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Allocution
18 mai 2022
Transcription de la conférence de presse ONE UN en RDC du 18 mai 2022 à Kinshasa
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Histoire
12 mai 2022
Lancement de la troisième phase du projet « Approche intégrée de lutte contre la malnutrition chronique » dans le Sud-Kivu
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04 mai 2022
Transcription de la conférence de presse ONE UN en RDC du 4 mai 2022 à Kinshasa
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
Histoire
12 mai 2022
Lancement de la troisième phase du projet « Approche intégrée de lutte contre la malnutrition chronique » dans le Sud-Kivu
Cette nouvelle phase va également contribuer à réduire de façon significative la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans dans cette province d’ici 2025.
Selon la MICS 2018, le taux de malnutrition chronique s’élève à 48 % au Sud Kivu largement au-delà du seuil critique de 30% et représente près de 700.000 enfants de moins de 5 ans. Kalehe est parmi les territoires les plus affectés par la malnutrition chronique, particulièrement les zones de santé de Bunyakiri et Minova, avec des prévalences, respectivement de 66,4 % et 51%, selon les résultats de l’enquête d’évaluation du projet DDC phase 2, d’août 2021.
Ce projet est mis en œuvre conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme Alimentaire Mondial (WFP) et le Fonds des Nations pour l’Enfance (UNICEF), en collaboration avec les Ministères de la Santé publique, Hygiène et Prévention, de l’Agriculture et du Plan, ainsi que les organisations non-gouvernementales internationales et locales.
« Dans le cadre de ce projet, l’intervention de la FAO a pour objectif essentiel d’accompagner les femmes enceintes et allaitantes à améliorer l’accès aux aliments diversifiés de haute valeur nutritive à travers la production de cultures bio fortifiés, le développement du petit élevage et la promotion d’activités génératrices de revenus » a déclaré Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO en RDC.
La troisième phase va permettre d’améliorer :
Les pratiques d’alimentation adéquates des enfants de 0 à 23 mois, des femmes enceintes et allaitantes dans 80% des ménages dans les zones d’intervention ;
L’accès aux services de santé primaire, sexuelle et reproductive pour 70% des femmes en âge de procréer (les adolescentes, les femmes enceintes et allaitantes) ;
L’accès de 30% de la population à l’eau potable, aux latrines hygiéniques et qui adoptent des pratiques adéquates d’hygiène ;
L’accès à une alimentation suffisante diversifiée et riche en micronutriments pour 80% des ménages avec des enfants de moins de 23 mois et les femmes enceintes et allaitantes ;
La coordination multisectorielle efficace à tous les niveaux.
« Le Programme Alimentaire Mondial s’appuiera sur les succès des phases précédentes pour continuer à prévenir et traiter la malnutrition », a déclaré Peter Musoko, Représentant du Programme Alimentaire Mondial en RDC. « L’intervention mettra également un accent particulier sur la communication pour le changement de comportement, où les collectivités seront encouragées à adopter des pratiques alimentaires saines. »
«Cette troisième phase permettra à l’UNICEF de fournir un accès au traitement aux enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition aigüe sévères et appuyer les interventions de prévention de la malnutrition, à savoir, la promotion de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, la fourniture de compléments alimentaires pour enrichir les régimes alimentaires des enfants de 6 à 23 mois, le renforcement des structures communautaires pour une sensibilisation des hommes et des femmes aux questions de nutrition et d’alimentation optimales et l’amélioration de l’accès des ménages à une eau potable et à l’assainissement », a déclaré Katya Marino, Représentante AI de l’UNICEF en RDC.
L’UNICEF va également renforcer les capacités des structures sanitaires en leur apportant la formation, les outils, les intrants pour le traitement et l’amélioration des infrastructures d’eau et assainissement.
