncièreLe 12 mars 2025, la 9ᵉ session du Comité de Pilotage (COPIL) du Programme d'Appui à la Mise en Œuvre de la Réforme Foncière en RDC (PARF 2) s'est tenue à Kinshasa. Cette session a permis l’adoption du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2025, fixant, ainsi, les grandes orientations de la réforme pour l'année.Cette rencontre fait suite à la 8ᵉ session du COPIL, tenue en décembre 2024, au cours de laquelle plusieurs recommandations avaient été formulées, notamment :Une implication renforcée du gouvernement congolais dans la mise en œuvre du programme ;L'accélération des activités prioritaires du PARF 2 ;Un plaidoyer pour un appui international accru, illustré par la participation de la Ministre d'État au prochain COPIL du CAFI en Suède.ONU-Habitat : un acteur clé pour une mise en œuvre efficaceL’un des enjeux majeurs de cette 9ᵉ session était l’examen et l’adoption du PTBA 2025 du PARF 2, qui comprend :Une analyse approfondie des recommandations de la session précédente ;La présentation et la validation du PTBA en lien avec les orientations stratégiques du FONAREDD ;L’adoption finale du PTBA 2025 et la définition de recommandations pour une exécution optimale.ONU-Habitat, en tant que partenaire technique, s’engage à accompagner l’exécution de ces actions en assurant un suivi rigoureux et en facilitant la coordination entre les parties prenantes.Une avancée décisive pour la gouvernance foncièreAu terme des débats, le PTBA 2025 a été officiellement adopté, marquant ainsi une avancée notable vers une réforme foncière effective en RDC. Madame la Ministre d'État en charge des Affaires Foncières a souligné l'importance de ce jalon :"La réforme foncière est un levier indispensable pour la sécurisation des investissements, la gestion durable des forêts et la paix sociale en RDC. L’adoption du PTBA 2025 est une étape cruciale qui nous permettra d’accélérer la mise en œuvre des actions prioritaires de cette réforme." a déclaré Mme Acacia Bandubola Perspectives et prochaines étapesL’adoption du PTBA 2025 représente un pas décisif, mais la mise en œuvre effective des actions demeure essentielle pour assurer le succès de la réforme.Dans cette optique, ONU-Habitat continuera d’assurer un appui technique et institutionnel au gouvernement congolais, en veillant à :Un suivi rigoureux des activités planifiées ;Une mobilisation efficace des partenaires techniques et financiers ;Une sensibilisation accrue des parties prenantes sur les enjeux fonciers.La réforme foncière en RDC est une transformation d'envergure qui exige une collaboration étroite et une volonté politique soutenue. Avec l’appui d’ONU-Habitat, le PARF 2 continue de tracer la voie vers une gouvernance foncière plus juste et inclusive, offrant ainsi un cadre sécurisé pour le développement durable du pays., filtered_html
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Histoire
14 mars 2025
Notre action en 2025 : un tournant stratégique pour un partenariat renforcé
Le contexte actuel d’aggravation de la crise dans l’Est du pays, dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu notamment, ainsi que les risques de conflagration au niveau sous-régional, mettent en péril la trajectoire de développement du pays et affectent les populations et les communautés dans les zones concernées. Le Système des Nations Unies est très préoccupé par la situation et demeure aux côtés du gouvernement, dans le cadre de notre partenariat habituel, consacré par le Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD), pour apporter le soutien nécessaire à la mise en œuvre des priorités de développement du pays et à la concrétisation de son ambition d’être un pays solution à la crise climatique et au défi de la transition énergétique mondiale. Dans cette perspective, l’année 2025 marque un moment important car elle est à la fois celle du début d’un nouveau cycle de coopération avec le Gouvernement (2025-2029), et une étape cruciale vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. Forts des enseignements du cycle précédent, d’une analyse approfondie de la situation du pays, et d’une cartographie de la présence et des compétences des Nations Unies en RDC, nous avons une ambition claire : innover et mieux aligner notre soutien aux priorités nationales et aux politiques publiques transformatrices, pour maximiser l’impact sur la trajectoire de développement dans les