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08 mars 2023
Un ''camp de codage'' annoncé en faveur des femmes pour leur intégration dans le secteur technologique
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22 février 2023
Programme conjoint d’appui à la réforme de la justice : des avancées significatives enregistrées dans l’amélioration de l’accès à la justice
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16 février 2023
Mise en œuvre du cadre de coopération pour le développement durable : des réalisations notables enregistrées en 2022
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
Histoire
08 mars 2023
Un ''camp de codage'' annoncé en faveur des femmes pour leur intégration dans le secteur technologique
À l'occasion de la Journée Internationale des Femmes, nous honorons la force, la résilience, l'ambition et le courage de toutes les femmes et les filles en RDC, ainsi que leur pouvoir d'apporter d'immenses changements et de mener les dialogues de paix.
Néanmoins, c'est aussi l'occasion de reconnaître le chemin escarpé qu'il nous reste à parcourir pour parvenir à l'égalité des sexes. Les femmes, à travers la RDC, continuent d'être victimes de marginalisation, de violence, d'injustice structurelle, de violations de l'autonomie corporelle et sont les premières touchées en temps de crise et de conflit.
Les secteurs technologiques et scientifiques n'échappent pas à cette tendance. Les femmes continuent de représenter moins du tiers des personnes travaillant dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques au niveau mondial. Elles ont également beaucoup moins accès à l’Internet que les hommes et sont souvent victimes de violence en ligne.
Les femmes et les filles sont des actrices du changement. Elles méritent un espace sûr et équitable dans la technologie et la science. Le numérique peut être un moyen pour elles de connaître leurs droits, d'accéder à l'éducation et de devenir autonomes pour réaliser leurs aspirations.
Comme l'a dit Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU, lors de son discours du 8 mars : « Investir en faveur des femmes bénéficie à l'ensemble des personnes, des communautés et des pays ». Il en résulte des économies plus fortes, des solutions plus innovantes aux problèmes de la société et des réponses plus inclusives qui tiennent compte des besoins des minorités.
L'ONU en RDC s'engage ainsi à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM). De nombreuses initiatives ont été entreprises par les agences onusiennes pour renforcer le rôle et les compétences des femmes dans le monde numérique. A titre d’exemple l’ONU appuie un projet de développement des micros, petites et moyennes entreprises sur la digitalisation de la diffusion des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. L’objectif étant d’assurer une divulgation plus rapide et plus large des droits des femmes. C’est dans cette perspective que, du 13 au 24 mars, nous organiserons un « Village numérique », dont l'activité phare sera un « camp de codage » pour les jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans. Il va s’agir d’un atelier pour doter les participantes d’outils nécessaires du secteur technologique.
En plus des nombreux efforts fournis dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, nous saluons les efforts entrepris par le Gouvernement de la RDC à travers notamment la promulgation le 29 décembre 2022 de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
L’engagement du Système des Nations Unies à parvenir à l'égalité des sexes est inébranlable, et faire progresser l'accès des femmes aux STEM est un pilier essentiel pour atteindre l'ODD 5.
Le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme.
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Histoire
22 février 2023
Programme conjoint d’appui à la réforme de la justice : des avancées significatives enregistrées dans l’amélioration de l’accès à la justice
Sous la coprésidence de la ministre de la Justice et du Coordonnateur résident, cette réunion a aussi connu la participation des représentants du Conseil supérieur de la magistrature, des hautes institutions de la justice civile et militaire, de la Police nationale congolaise et du corps diplomatique. Ce programme de quatre ans (2020-2024) soutient la mise en œuvre de la Politique nationale de réforme de la Justice (2017-2026) au niveau national et provincial.
Les travaux du comité de pilotage ont porté sur la présentation des résultats atteints en 2022 dans les domaines de la police, de la justice et des prisons, ainsi que du plan de travail pour 2023 et sa validation.
Les résultats atteints, au cours de l’année 2022, deuxième année de mise en œuvre du programme, démontrent beaucoup d’avancées vers l’amélioration des services judiciaires et de l’accès à la justice, conformément aux objectifs du programme.
Dans le domaine de la promotion de l’auto-suffisance alimentaire des établissements pénitentiaires et réinsertion socio - économique et professionnelle des personnes détenues, le programme a soutenu le développement de fermes agricoles, l’acquisition d’engins et d’outils agricoles, des équipements de boulangerie, pâtisserie, savonnerie et menuiserie dans trois établissements pénitentiaires à Kananga, Goma et Luzumu. Ces projets ont été mis en œuvre dans le but d’apporter une réponse aux défis liés à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition des détenus. Des filières de formation dans les trois établissements pénitentiaires précités ont également été créées en vue d’offrir aux personnes détenues une perspective de réinsertion socioéconomique et professionnelle durable.