Pour rappel, lors de la deuxième phase du projet, des tendances positives ont été observées à travers différents indicateurs. L’enquête SMART réalisée en août 2021 dans les deux zones de santé, a permis de mieux apprécier les effets des interventions à haut impact exécutées lors de cette phase, notamment :
Une augmentation de 10% de la proportion d’enfants de 6 à 23 mois recevant une alimentation de complément adéquate ;
23.580 enfants de 6-59 mois et 3.979 femmes enceintes et allaitantes pris en charge contre la malnutrition aigüe ;
3.128 enfants de 6 à 59 mois et 3.735 femmes enceintes et femmes allaitantes ont bénéficié de la supplémentation en aliments nutritifs ;
Au moins 40.000 personnes ont eu accès à l’eau potable et 5.400 élèves ont bénéficié d’un environnement scolaire assaini ;
5.156 ménages des FEFA ont bénéficié des semences bio fortifiées et d’un accompagnement agropastoral sensible à la nutrition pour l’amélioration de la disponibilité et l’accès aux aliments diversifiés de haute valeur nutritive en faveur des enfants et des femmes en âge de procréer.
Cette phase permettra au WFP de contribuer à l’augmentation de l’accès à une alimentation nutritive et diversifiée des femmes enceintes et allaitantes et des enfants de moins de 6-59 mois d’ici 2025 tout en améliorant leur état nutritionnel et leur santé. Les actions à mettre en place seront :
la prise en charge des femmes enceintes et allaitantes et les enfants de 6-59 mois malnutris aigue modérés dans les UNS, la prise en charge alimentaire des accompagnants d’enfants MAS en UNTI ;
la supplémentation en aliments nutritifs de 6015 femmes enceintes et allaitantes et 10 666 enfants de 6-23 à Bunyakiri et Minova ;
la distribution de cash à 15 300 femmes enceintes at allaitantes avec enfants de moins de 2 ans pour améliorer et diversifier leur alimentation avec les aliments locaux et contribuer à augmenter leur accès aux soins.
C'est pour consolider tous ces acquis et maintenir la bonne dynamique observée dans l'amélioration des conditions de vie de population des territoires ciblées dans la province du Sud-Kivu que la troisième phase est lancée.
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Histoire
18 avril 2022
Fin de la formation de base sur la police de proximité pour les 200 premiers éléments du commissariat pilote
La cérémonie de clôture de la formation de base de 200 agents police s’est tenue le mardi 12 avril 2022 à Tshikapa en présence des autorités provinciales et celles de la Police Nationale Congolaise.
Cette formation de base sur la police de proximité s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcer la cohésion sociale et la confiance entre la population et les autorités à travers la police de proximité, le dialogue et la revitalisation socio-économique », financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (Fonds PBF) et mis en œuvre par l’OIM, le PNUD et l’ONU Femmes.
Cette formation marque une étape importante pour restaurer la confiance entre la population et les autorités à travers une gouvernance sécuritaire inclusive tout en favorisant la réintégration socioéconomique des jeunes filles et garçons.
La formation qui a duré six mois dont cinq mois d’internat et un mois consacré au stage pratique, a porté sur des thématiques pertinentes relatives à la mission régalienne de la PNC y compris sur les droits de l’homme, la redevabilité, le partenariat, la prévention et la résolution des problèmes sécuritaires avec un accent particulier sur les violences basées sur le genre. Des matières techniques sur la police de proximité, ont été dispensées afin de permettre à la police de disposer de connaissances nécessaires pour sécuriser les populations de façon professionnelle, participative et dans le respect des droits fondamentaux.
Les 200 policiers formés, parmi lesquels figurent six femmes seront déployés à Kanzala, la commune pilote ciblée par le projet à Tshikapa. De plus, un commissariat de référence et quatre sous-commissariats sont en construction dans la même commune. Ces bâtiments seront entièrement équipés afin de permettre aux policiers de travailler dans des meilleures conditions, et améliorer significativement l’accessibilité des services de police et l’accueil du public.
Lors de la cérémonie de clôture de cette formation, le Gouverneur du Kasaï a déclaré que
la fin de la formation de base de ces 200 policiers constitue l’accomplissement du partenariat privilégié qui lie la RDC au Fonds PBF, appelant les policiers formés au sens élevé du patriotisme afin d’être toujours au service de la population du Kasaï.
Mis à part la formation et les constructions de commissariat et sous-commissariats, un Conseil Local pour la Sécurité de Proximité (CLSP) est mis en place afin de renforcer le dialogue et la cohésion sociale entre la population et les policiers formés. Une série d’activités de sensibilisation sera également organisée par le d’une part pour informer la population sur la nouvelle approche de " Police de proximité ".