mois et années à venir.Un Cadre de Coopération restructuré et innovantLe Cadre de Coopération (2025-2029) n’est pas qu’un simple document de référence. Il s’agit d’une feuille de route ambitieuse, co-construite avec le Gouvernement et les partenaires, pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement (PNDS) et sa vision pour l’accélération des objectifs de développement durable (ODD). Ce cadre repose sur quatre axes majeurs :Une croissance économique inclusive pour dynamiser l’emploi et la création de richesses ;Une gouvernance efficace pour renforcer les institutions et l’État de droit ;Un accès élargi aux services sociaux de base pour garantir des conditions de vie dignes à tous ;Une gestion durable des ressources naturelles pour préserver l’environnement et prévenir les conflits.Ces priorités ont également, parmi leurs objectifs, d’amplifier les efforts visant à s’attaquer aux causes sous-jacentes des conflits et des vulnérabilités persistantes notamment la fragilité institutionnelle, les tensions foncières et communautaires, l’exploitation des ressources naturelles ainsi que les flux financiers. Vers une action plus coordonnée et plus efficace Pour maximiser notre impact, nous avons adopté les principes clés suivants :Renforcer notre expertise en matière d’appui-conseil et dialogue politique avec le Gouvernement, notamment dans les domaines de l’efficacité des politiques publiques et de la mobilisation des ressources domestiques ;Améliorer l’approche ‘’One UN’’ en favorisant les synergies entre agences pour une réponse intégrée et cohérente aux priorités nationales ;Contribuer aux efforts visant à s’attaquer aux causes sous-jacentes des conflits, ou nœuds gordiens ;Appuyer à l’échelle l’opérationnalisation du nexus développement/humanitaire/paix ;Créer une plus grande convergence géographique à travers des programmes conjoints et multi-bailleurs ciblant les vulnérabilités multidimensionnelles des populations, la pression sur les ressources naturelles et la paix. Un ancrage territorial renforcé Pour une plus grande cohérence de nos actions et un partenariat renforcé sur le terrain, nous avons également initié, en 2024, un mécanisme de coordination provinciale avec la mise en place de huit Équipes provinciales des Nations Unies, mono ou multi-provinciales.A ce jour, sept équipes sont déjà opérationnelles dans les provinces du Nord Kivu, du Sud Kivu, du Tanganyika, de l’Ituri, du Haut-Katanga (incluant le Haut-Katanga, le Lualaba et le Haut - Lomami), du Kasai Central (incluant le Kasaï, le Kasaï Central, Le Kasaï Oriental, le Lomami et le Sankuru), et de l’Equateur (incluant l’Equateur, le Nord Ubangi, le Sud Ubangi, la Tshuapa et la Mongala). Une équipe provinciale sera également établie dans la Tshopo (couvrant la Tshopo, le Haut Uele et le Bas-Uele). Cette approche vise à maintenir la même dynamique au niveau national qu’en province, se basant sur une planification et des interventions coordonnées, engageant toutes les entités représentées au niveau provincial. Ces équipes faciliteront aussi le dialogue sur le terrain avec les autorités, la société civile et les partenaires techniques et financiers ainsi que le secteur privé.Un engagement renouvelé pour 2025 et au-delàLe succès de ce cadre de coopération repose sur un engagement collectif. Avec le Gouvernement et nos partenaires nationaux, avec l’appui et en pleine coordination et collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers, nous devons accélérer l’action, renforcer l’innovation et adapter nos stratégies aux défis du pays. Notre ambition reste la même : transformer les défis en opportunités et accompagner la RDC vers un avenir plus stable, prospère et inclusif, sans laisser personne de côté. Notre seul objectif est de contribuer efficacement à l’ancrage des conditions propices à un développement durable, inclusif et résilient en RDC. , filtered_html
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13 mars 2025
L’injustice foncière : une arme contre les femmes
ONU-Habitat, à travers ses actions pour la justice foncière, refuse que cette journée se réduise à une simple formalité. L’accès des femmes à la propriété, aux ressources et aux décisions qui façonnent l’avenir est une condition essentielle pour une égalité réelle. Le pagne ne suffit pas. Il est temps d’exiger plus qu’un symbole : des droits, du respect et une justice effective.