L’appui à la digitalisation des structures de la chaîne pénale a contribué à la mise en place d’un système de gestion des effectifs au niveau du Conseil Supérieur de la Magistrature de même qu’un système de gestion des activités judiciaires dans 19 juridictions et 19 offices. A ce jour, 10.247 dossiers de personnes détenues ont été encodés à la prison Centrale de Makala et 10.089 dossiers à la Prison Militaire de Ndolo grâce à la mise en place d’un système de gestion des détentions dans les établissements pénitentiaires avec une application mobile pour la transmission des rapports statistiques au niveau national dans quatre établissements pénitentiaires à Lubumbashi, Matadi et Kinshasa (Ndolo et Makala). Le système de gestion du casier judiciaire de la direction de l’identité judiciaire et du fichier central de la police nationale congolaise nouvellement mis en place a permis de recodifier et d’encoder 7 559 fiches manuelles de personnes condamnées.
Le programme appuie aussi l’amélioration de l’offre de justice à travers la mise à disposition de nouveaux bâtiments, équipements et outils numériques innovants dans les sites d’exécution, notamment dans le Tanganyika, le Kasai Central, le Nord-Kivu et à Kinshasa. Dans le cadre de l’amélioration de l’accès à la justice des groupes vulnérables, des audiences foraines organisées à Kongolo, Manono, Kabalo et Moba ont permis le traitement de 111 dossiers impliquant 156 prévenus, dont 4 femmes. Il y a eu également 138 prévenus condamnés dont 3 femmes, 11 prévenus acquittés dont 1 femme et 7 dossiers renvoyés au Tribunal pour enfants. Huit avocats ont assuré l’assistance judiciaire gratuite des prévenus ainsi que des parties civiles durant ces audiences.
En outre, 500 acteurs de la chaîne pénale dont 60 femmes ont été bénéficié d’un renforcement des capacités et 15 projets de construction d’infrastructures judiciaires ont été initiés au Tanganyika, au Kasaï central et au Nord Kivu. Dans le cadre de l’appui à la lutte contre l’impunité, 34 cas de crimes graves ont été priorisés au Nord et au Sud Kivu.
Le programme a aussi apporté un appui institutionnel par l’enrichissement du fonds documentaire de la Cour Constitutionnel, du Conseil Supérieur de la Magistrature et de l'Institut nation de formation judiciaire (INAFORJ) par le don de plusieurs ouvrages ainsi que de 43 kits informatiques.
Pour 2023, à une année de sa fin, le programme va se poursuivre sur ses quatre axes visant à améliorer le pilotage de la réforme, la redevabilité, l’offre et la demande de justice pour renforcer les acquis et surtout favoriser un meilleur accès à la justice à travers le soutien à la mise en place d’un système judiciaire efficace et efficient.
Le Coordonnateur résident, Bruno Lemarquis, a suggéré que le programme se concentre davantage sur l'impact de ses activités, assure la durabilité des efforts et soit ambitieux sur le plan programmatique, compte tenu de la transition de la MONUSCO. La Ministre de la Justice, Rose Mutombo, a souligné l'importance d'une bonne communication entre les partenaires pour la réussite du programme en 2023.
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Histoire
16 février 2023
Mise en œuvre du cadre de coopération pour le développement durable : des réalisations notables enregistrées en 2022
Le Gouvernement, les bailleurs de fonds ainsi que l’Equipe de pays du Système des Nations Unies ont validé les résultats du cadre de coopération enregistrés en 2022. La revue annuelle y relative s’est tenue le 14 février 2023 à Kinshasa.
Du18 au 20 janvier, les experts techniques du Gouvernement, de la Société Civile, du Secteur privé et ceux du Système des Nations Unies se sont réunis pour évaluer ces résultats, conformément au plan de travail conjoint élaboré en début d’année. Ce travail a permis de passer en revue les actions entreprises durant l’année 2022 à travers une analyse des progrès réalisés, des forces, des faiblesses, des défis et des contraintes en rapport avec les trois axes du cadre de coopération :
Consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie ;
Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection et gestion durable des ressources naturelles
Accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire.
Plusieurs indicateurs au vert
Les résultats enregistrés par les groupes ad hoc ont démontré qu’au cours de l’année 2022, la plupart des indicateurs ont été atteints à au moins 60 pour cent, et certaines cibles ont même été dépassées.