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Histoire
01 avril 2022
Humanitaire, paix et développement, au cœur de la mission du nouveau patron de l’action humanitaire
Ituri, Tanganyika, et Nord-Kivu, trois provinces en proie à des besoins humanitaires vieilles de plusieurs années situées dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été au centre de la première visite dans l’est du pays du nouveau Coordonnateur humanitaire, Bruno Lemarquis.
En proie à des violence et attaques contre les civils, notamment dans les sites de personnes déplacées et les villages environnants depuis plusieurs mois, l’Ituri a été la première étape de sa tournée.
Je salue le travail de tous les partenaires qui apportent de l’aide aux personnes déplacées dans ce site, notamment les agences des Nations Unies, les organisations non gouvernementales nationales et internationales ainsi que les bailleurs de fonds. Mais ce n’est jamais assez, parce que d’autres personnes déplacées continuent d’arriver,
a dit le Coordonnateur humanitaire lors de sa visite sur le site Plaine Savo où au moins 62 personnes déplacées ont été assassinées par des hommes armés début février.
Un représentant des personnes déplacées a plaidé pour le retour de la paix dans la province
Nous vous demandons de plaider auprès des autorités pour garantir notre sécurité, afin que nous puissions regagner nos villages
A deux heures de vol plus au sud, Mr Lemarquis — qui cumule aussi les fonctions de Coordonnateur Résident et Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies- a atterri dans la province du Tanganyika où il s’est rendu dans le territoire de Nyunzu qui abrite quelques 117 000 personnes déplacées, sur les 370 000 personnes déplacées que compte la province.
Depuis l’escalade des violences en janvier 2020, le territoire de Nyunzu est le théâtre des violences communautaires, qui entrainent des déplacements récurrents des populations. L’insécurité empêche les acteurs humanitaires à accéder à certaines zones au Nord du territoire, privant plus de 77 000 personnes vulnérables d’assistance vitale. Le Coordonnateur humanitaire a pu visiter le site Betania pour s’enquérir de la situation de plus de 2 700 personnes qui y ont trouvé refuge.
Il faut répondre aux besoins urgents mais aussi préparer le retour des personnes déplacées à travers la consolidation de la paix et des solutions durables.
a dit le M. Bruno Lemarquis.
Le Tanganyika est l’une des provinces pilotes pour l’opérationnalisation de l’approche Nexus axée sur l’humanitaire, le développement et la paix. A Nyunzu, certains partenaires exécutent des projets de renforcement communautaire et de reconstruction de la confiance entre les communautés.
J’ai appris à fabriquer du savon, du pain et la restauration. Je suis devenue plus autonome,
a expliqué Anastasie Mulindi, l’une des bénéficiaires d’un projet, soutenu par le Programme Alimentaire Mondiale et l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, qui contribue à l’autonomisation des femmes dans la région.
Ce projet facilite la vie aux femmes et nous permet de garder nos enfants à l’école
s’est réjoui-t-elle.
Cette première visite s’est achevée à Goma dans la province du Nord-Kivu, où les échanges avec les autorités provinciales, les acteurs humanitaires et ceux du développement ont porté, entre autres, sur les questions liées à l’accès, la protection des civils, la localisation [utilisation et implication des acteurs locaux] et le Nexus.
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Histoire
08 mars 2022
L'UNICEF nomme une nouvelle Ambassadrice Nationale en République Démocratique du Congo
L'UNICEF a nommé la mannequin franco-congolaise Didi-Stone comme Ambassadrice Nationale en République Démocratique du Congo (RDC). Cette nomination faite à l'occasion de la Journée internationale de la femme permettra à Didi-Stone de contribuer à faire évoluer la situation des enfants en RDC et en Afrique, en mettant l'accent sur les problèmes touchant les filles, notamment le mariage des enfants.
« En tant que fille du Congo, je ne peux rester insensible face aux mariages des enfants. Une injustice qui entraine de graves conséquences sur la vie d'une fille, sur sa communauté et son pays tout entier. Je m’engage aux côtés de l’UNICEF à faire en sorte qu’aucune fille ne soit mariée avant l’âge de 18 ans », a déclaré Didi-Stone.