La femme vit dans une société qui l’écrase, qui la méprise, qui la considère comme un accessoire, un ventre, une domestique, une éternelle mineure. Une société où son intelligence est suspecte, son ambition est une menace, son succès est une anomalie. Une société où elle donne la vie mais n’a même pas le droit de décider de son propre corps, où elle travaille autant qu’un homme mais touche un salaire inférieur.Ici, quand son mari meurt, on la dépouille. On la chasse de la maison qu’elle a construite, des terres qu’elle a cultivées, des biens qu’elle a accumulés avec lui. Parce qu’elle n’est pas une propriétaire, juste une tolérée. Parce que le système veut qu’elle ne possède rien, qu’elle ne laisse aucune trace, qu’elle soit toujours dépendante de l’autre.Dans ce pays, posséder une terre, c’est posséder un avenir. C’est pouvoir cultiver, entreprendre, transmettre un héritage à ses enfants. Mais combien de femmes en ont réellement le droit ?Les conflits fonciers sont un champ de bataille silencieux où les femmes sont les premières victimes. Quand leur mari meurt, elles sont expulsées, car elles ne sont pas reconnues comme propriétaires.Le véritable pouvoir, il est là : la terre. Sans terre, pas d’indépendance. Sans terre, pas de sécurité. Sans terre, pas d’avenir.On la laisse cultiver, mais on ne lui donne aucun droit dessus. On lui refuse des titres fonciers, on la vole à la première occasion. On lui dit qu’elle doit être "soutenue" par un homme pour posséder un bien, comme si elle était une enfant incapable de gérer ses propres affaires.ONU-Habitat, avec le projet Programme d’appui à la mise en œuvre de la réforme foncière pour la sécurisation des investissements verts, la gestion durable des forêts et la paix sociale en RDC (PARF 2), refuse cette injustice. Il n’y aura pas d’égalité sans justice foncière. Il n’y aura pas de liberté tant que la femme ne pourra pas posséder une terre à son nom, tant qu’elle sera dépendante du bon vouloir des hommes, tant qu’elle devra mendier ce qui lui revient de droit.Les programmes existent. Les réformes sont possibles. Mais rien ne changera si la femme continue à se draper d’un pagne au lieu de revendiquer son droit à la terre, à la richesse, à l’autonomie. Lorsqu’il est question d’égalité des sexes, certains perçoivent cela comme une menace, comme une tentative de les détrôner, de les humilier ou de les castrer symboliquement. Pourtant, revendiquer l’égalité ne signifie pas prendre la place de l’autre, mais bien reconquérir la sienne. Il s’agit d’avoir les mêmes droits, d’accéder aux mêmes ressources, de bénéficier des mêmes opportunités et d’être protégés de manière équitable.C’est maintenant qu’il faut briser les chaînes. Pas demain, pas plus tard, pas dans une autre vie. Maintenant !, filtered_html
La femme vit dans une société qui l’écrase, qui la méprise, qui la considère comme un accessoire, un ventre, une domestique, une éternelle mineure. Une société où son intelligence est suspecte, son ambition est une menace, son succès est une anomalie. Une société où elle donne la vie mais n’a même pas le droit de décider de son propre corps, où elle travaille autant qu’un homme mais touche un salaire inférieur.Ici, quand son mari meurt, on la dépouille. On la chasse de la maison qu’elle a construite, des terres qu’elle a cultivées, des biens qu’elle a accumulés avec lui. Parce qu’elle n’est pas une propriétaire, juste une tolérée. Parce que le système veut qu’elle ne possède rien, qu’elle ne laisse aucune trace, qu’elle soit toujours dépendante de l’autre.Dans ce pays, posséder une terre, c’est posséder un avenir. C’est pouvoir cultiver, entreprendre, transmettre un héritage à ses enfants. Mais combien de femmes en ont réellement le droit ?Les conflits fonciers sont un champ de bataille silencieux où les femmes sont les premières victimes. Quand leur mari meurt, elles sont expulsées, car elles ne sont pas reconnues comme propriétaires.Le véritable pouvoir, il est là : la terre. Sans terre, pas d’indépendance. Sans terre, pas de sécurité. Sans terre, pas d’avenir.On la laisse cultiver, mais on ne lui donne aucun droit dessus. On lui refuse des titres fonciers, on la vole à la première occasion. On lui dit qu’elle doit être "soutenue" par un homme pour posséder un bien, comme si elle était une enfant incapable de gérer ses propres affaires.ONU-Habitat, avec le projet Programme d’appui à la mise en œuvre de la réforme foncière pour la sécurisation des investissements verts, la gestion durable des forêts et la paix sociale en RDC (PARF 2), refuse cette injustice. Il n’y aura pas d’égalité sans justice foncière. Il n’y aura pas de liberté tant que la femme ne pourra pas posséder une terre à son nom, tant qu’elle sera dépendante du