En termes des résultats, reprenons, par exemple, sur les 59 prévus, 48 structures intervenant dans la chaine pénale ont été dotés de capacités techniques, de nouveaux bâtiments et outils numériques innovants afin d’améliorer l’offre et la demande dans le domaine de la justice. On note pour l’enregistrement des naissances, , 1 468 184 enfants (751 099 filles et 717 085 garçons) de moins de 5 ans pour lesquels les naissances ont été enregistrées à l’état civil, pour une cible de 1 351 337 enfants. Notons aussi que 87 323 victimes de violences sexuelles basées sur le genre qui ont bénéficié d’une prise en charge psychologique et médicale ainsi que de la réinsertion économique ou scolaire
Les autres résultats, dans d’autres secteurs sont, entre autres, 69,5 km de routes de desserte agricole réhabilitées et facilitant l’accès au marché dans les provinces du Nord Kivu, du Sud Kivu, du Kasai et du Tanganyika. Il y a aussi la dotation de 17 provinces de plans de développement provinciaux et de 6 Entités Territoriales Décentralisées dotées de Plans de Développement Locaux.
Il se dégage aussi quelques résultats faibles. C’est le cas, par exemple, de l’assistance judiciaire et l’accompagnement juridique des survivants de violences sexuelles basées sur le genre où seulement 2 477 survivants ont pu bénéficier de services sur les 18 194 bénéficiaires projetés. Mentionnons aussi ce résultat à améliorer pour ce qui est de la publication des rapports périodiques aux standards internationaux sur la mise en œuvre des instruments juridiques de protection, avec seulement 6 publications sur les 24 prévues.
Par ailleurs, seulement 6,24 millions de personnes affectées par des crises humanitaires ont reçu de l’assistance contre 15,9 millions projetées.
Moins de ressources mobilisées
Bien que des réalisations importantes ont pu être observées, la mobilisation des ressources financières reste un défi énorme en ce sens ou près de la moitié des besoins exprimés dans les budgets n’ont pas pu être réalisé, d’où l’appel renouvelé aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent la RDC dans le chemin des Objectifs de développement Durable (ODD).
Le Système des Nations Unies a investi, environ 1,2 milliard de dollars pour atteindre ces résultats tout au long de l’année 2022.
Accroître la coordination de la mise en œuvre des interventions
Il y a nécessité d’accroître la mobilisation des ressources en vue d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable. C’est fort de cet objectif que le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies Bruno Lemarquis pense qu’il faudra améliorer les partenariats et les politiques pour un impact accru dans la mise en œuvre et l’accélération des ODD.
M. Lemarquis soutient également que les Nations Unies et les partenaires techniques et financiers pourraient encore améliorer les mécanismes de coordination interne et externe pour plus d’efficacité, de complémentarité et de cohérence des interventions, mais aussi un meilleur alignement avec les priorités politiques nationales.
Outil important dans la mise en œuvre du plan cadre de coopération, le Gouvernement congolais annonce la redynamisation imminente du Comité de pilotage conjoint du niveau stratégique. Le Vice-Ministre aux Affaires étrangères qui a fait cette annonce, a, en outre, invité le Système des Nations Unies à préserver les bonnes relations de partenariat avec les ministères sectoriels et la société civile et de me mettre en place les dispositifs nécessaires pour un suivi régulier de la mise en œuvre des activités sur le terrain.
Samy Adubango reste convaincu que ceci promeut le suivi décentralisé et donne aux autorités et aux communautés locales les moyens de vérifier les progrès des interventions clés.
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Histoire
28 décembre 2022
Miketo : quand les projets du PBF renforcent le vivre ensemble
Située à 35 km de la ville de Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, la localité de Miketo vit, depuis quelques mois au rythme d’actions et initiatives visant à renforcer la cohabitation pacifique et la cohésion sociale entre les communautés Twa et Bantous.
En effet, depuis le lancement du projet financé par le Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF, sigle anglais de Peace Building Fund).) intitulé Solutions durables pour la cohabitation pacifique entre les communautés Twa et Bantou, le vent de la paix souffle dans cette localité.
Les communautés Twa et Bantous de cette partie du territoire du Tanganyika ont vu les agences UNHCR, FAO et UNFPA s’engager conjointement dans des actions à travers la construction d’ infrastructures sociales de base ( école et maternité) et la création d’une chaine de valeur agricole (distribution de semences, construction d’un marché locale et d’un moulin) et la redynamisation de la mobilisation communautaire à travers les activités de sport et loisir ainsi que la mise en place d’un mécanisme communautaires de prévention et de règlements des conflits.
Projets à impacts directs
Au cours de la visite des membres du comité de pilotage du Fonds pour la consolidation de la Paix, les bénéficiaires ont démontré l’impact de ce projet dans leur quotidien à travers leurs témoignages.
La localité a accueilli de nombreux retournés ; il a été identifié, pour certains, comme un village de relocalisation parce que tous les mécanismes de la paix ont été regroupés ici. Le village Miketo a accueilli les populations de neuf villages attirés par la construction de ces infrastructures qui représente la matérialisation des solutions durables. L’école tout comme la maternité accueillent les populations des deux communautés,
explique Mme Cathie Monni, cheffe par intérim de la sous-délégation du HCR dans le Tanganyika.
Un bâtiment de huit salles de classe, un bloc administratif et des latrines, équipés, en matériaux durables et flambant neufs aux couleurs de la paix (bleu et blanc), c’est le nouveau visage de l’Ecole Primaire Mulongoy de Miketo, accueillant actuellement 845 élèves venant des deux communautés, dont environ 45% d‘enfants Twa.
D’une capacité de six lits, une salle d’accouchement, avec équipements appropriés, la maternité de Miketo, située à près d’un kilomètre de l’école, au milieu du village, accueille toutes les femmes enceintes, sans discrimination. Quatre nouveaux nés et leur maman s’y trouvent. C’est avec joie que la sage-femme indique que les nouveau-nés garçons et filles sont de deux communautés Twa et Bantou.
C’est une première dans notre village d’avoir de pareils ouvrages. Ils contribuent à la cohabitation pacifique entre les deux communautés étant donné que leur état attire les ménages autre fois en déplacement. Les enfants peuvent étudier dans des conditions acceptables, dans des salles de classe équipées en bancs, à l’abri des intempéries. Les femmes donnent naissance désormais dans un environnement approprié et sûre. Nous saluons ces réalisations,
témoigne M. Adama Bin Abasi, Secrétaire administratif du groupement de Miketo.
Les nouvelles mamans rencontrées à la maternité de Miketo ont reconnu qu’au-delà de la visée de cohabitation pacifique, la maternité leur donne désormais un cadre d’accouchement sécurisé et sain.
Au lieu d’accoucher à la maison, sans assistance de la sage-femme et souvent à même le sol, nous avons ici un lit d’accouchement et une assistance technique, mais aussi un lieu agréable où nous passons notre séjour après naissance avec nos bébés. On donnait naissance le plus souvent dans la brousse et avec les plus grands risques,
témoigne une des nouvelles mamans.
En plus de la construction de la maternité et de l’école, à travers La Ligue de la Zone Afrique pour la défense des Droits des Enfants et Elèves (LIZADEEL), une ONG nationale, le projet a mis en place un groupe d’animateurs communautaires.
Ces animateurs communautaires contribuent au maintien du climat de cohabitation pacifique en mettant sur pieds des initiatives intercommunautaires mais aussi en passant des messages de sensibilisation sur le ‘’vivre ensemble’. C’est aussi dans ce sens que nous avons constitué deux équipes de football. Pour chaque rencontre, les 22 acteurs ; des jeunes Twa et Bantous constituent les deux équipes mixtes;
précise M. Jacques Kichasa, Coordonnateur de la Lizadeel dans la zone Est, basé à Kalemie.
Défis de pérennisation
Les ‘’solutions durables’’ aux problèmes des personnes qui subissent le déplacement forcé doivent leur pérennisation à un ensemble de conditions minimales. Les bâtiments construits et équipés sont là et les animateurs communautaires aussi. Ça ne suffit pas ; il y a un personnel mais aussi des besoins à couvrir pour le déploiement sur terrain.
Le personnel de l’école tout comme celui de la maternité qui sont des structures publiques ne dispose pas d’un salaire régulier. Lors de notre visite, il nous est rapporté que deux enseignants ont été dans l’obligation d’arrêter les cours depuis quelques jours faute de salaire. Ils ont été engagés pour répondre au problème de surpeuplement – conséquence de la qualité de l’ouvrage réalisé – des salles de classe, dans l’objectif de désengorger les classes du niveau élémentaire.
Nous avons pris bonne note de la situation du personnel et nous allons porter le plaidoyer au Gouvernement afin que le personnel de cette école et de la maternité soient inscrits sur les listes de paie de l’Etat;
promet le Ministre du Plan, Christian Mwando Nsimba.