bon vouloir des hommes, tant qu’elle devra mendier ce qui lui revient de droit.Les programmes existent. Les réformes sont possibles. Mais rien ne changera si la femme continue à se draper d’un pagne au lieu de revendiquer son droit à la terre, à la richesse, à l’autonomie. Lorsqu’il est question d’égalité des sexes, certains perçoivent cela comme une menace, comme une tentative de les détrôner, de les humilier ou de les castrer symboliquement. Pourtant, revendiquer l’égalité ne signifie pas prendre la place de l’autre, mais bien reconquérir la sienne. Il s’agit d’avoir les mêmes droits, d’accéder aux mêmes ressources, de bénéficier des mêmes opportunités et d’être protégés de manière équitable.C’est maintenant qu’il faut briser les chaînes. Pas demain, pas plus tard, pas dans une autre vie. Maintenant !, filtered_html
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05 mars 2025
Kimbaseke : un projet pilote pour une police au service des citoyens
Dans un monde où la sécurité urbaine constituera un pilier fondamental de la stabilité et du développement, l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) renouvellera sa confiance en UN-Habitat à travers le Projet d’Appui à la Professionnalisation de la Police pour la Population et la Paix (P4P). Ce projet, qui sera financé à hauteur de 90 000 USD sur trois mois, illustrera une collaboration efficace entre un bailleur de fonds engagé et une agence onusienne expérimentée, déterminés à promouvoir une police nationale plus professionnelle, proche des citoyens et ancrée dans une approche de gouvernance participative.Mis en œuvre dans la commune dynamique de Kimbaseke (Est de Ville de Kinshasa), ce programme ambitionnera de renforcer la confiance entre les forces de l’ordre et la population, tout en favorisant des solutions durables pour la stabilité locale. Il s’inscrira dans une vision intégrée qui, au-delà de la professionnalisation de la Police Nationale Congolaise (PNC), cherchera à améliorer les conditions de vie des habitants et à bâtir un environnement urbain sécurisé, inclusif et résilient.Une initiative au service de la population et de la sécuritéLancé avec l’appui de la JICA, ce projet s’inscrira dans une dynamique de renforcement de la confiance entre la police et la population. En mettant l’accent sur la formation des forces de l’ordre et sur des solutions adaptées aux besoins des communautés locales, UN-Habitat et ses partenaires entendront instaurer un climat plus serein et propice au développement durable.Un modèle de collaboration efficaceCe projet illustrera une coopération réussie entre une agence de développement internationale et un organisme des Nations Unies. UN-Habitat, reconnu pour son expertise en urbanisme et en gouvernance locale, assurera la mise en œuvre du projet avec une méthodologie rigoureuse et une gestion transparente conforme aux standards des Nations Unies.Les réunions hebdomadaires de coordination, menées en collaboration avec la PNC et les différents partenaires, garantiront un suivi efficace et une adaptation continue des actions sur le terrain. UN-Habitat participera également aux réunions de la réforme de la PNC, ce qui permettra une synergie avec les autres interventions en cours.Pourquoi poursuivre et renforcer ce partenariat ?Avec 90 000 USD mobilisés pour cette première phase de trois mois, JICA témoignera d’un engagement concret en faveur de la paix et du développement en RDC. Cependant, pour garantir un impact durable, il sera nécessaire d’étendre et de prolonger cette initiative.En effet, la professionnalisation de la police et l’amélioration des infrastructures locales ne pourront être atteintes en seulement trois mois. Une implication continue et un financement supplémentaire permettront de capitaliser sur les acquis du projet et d’ancrer des transformations pérennes dans la commune de Kimbaseke.Un appel aux partenaires et aux autorités nationalesCe projet devra également servir de modèle pour d’autres bailleurs de fonds et institutions gouvernementales. La stabilité urbaine et la gouvernance locale constitueront des enjeux majeurs en RDC, et le soutien aux initiatives telles que celle menée par JICA et UN-Habitat représentera un levier essentiel pour un développement inclusif et sécurisé.L’implication des autorités nationales et des partenaires internationaux sera cruciale pour pérenniser et élargir l’impact du projet. Il sera donc temps de renforcer cet élan et d’encourager une mobilisation accrue pour accompagner la commune de Kimbaseke vers un avenir plus sûr et plus prospère., filtered_html
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Histoire
14 février 2025
La pisciculture au Maniema : améliorer le rendement et préserver les espèces locales.
La province du Maniema, nichée au centre-est de la République Démocratique du Congo, est un véritable paradoxe. Avec ses terres fertiles prêtes à accueillir l’agriculture et la pisciculture, la région fait face à une insécurité alimentaire et nutritionnelle alarmante. En dépit de ses potentialités agricoles, le Maniema souffre d'un enclavement qui engendre une malnutrition aiguë. Pourtant, l'écosystème local aurait pu soutenir une production piscicole abondante.Un écosystème propice au ClariasLe Maniema se distingue par ses conditions idéales pour l'élevage du Clarias gariepinus, communément connu sous le nom de poisson-chat africain. Ce poisson est prisé pour sa croissance rapide et ses remarquables qualités nutritionnelles. Cependant, plusieurs défis limitent la production piscicole dans la région : des étangs mal construits, des souches de poisson souvent dégénérées et un accès limité à des écloseries modernes. Actuellement, la reproduction du Clarias s’effectue dans des milieux naturels non contrôlés, où les poissons adultes se nourrissent de leurs propres alevins, entraînant une diminution des rendements.Le PADRIR en actionPour remédier à cette situation, le FIDA, par son Programme d’Appui au Développement Rural Inclusif et Résilient (PADRIR) a mis en place une formation sur l’insémination artificielle des Clarias, visant à renforcer les compétences des pisciculteurs du Maniema. Cette formation, qui s’est déroulée à Kindu, a réuni 15 participants, incluant des techniciens du Service National de Développement de la Pêche et d’Aquaculture (SENADEPA) ainsi que des pisciculteurs locaux, parmi lesquels trois femmes et huit jeunes.L’objectif principal de cette initiative est de maîtriser la reproduction des Clarias pour augmenter les rendements tout en préservant les espèces locales. Les participants ont ainsi acquis des compétences techniques sur l'insémination artificielle, en apprenant à utiliser des techniques de stimulation hormonale et de fécondation manuelle. Les femelles ont été traitées avec de l’Ovaprime, un produit hormonal déclencheur de la ponte, tandis que les mâles ont été préparés pour la collecte de leurs gonades. Après fécondation, les œufs ont été transférés dans des bacs spécifiques afin de contrôler leur développement et prévenir la prédation des alevins par des adultes.Résultats encouragementsLes premiers essais ont été très prometteurs. En utilisant seulement trois géniteurs (un mâle et deux femelles), les participants ont pu produire environ 10 000 alevins, révélant ainsi l’efficacité de cette méthode. Ces résultats offrent de nouvelles perspectives pour la pisciculture au Maniema, permettant aux pisciculteurs de produire leurs propres alevins et réduisant ainsi leur dépendance à l’importation.Ir Kilingiti Bilonga, membre de la ferme agro-pastorale et piscicole Shalom, a exprimé son enthousiasme : "Les compétences acquises nous permettront d’augmenter notre production et nos revenus. Nous n’aurons plus besoin d’acheter des alevins, puisque nous pourrons les produire nous-mêmes." La ferme Shalom, qui regroupe 72 ménages, attend également avec impatience les retombées de cette initiative.Vers une pisciculture durableL'insémination artificielle des Clarias représente ainsi une solution durable et rentable pour les pisciculteurs du Maniema. Cette technique leur offre un meilleur contrôle sur la reproduction du poisson, favorisant une production significative tout en préservant l'écosystème local. Elle pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre l'insécurité alimentaire et contribuer à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales.Cependant, le PADRIR souligne que l’implémentation de cette technique nécessite des investissements en matériel et un suivi rigoureux pour garantir la qualité de la reproduction et écarter les risques de contamination. La mise en place de projets pilotes est essentielle pour capitaliser sur les expériences acquises et transmettre ces savoir-faire à un plus large public.Cette initiative pourrait devenir un levier clé pour le développement de la pisciculture au Maniema, transformant cette province à fort potentiel en un modèle de durabilité et d'autosuffisance alimentaire., filtered_html
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Communiqué de presse
27 février 2025
Lancement du plan de réponse humanitaire 2025
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la communauté humanitaire lancent ce jour le Plan de réponse aux besoins humanitaires 2025, afin de mobiliser 2,54 milliards de dollars. Cette enveloppe est cruciale pour fournir une aide vitale à 11 millions de personnes – dont 7,8 millions de déplacés internes, l’un des niveaux les plus élevés au monde – parmi les 21,2 millions de Congolais affectés par des crises multiples : conflits armés, catastrophes naturelles et épidémies.Le lancement du Plan de réponse aux besoins humanitaires pour la RDC intervient dans un contexte particulier de polycrise multidimensionnelle d’une ampleur inédite, qui combine trois éléments déstabilisateurs majeurs : d’une part une spirale de violence qui s’étend de l’Ituri au Tanganyika ; d’autre part la présence d’une autorité de facto dans des zones clés du Nord-Kivu et du Sud-Kivu – deux provinces où les besoins humanitaires sont très importants ; et enfin une crise majeure du financement de la réponse humanitaire. « Tous les signaux d’alerte sont au rouge. Mais même face à ces défis énormes, l’action humanitaire démontre chaque jour son efficacité pour sauver des vies. Notre seule mission est de porter assistance aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent. Nous devons nous adapter pour continuer à fournir cette aide vitale, sans jamais compromettre les principes fondamentaux qui guident l’action humanitaire : neutralité, impartialité, indépendance et humanité », déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur humanitaire en RDC. En 2025, la réponse humanitaire vise à satisfaire les besoins les plus urgents et à alléger les souffrances des personnes affectées en apportant une assistance rapide, efficace et adaptée aux contextes les plus critiques. Le plan prévoit, par exemple, de prendre en charge 1,5 million d’enfants souffrant de malnutrition aiguë, de garantir l’accès à l’eau potable pour cinq millions de personnes, et de lutter contre des épidémies telles que le choléra, la rougeole et le Mpox. Parallèlement, le plan soutiendra le retour des familles déplacées, la relance des moyens de subsistance, et la préparation aux chocs climatiques. Dans un contexte marqué par des violences extrêmes, la protection des civils et des plus vulnérables, tels que les femmes et les enfants, restera une priorité absolue dans toutes les interventions. Cependant, la forte diminution des contributions met en péril l’aide humanitaire. En 2024, grâce à un financement record de 1,3 milliard de dollars, 7,1 millions de personnes ont pu bénéficier d’une assistance humanitaire. En 2024, la contribution des États-Unis d’Amérique, l’un des principaux bailleurs de l’aide humanitaire, a couvert 70 % du financement du plan de réponse humanitaire en RDC. "Nous sommes à un moment charnière. Sans une mobilisation internationale accrue, les besoins humanitaires exploseront, la stabilité régionale sera davantage menacée, et notre capacité d’intervention sera gravement compromise », souligne M. Lemarquis.La communauté humanitaire appelle le Gouvernement congolais, la communauté internationale, et les partenaires humanitaires nationaux et internationaux à un sursaut collectif pour, ensemble, mettre en œuvre ce plan de réponse avec les moyens, les accès et les soutiens nécessaires. « L’assistance humanitaire est essentielle pour sauver des vies. Toutefois, elle n’est pas la solution. Les véritables solutions sont avant tout politiques et résident dans des actions ciblées et durables pour s’attaquer aux causes profondes des conflits », rappelle M. Lemarquis., filtered_html
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Communiqué de presse
06 décembre 2024
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo signent le nouveau cadre de coopération pour le cycle 2025 – 2029
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Son Excellence Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, ont signé vendredi, à Kinshasa, le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable pour les cinq prochaines années, couvrant la période 2025 – 2029. Cette signature est intervenue après validation conjointe du contenu de ce document stratégique, reprenant les priorités des Nations Unies en appui à celles du Gouvernement. ‘‘Le Cadre de Coopération que nous signons aujourd’hui est bien plus qu’un document. C’est une feuille de route ambitieuse, co-construite avec toutes les parties prenantes, pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable’’ a précisé M. Bruno Lemarquis. Le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable s’articule autour de 4 axes d’interventions, définis en lien avec les domaines prioritaires du Plan National Stratégique de développement (PNSD). Ces quatre axes portent sur : La croissance économique inclusive durable, tirée par une économie plus diversifiée, génératrice d’opportunités d’emplois et de revenus décents (plus particulièrement pour les populations les plus vulnérables) et d’effets sur l’inclusion sociale et territoriale La gouvernance efficace, Etat de droit et protection des populations au service d’un développement inclusif et d’une paix durable en RDCL’accès aux services sociaux de base de qualité, de protection sociale inclusive et renforcement des capacités pour tous et plus particulièrement pour les plus vulnérables, pour leurs besoins de résilience, de solutions durables et de développementLa gestion durable des ressources naturelles, protection des écosystèmes et gouvernance environnementale efficace et transparente‘’La grande innovation du nouveau cadre de coopération est d’orienter les interventions vers l’appui aux politiques et aux réformes à caractère réellement transformateur, y compris à travers des interventions visant à s’attaquer à certaines des causes sous-jacentes des conflits, avec une logique de convergence. Cette logique vise à renforcer les synergies et la complémentarité de l’expertise de nos agences, fonds et programmes dans le cadre de la mise en œuvre de certains programmes pour plus d’impact.’’ a précisé le Coordonnateur résident. ‘’Ce partenariat tombe à point nommé puisque le Système des Nations Unies va accompagner les efforts de notre pays pour atteindre les ODD qui ont été mis en mal par plusieurs facteurs tant endogènes qu’exogènes. C’est dans ce contexte que le Gouvernement de la RDC, à travers cet accord de partenariat, ambitionne de jeter les bases d’un développement socioéconomique harmonieux et inclusif pour construire une économie diversifiée à croissance inclusive qui intègre une dimension humaine et ne laisse personne de côté, en particulier les groupes vulnérables.’’ a déclaré la Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner. Présidant cette cérémonie de signature, le Vice-premier, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a souligné, qu’‘’Adoptant une approche inclusive, intégrée et multisectorielle, en phase avec l’action du Gouvernement, ce Cadre de coopération a donc été agréé pour renforcer les capacités gouvernementales dans la mise en œuvre de réponses à la fois immédiates et structurelles, vis-à-vis des défis énumérés. Il offre une réelle opportunité de renforcer la coopération existante en matière de développement à travers des actions davantage concrètes et bien plus efficaces.’’ L’équipe de pays des NU est composée de 23 Entités (Fonds, Programmes, Agences et Mission de maintien de la paix) des Nations Unies résidentes en RDC. Au total 29 entités (dont 3 institutions résidentes apparentées et 3 agences non-résidentes) ont des interventions dans le pays., filtered_html