Par la voie du Coordonnateur Résident, Mr Bruno Lemarquis ; les Nations Unies ont rassuré de poursuivre le dialogue avec les autorités aux niveaux national et provincial, afin que ces plaintes ne se transforment pas en obstacles à la pérennisation des acquis.
Un des points dont nous avons discutés est d’assurer la pérennisation du projet pour éviter que les investissements tombent à l’eau. Quand on construit des ouvrages telles qu’une école, une maternité comme dans la localité de Miketo, il faut assurer un suivi et, que les salaires du personnel soient payés. Ce sont les discussions que nous allons avoir avec les autorités;
a déclaré le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Bruno Lemarquis.
Au cours de la réunion du Comité de pilotage conjoint du Fonds pour la consolidation de la paix, tenue le 5 décembre 2022 les membres ont reconnu l’apport des réalisations accomplies jusqu’à présent dans la recherche de la cohabitation pacifique entre les communautés dans la province du Tanganyika. Ils ont aussi convenu de la nécessité d’accorder une attention aux autres facteurs entourant les investissements faits afin de maintenir les acquis au-delà des périodes de mise en œuvre.
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Histoire
24 novembre 2022
Message du Secrétaire Général à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
La violence contre les femmes et les filles est la violation des droits humains la plus répandue au monde.
Toutes les 11 minutes, une femme ou une fille est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille. On le sait aussi, des facteurs de stress, tels que la pandémie de COVID-19 ou les turbulences de l’économie, conduisent inévitablement à encore plus de violences physiques et verbales.
Les femmes et les filles sont par ailleurs confrontées à un phénomène endémique de violence en ligne : des discours haineux misogynes au harcèlement sexuel, en passant par les abus d’images et le « grooming » auxquels se livrent les prédateurs.
Ces discriminations, violences et atteintes ciblant la moitié de l’humanité coûtent très cher. Elles limitent la participation des femmes et des filles dans toutes les sphères de la vie, elles les privent de leurs droits et libertés fondamentales et elles entravent la reprise économique équitable et la croissance durable dont notre monde a pourtant tant besoin.
L’heure est venue d’une action transformatrice qui mette fin à la violence contre les femmes et les filles.
Pour y arriver, il faut que les gouvernements conçoivent, financent et mettent en œuvre des plans d’action nationaux contre ce fléau.
Les groupes locaux et la société civile doivent participer à chaque étape de la prise de décision.
Les lois doivent être appliquées et respectées, pour que les survivantes puissent faire valoir leurs droits à la justice et à une aide.
Et il faut soutenir les campagnes publiques qui remettent en cause les normes patriarcales et rejettent de la misogynie et de la violence.
Par ailleurs, comme le rappelle le thème de cette année, « Tous Unis : Militons pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles », il faut se tenir aux côtés de celles et ceux qui militent dans le monde entier pour faire advenir le changement et aider les survivantes de la violence. J’appelle les gouvernements à augmenter de 50 % le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici à 2026.
Nous devons agir et faire entendre nos voix pour défendre les droits des femmes.
Ensemble, déclarons avec fierté que nous sommes féministes.
Reléguons à jamais la violence contre les femmes et les filles à la place qui lui revient : dans les livres d’histoire.
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Communiqué de presse
30 septembre 2022
Le Coordonnateur humanitaire appelle à la prise de mesures urgentes pour enrayer l’escalade de la violence dans le Maï-Ndombe et le Kwilu.
Des violences communautaires ont éclaté depuis fin juillet à Kwamouth dans la province de Maï-Ndombe. Elles se sont étendues à la province voisine du Kwilu. Selon les autorités provinciales, plus de 35 000 personnes se sont déplacées depuis les provinces de Maï-Ndombe et Kwilu vers plusieurs localités des mêmes provinces, ainsi que vers les provines voisines de Kwango et Kinshasa. Plus de 1 400 personnes ont également traversé le fleuve Congo pour trouver refuge en République du Congo. Ces violences ont causé plusieurs dizaines de morts et des centaines de maisons ont été incendiées.
« La communauté humanitaire est préoccupée par la poursuite de ces violences qui affectent aussi à présent d’autres provinces. Un nombre important de personnes a été contraint de se déplacer et a maintenant besoin d’assistance humanitaire. J’appelle à la mobilisation des autorités et des acteurs humanitaires, de paix et de développement afin de prendre des mesures qui permettent d’apaiser les tensions et de soulager les souffrances des personnes affectées par les violences » a dit Bruno Lemarquis. « Une meilleure compréhension des causes profondes du conflit facilitera également la recherche d’une solution durable et la mise en place ou le soutien à des mécanismes formels et informels de résolution des différends » a-t-il ajouté.
A ce jour, la République démocratique du Congo compte 5,53 millions de personnes déplacées. Les conflits fonciers et intercommunautaires font partie des causes principales de ces déplacements.
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Communiqué de presse
05 novembre 2021
Une délégation de haut niveau, du Groupe de coordination des partenaires s’imprègne de l’opérationnalisation de l’approche Nexus au Kasaï et Kasaï Central
Un des objectifs était d’apprécier, six mois après le départ de la MONUSCO, la mise en œuvre de l’approche Nexus – qui consiste à conjuguer l’action humanitaire, le développement et la consolidation de la paix – par les acteurs de terrain (les autorités provinciales, les ONG et la société civile).
Le Kasaï (Tshikapa, Kamonia, Mweka) et le Kasaï-Central (Dibaya et Luiza) ont été retenus pour le Nexus car ces deux provinces post-conflit, sont particulièrement touchées par l’insécurité alimentaire, les violences sexuelles et basées sur le genre, et présentent une fragilité nécessitant de capitaliser sur les acquis de consolidation de la paix pour maintenir la stabilité. Travers leurs visites aux centres de santé – y compris en santé maternelle et reproductive –, d’écoles, de points d’eau, d’activités agricoles, et d’une pharmacie vétérinaire, la délégation a pu découvrir directement comment la convergence entre les acteurs des autorités, des Nations Unies, des ONGs, de la société civile et permet de créer les complémentarités nécessaires pour atteindre les objectifs énoncés dans les plans provinciaux de développement. Le but est de réduire les besoins humanitaires en maintenant la stabilité dans ces provinces.
La délégation a eu des échanges constructifs avec les autorités provinciales, sur l’importance d’avoir un leadership et des financements gouvernementaux pour le développement de leur province, y compris un système de gestion des recettes publiques transparentes. La délégation a également rencontré les partenaires du développement, les ONGs internationales et nationales et la société civile des deux provinces.
Parmi les points saillants des discussions, on retrouve la question des moyens engagés et de l’impact des projets sur les populations, celle de la mobilisation de nouveaux financements (internationaux, nationaux et provinciaux) pour la République démocratique du Congo, qui connait une crise humanitaire majeure depuis des décennies, sans avoir pu créer les leviers de développement nécessaire pour être plus autonome et ainsi se passer à terme, de l’aide extérieure et les rôles possibles des partenaires privés pour favoriser l’entreprenariat et l’autonomie économique.
L’Ambassadeur de l’Union européenne, S.E.M Jean-Marc Châtaigner, a souligné : « les partenaires aspirent à voir les bénéficiaires, la société civile et les autorités provinciales s’approprier pleinement les projets, condition indispensable pour garantir leur durabilité dans le temps. Si la communauté internationale peut appuyer, le développement durable de la RDC et des Kasaï viendra de la population elle-même. »
D’autres sujets majeurs ont été abordés lors de ces entretiens notamment, les violences sexuelles et basées sur le genre, l’importance de la scolarisation des filles, les conditions de la gratuité scolaire, le poids des règles administratives imposées aux ONG internationales et ONG nationales qui freinent leur action, la prévention des conflits intercommunautaires, le besoin pour les autorités provinciales de recevoir la rétribution de l’Etat central pour assurer leur fonctionnement, et leur rôle essentiel dans la coordination de l’approche Nexus.
« Si la MONUSCO a quitté les Kasaï, l’ensemble des agences des Nations Unies, les ONGs et les bailleurs internationaux restent bien présents auprès de la population. L’approche Nexus intégrée, et sa mise en œuvre entre gouvernement provincial, acteurs de terrain et partenaires, est la seule réponse pouvant offrir une perspective de développement durable. Il ne faut pas pour autant oublier les besoins humanitaires réels des populations et continuer à maintenir les efforts de consolidation de la paix pour assurer la stabilité des provinces. », a indiqué David McLachlan-Karr, Coordinateur résident des Nations-Unies.
En conclusion, la délégation a exprimé le besoin pour la RDC comme pour ces deux provinces de faire évoluer leur trajectoire et de réfléchir à une nouvelle façon d’agir ensemble et de penser le développement du pays pour et avec la population.
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Communiqué de presse
15 janvier 2021
Le nombre de réfugiés centrafricains augmente alors que la violence s’intensifie
La plupart d’entre elles ont fui vers la République démocratique du Congo (RDC), en traversant le fleuve Ubangui, où le nombre d’arrivants a dépassé les 50 000 après l’arrivée de 10 000 réfugiés centrafricains en une seule journée le 13 janvier.