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Communiqué de presse
23 août 2024
Le gouvernement congolais, les Nations Unies et les partenaires s’engagent à contribuer au financement de la Feuille de route de la Transition au Sud- Kivu
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les Nations Unies saluent la tenue de l’atelier d’alignement des contributions au financement de la Feuille de route relative au désengagement de la Mission de Stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) qui a eu lieu à Bukavu du 13 au 14 août. Cet atelier marque une étape importante dans la consolidation de la transition du transfert de responsabilités au Gouvernement au Sud-Kivu conformément aux résolutions 2717 (2023) et 2746 (2024).L’Equipe Provinciale Intégré de Transition (EPIT) a élaboré cette feuille de route en 2024 afin d’identifier les activités clés à mener par le gouvernement pour assurer le transfert réussi des tâches de la MONUSCO dans le contexte de son désengagement. La feuille de route, chiffrée à 57 millions de dollars américains, a été validée au niveau national conjointement par le gouvernement et la MONUSCO en juin 2024.Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide, M. Guylain Nyembo et le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire du Système des Nations Unies en RDC, M. Bruno Lemarquis, ont participé en visioconférence au lancement de l’atelier depuis Kinshasa. Dans son allocution, le Vice-Premier Ministre a salué l’initiative de cet atelier d’alignement qui se veut une réponse aux défis relevés par le Rapport Conjoint relatif à la réalisation de la première phase du plan de désengagement de la MONUSCO. Il a également annoncé l’engagement du Gouvernement à mobiliser un peu plus de 50% du budget total attendu, soit un montant de 30 000 000 de dollars américains dont la répartition sera à considérer dans le cadre des travaux du Secrétariat Technique. Pour le reste des ressources nécessaires pour la feuille de route, le gouvernement est engagé à mobiliser les fonds nécessaires soit directement soit à travers ses partenaires.Pour sa part, M. Lemarquis a déclaré que les Nations Unies ont développé un plan d’appui qui visera surtout au renforcement des capacités des entités étatiques concernées. ''Je voudrais particulièrement souligner et saluer chaleureusement le travail mené par le système des Nations Unies afin de concrétiser leur contribution à la mise en œuvre de la Feuille de Route par le biais du Plan d’appui des Nations Unies à la transition au Sud-Kivu, qui s’élève à 23 millions de dollars'' a dit M. Lemarquis. M. Lemarquis a ajouté que le système des Nations Unies est en train d'identifier et de mobiliser les ressources nécessaires à son plan d'appui.De son côté le gouverneur du Sud Kivu, M. Jean Jacques Purusi a chiffré la contribution de la province à près de 2,5 millions de dollars dont 1,5 millions déjà dépensés en termes de contribution dans le renforcement de la présence des Forces de Défense et de Sécurité notamment dans les bases anciennement occupées par la MONUSCO, le paiement de loyers des terrains des particuliers repris par le gouvernement, la prise en charge de la ration alimentaire des éléments déployés, le renforcement de l’autorité de l’Etat de droit par l’organisation des chambres foraines, la dotation des bureaux au PDDRCS, la réhabilitation des routes d’accès aux points chauds, la construction des quais et autres.Au cours des travaux dans les quatre groupes de l’EPIT, plusieurs partenaires techniques et financiers et les ONG internationales ont démontré, à travers certaines activités prioritaires, leur intérêt à y participer pour la mise en œuvre de la feuille de route. Le processus pour confirmer les partenaires et les ressources disponibles pour la feuille de route se poursuivront., filtered_html
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Communiqué de presse
25 juin 2024
La MONUSCO ferme son Bureau du Sud Kivu après plus de 20 ans de service
La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé aujourd'hui son bureau de Bukavu, centre névralgique de ses opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, lors d'un événement de haut niveau. Le 30 juin, comme convenu avec le gouvernement de la RDC, la Mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays.La Représentante Spéciale du Secrétaire Général (RSSG) en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Jean-Jacques Purusi ainsi que d'autres représentants des Nations Unies et du gouvernement de la RDC, ont participé à la cérémonie de clôture. Au cours de cet événement, la MONUSCO a fait don d'actifs d'une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. La Mission a également transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d'Uvira, d'une valeur de 1,5 million de dollars. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu à Kavumu à 32 km de Bukavu.« Cela a été un immense effort conjoint avec le gouvernement de la RDC. Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, le retrait des troupes et des équipements s'est déroulé de manière ordonnée et, malgré les contraintes de temps, la première phase a été largement réussie », a déclaré Mme Keita. « C'est l'aube d'une nouvelle ère pour la province. Assurer la paix et protéger les civils est désormais entièrement entre les mains des autorités congolaises, qui assument cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les leaders locaux, avec le soutien des agences, fonds et programmes des Nations unies qui poursuivent la mise en œuvre de leurs mandats respectifs. »Au cours de son désengagement du Sud-Kivu, entamé en janvier 2024, la MONUSCO a transféré aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait cessé ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera finalisé dans les semaines à venir.Depuis 2002, la présence de la MONUSCO au Sud-Kivu a permis d'assurer une protection physique directe à près de trois millions de personnes et de soutenir les FARDC par le biais d'opérations conjointes, de patrouilles, de renforcement des capacités et d'évacuations médicales. La Mission a contribué à la mise en place de dizaines de comités de protection locaux et de réseaux d'alerte civils. Elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités de la RDC et les communautés locales pour s'attaquer aux causes profondes du conflit en encourageant le dialogue et la cohésion sociale, en développant les infrastructures, en améliorant la situation des droits de l'homme et en renforçant les capacités de la police, de la justice et des systèmes pénitentiaires dans la province. Au cours des vingt dernières années, la MONUSCO a aidé à démobiliser plus de 4 600 combattants et enfants associés à des groupes armés et a collecté et détruit plus de 44 000 munitions et explosifs. La Mission a joué un rôle central dans de multiples cycles électoraux, transportant 30 000 kg de matériel électoral dans les circonscriptions électorales du Sud-Kivu lors des élections présidentielles de l'année dernière. « Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité au Sud-Kivu. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude. Je rends hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions », a déclaré Mme Keita. « Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu. »A partir du 1er juillet 2024, une équipe résiduelle de 34 civils restera au Sud-Kivu pour aider les agences, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir les réseaux d'alerte communautaire, la protection des enfants et le dialogue avec les communautés. Le gouvernement de la RDC, la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi que les représentants des ONG internationales et de la société civile ont élaboré une feuille de route provinciale pour faciliter le transfert des responsabilités de la MONUSCO au gouvernement, avec le soutien d'autres partenaires. Cela permettra de s'assurer que les progrès réalisés pendant la présence de la MONUSCO seront préservés après le départ de la Mission. , filtered_html
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Communiqué de presse
10 mai 2024
Les Nations Unies alertent sur la situation des enfants, filles et femmes victimes des bombardements dans les camps des déplacés au Nord-Kivu
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) condamnent fermement les bombardements survenus le vendredi 3 mai 2024 dans les camps des déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. Ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées. Les explosions de bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbé l’assistance humanitaire et augmenté la détresse parmi les personnes déplacées. Les personnes les plus touchées sont des enfants, des filles et femmes exposées à des risques accrus de violence sexuelle et de traumatismes. Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, les deux agences travaillent main dans la main.« Nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales », a déclaré Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC. Dans ce contexte où les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables, « UNFPA poursuit la fourniture des services en santé sexuelle et reproductive, de prévention et prise en charge des violences basées sur le genre et de protection contre les abus et exploitations sexuels » d’après Mme Suzanne Mandong, Représentante a.i de UNFPA en RDCLes efforts conjoints de l’OMS, de UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes de violences basées sur le genre. Les besoins complémentaires urgents dans les zones affectées sont les suivants :L’amélioration des installations sanitaires, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour assurer des conditions de soins adéquates et prévenir la propagation de maladies ;Le renforcement de la sécurité dans les camps pour veiller à la protection des populations vulnérables contre les menaces telles que la violence, l’exploitation et les attaques extérieures ; La collaboration avec les autorités locales pour garantir l’accès humanitaire et établir des partenariats efficaces pour coordonner les efforts d’aide aux communautés. Compatissant à la douleur des victimes de ces attaques, les deux agences renforcent également les mécanismes de redevabilité envers les populations affectées, à travers la promotion de la sécurité et du bien-être des enfants, filles et femmes dans les zones touchées. L’OMS et l’UNFPA restent engagées à défendre et protéger les droits humains, en mettant particulièrement l’accent sur l’accès universel aux soins de santé pour tous. ------------------------------------Note aux rédacteurs : En 2023, la République démocratique du Congo (RDC) a été confrontée à des défis humanitaires majeurs, notamment une insécurité alimentaire touchant plus de 25,4 millions de personnes, dont plus de 800 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. En termes de déplacements, près de 10 millions de personnes étaient déplacées, dont 525 000 réfugiés, 6,46 millions de déplacés internes, et 2,96 millions de retournés. La situation sécuritaire a également continué à se détériorer, avec des affrontements violents ayant entraîné le déplacement de plus de 300 000 personnes entre septembre et novembre 2023. Malgré les efforts humanitaires déployés, l’accès à l’aide reste entravé par les conflits armés et les actes de violence contre le personnel et les biens humanitaires. , filtered_html
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