Quelque 58 000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA, selon les Commissions mouvement de population, et près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés ce mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo, des pays voisins.
Le HCR félicite les gouvernements voisins d’avoir continué à accorder aux réfugiés centrafricains l’accès au territoire et aux procédures d’asile, et ce malgré les restrictions frontalières imposées par la pandémie de Covid-19.
Le HCR et ses partenaires en RCA recueillent des informations sur les abus commis par les groupes armés, y compris des violences sexuelles, des attaques contre les électeurs et des pillages.
Le HCR appelle au retour immédiat de toutes les parties à un dialogue significatif et à des progrès vers la paix.
Les événements du mois dernier - depuis le début des signalements de violences liées aux élections - inversent la tendance des dernières années sur le retour de réfugiés centrafricains dans leur pays.
Le HCR et ses partenaires intensifient l’assistance aux nouveaux arrivants, malgré le manque d’infrastructures qui entrave la réponse humanitaire.
Le HCR recherchait déjà 151,5 millions de dollars cette année pour répondre à la situation en RCA. Les besoins des Centrafricains récemment déracinés s’accroissent et nous serons bientôt confrontés à un déficit de financement important.
Nous appelons la communauté internationale à intensifier d’urgence le soutien à la réponse humanitaire en RCA, afin de pouvoir venir davantage en aide aux personnes dans le besoin qui se trouvent dans des régions reculées.
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Communiqué de presse
08 décembre 2020
Journée internationale des Volontaires en RD Congo
Chaque année, le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) en RDC participe à la Journée internationale des Volontaires (JIV) célébrée le 5 décembre à travers le monde. La JIV représente une opportunité unique pour les volontaires et les organisations de volontaires de présenter leurs contributions à la paix et au développement durable par la réalisation d’activités visant à servir les communautés sur leur lieu d’affectation. Cette année, la JIV est célébrée dans un contexte particulier due à la pandémie de la COVID-19, pandémie au cours de laquelle, les volontaires ont joué un rôle prépondérant aussi bien au sein de la MONUSCO que dans les AGENCES, FONDS ET PROGRAMMES des Nations Unies en RDC.
Le thème pour la JIV 2020 est : “Ensemble, c’est possible grâce au volontariat ». Nous souhaitons que cette journée soit l’occasion de reconnaître les efforts des volontaires à travers le monde et en particulier leurs contributions dans les moments d'instabilité et les crises humanitaires. Cette année, le thème s'aligne sur la participation effective des volontaires dans la lutte contre la COVID-19.
« Cette année, la pandémie de la COVID-19 nous a mis face à des défis d’une complexité inédite. Dans ce combat, les Volontaires des Nations Unies, dans les sections médicales, dans l’administration, l’aviation, le contrôle des mouvements du personnel et autres, ont joué un rôle particulièrement important et ont permis à la Mission et au système des Nations Unies en général de continuer à soutenir les populations de la RDC. C’est pourquoi je tiens à rendre hommage aujourd’hui à leur engagement, à leur esprit d’innovation et à leur attachement aux valeurs des Nations Unies », a déclaré Mme Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo.
Le volontariat associe les citoyens au processus de gouvernance et crée un espace au sein duquel chaque homme et chaque femme peuvent contribuer et faire entendre leur voix.
Les Volontaires des Nations Unies travaillent dans tous les segments de la MONUSCO, soit dans les sections thématiques que dans l’appui logistique et opérationnel à la mission, ainsi qu’au sein des principales Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies (AFPs) ; ils représentent une importante partie du personnel civil des Nations Unies en RDC.
Au sein du HCR, du PNUD, à l’OMS et de plusieurs autres agences spécialisées des Nations Unies, les Volontaires participent aux activités qui concourent à l’atteinte des ODD et jouent un rôle important dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, l’appui aux personnes déplacées internes et les réfugiés sur le territoire de la RDC.
En 2019, ils ont appuyé les agences des Nations Unies impliquées dans la réponse à l’urgence Ebola dans la partie Est du pays, ainsi que le Mécanisme de Coordination pour la Riposte à l’Urgence Ebola (EERC) avec environ 30 Volontaires des Nations Unies qui ont travaillé dans l’épicentre de la zone touchée par le virus Ebola, notamment à Beni et Butembo.
En 2020, vingt et un (21) volontaires de la MONUSCO et de l’OMS ont directement travaillé dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, dans les services médicaux et les travaux de sensibilisations sur le respect des mesures barrières afin de se protéger contre la maladie.
Le volontariat est un élément-clé de la pérennité du développement et de l’appropriation nationale. Les organisations de volontaires sont des vecteurs de l’engagement civique et elles servent d’intermédiaire entre les initiatives institutionnelles et les communautés au niveau local. Ainsi, quand les institutions achèvent leur mandat, les volontaires restent.
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Communiqué de presse
18 novembre 2020
La 11ème épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo est officiellement finie
L’OMS félicite les intervenants et tous ceux qui ont inlassablement suivi les cas et fourni un traitement, en impliquant les communautés et en vaccinant plus de 40 000 personnes à haut risque, et remercie un large éventail de partenaires pour leur support. Les vaccinateurs ont eu recours à une chaîne du froid innovante afin de conserver les vaccins contre Ebola à des températures de – 80° Celsius. Les glacières ARKTEK ont permis de garder les vaccins à de très basses températures en mission pendant plus d’une semaine et les intervenants ont pu ainsi vacciner les gens dans des communautés privées d’électricité.
« Venir à bout de l’un des pathogènes les plus dangereux au monde au sein de communautés isolées et difficiles d’accès prouve ce qu’il est possible de réaliser lorsque la science et la solidarité convergent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La technologie utilisée pour conserver le vaccin contre Ebola à des températures extrêmement basses sera utile lorsqu’il s’agira d’acheminer le vaccin anti COVID-19 en Afrique. Combattre Ebola en parallèle de la COVID-19 n’a pas été aisé, mais l’essentiel de l’expérience acquise pour une maladie peut être transféré à une autre et souligne l’importance d’investir dans la préparation aux urgences et de renforcer les capacités locales. »
L’épidémie, déclarée le 1er juin 2020 dans l’ouest de la RDC, a eu lieu alors qu’une autre flambée d’Ebola ralentissait dans l’est du pays, avant d’être officiellement déclarée finie le 25 juin 2020. Les deux épidémies étaient géographiquement très éloignées l’une de l’autre et le séquençage génétique a montré qu’elles n’étaient pas liées. A la fin de l’actuelle 11ème épidémie d’Ebola dans la province de l’Équateur, on comptait 119 cas confirmés, 11 probables, 75 personnes guéries et 55 décès.
La province de l’Équateur a aussi été le théâtre de la 9ème épidémie d’Ebola, qui a été surmontée en un peu plus de trois mois en 2018 et s’est soldée par moitié moins de cas. Néanmoins, la réponse à cette 11ème épidémie d’Ebola a dû composer avec l’actuelle pandémie de COVID-19, ce qui a diminué les ressources disponibles et créé des difficultés de mouvement pour les experts et le matériel. Il a aussi fallu faire face à des défis liés au nombre élevé de cas dans des communautés éloignées et souvent accessibles uniquement par bateau ou hélicoptère, et parfois la résistance communautaire a ralenti les efforts de riposte.
Sous le leadership du gouvernement de la RDC, la plupart des intervenants ont été mobilisés localement et se sont rapidement mis en mouvement, malgré d’importantes difficultés logistiques et d’accès. Les démarches de vaccination ont débuté tout juste quatre jours après que la flambée a été déclarée. Environ 90 % des vaccinateurs étaient issus de communautés locales. La riposte a aussi puisé dans l’expertise de personnels de la santé locaux qui ont été formés lors des deux récentes épidémies en RDC. Les intervenants ont travaillé étroitement avec les membres des communautés afin de favoriser la compréhension du virus en rendant visite à plus de 574 000 foyers et en fournissant à plus de 3 millions de personnes des informations sanitaires pertinentes et sûres.
Au pire de la flambée, plus de 100 experts de l’OMS étaient sur le terrain, en soutien de la riposte mise en place par le gouvernement de la RDC. Maintenant que la 11ème épidémie est finie, il nous revient de maintenir la vigilance et une surveillance soutenue car de nouvelles flambées sont toujours possibles dans les mois à venir. A cet égard, l’OMS et d’autres partenaires procèdent actuellement à d’importantes actions pour améliorer les capacités opérationnelles critiques de la province de l’Équateur, dont la formation de personnels se trouvant en première ligne.
La fin de cette épidémie nous rappelle que les gouvernements et leurs partenaires doivent continuer de concentrer leur attention sur d’autres urgences, alors que le combat contre la COVID-19 se poursuit. Il est nécessaire d’investir davantage dans le renforcement des capacités de base des pays à mettre en œuvre le Règlement sanitaire international. Améliorer l’état de préparation résultera en une meilleure riposte aux menaces découlant de maladies à propension épidémique et en atténuera l’impact social et économique.
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