Une fille d'Afrique de l'Ouest et du Centre est confrontée au risque le plus élevé au monde de mariage d'enfants. En RDC, près d'une femme sur trois a été mariée avant l'âge de 18 ans.
« La lutte contre toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles, y compris le mariage des enfants, est une priorité pour l'UNICEF. Je suis honoré d'accueillir Didi-Stone en tant que toute nouvelle Ambassadrice Nationale, soutenant ainsi notre objectif de donner à chaque fille congolaise la possibilité de se construire un avenir meilleur, » a déclaré Edouard Beigbeder, Représentant de l'UNICEF en RDC.
Pour marquer sa nomination, Didi-Stone assistera à la première américaine de Vaillante, une mini-série de fiction sur le mariage des enfants en Afrique de l'Ouest et du Centre. La série raconte le passé douloureux d'une jeune femme dont le destin s'entremêle avec l'avenir incertain d'une jeune fille qui va bientôt se marier, et montre comment les jeunes, en particulier les filles, peuvent faire partie de la solution s'ils ont le pouvoir d'agir. Il montre également le rôle essentiel de l'éducation des filles pour retarder et finalement prévenir le mariage des enfants.
Alors que les tendances en matière de mariage d'enfants se sont améliorées ces dernières années en RDC, la COVID-19 constitue une menace directe pour le progrès, exacerbant les inégalités entre les sexes en matière de protection, de santé et de statut économique. L'UNICEF appelle à une augmentation des investissements dans le système éducatif de la RDC afin que les filles soient au centre des stratégies nationales de développement.
Au fil des ans, Didi-Stone a soutenu des organisations à but non lucratif en RDC, en s'attachant particulièrement à offrir un espace sûr aux enfants orphelins. Elle rejoint Céline Banza, Fally Ipupa et Lokua Kanza comme ambassadeurs nationaux de l'UNICEF en RDC.
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Histoire
01 décembre 2021
Le HCR consterné par le meurtre de dizaines de personnes déplacées par des groupes armés dans l’est du pays
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est consterné par une série d’attaques meurtrières menées par des groupes armés contre des personnes déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon les autorités locales, la dernière tuerie a fait 26 victimes dimanche 28 novembre, sur le site de Ndjala, dans la zone de santé de Drodro, dans la province de l’Ituri. Dix femmes et neuf enfants figurent parmi les victimes et 11 personnes ont été blessées. Les assaillants ont fait usage d’armes à feu, de machettes et de couteaux.
Le 21 novembre, un groupe de miliciens a attaqué Drodro et Tché, un autre site pour personnes déplacées. Selon les autorités, 44 personnes ont été tuées à Drodro et plus de 1200 abris ont été détruits. Près de 1000 abris ont été détruits à Tché.
Pas moins de 20 000 habitants ont fui à Rhoe pour trouver refuge à proximité de la base militaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). Le site a doublé de taille, passant de 21 000 à 40 500 habitants en moins de 48 heures, obligeant les familles nouvellement arrivées à dormir à la belle étoile. La nourriture, les abris, les soins de santé, ainsi que l’assistance psychosociale constituent les principaux besoins.
Toujours dans l’est du pays, un groupe armé a attaqué un site pour personnes déplacées dans la ville de Mikenge au Sud-Kivu le 14 novembre, tuant six enfants et une femme enceinte. Huit autres personnes ont été blessées par balles et à coups de machettes. Les habitants ont fui et leurs abris ont été détruits.
Ces attaques qui découlent en partie de tensions intercommunautaires aggravent les problèmes auxquels sont confrontées les personnes déplacées. Le vol de bétail qui accompagne souvent les attaques aggrave l’insécurité économique. La violence exacerbe quant à elle la détresse des personnes contraintes de fuir leur foyer. Elle suscite également la peur chez les populations locales.
En RDC, 5,6 millions de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, soit 400 000 personnes de plus qu’au début de l’année 2021. Si la majorité d’entre elles vivent au sein de communautés d’accueil, plus de 330 000 personnes sont hébergées sur des sites de déplacement.
Le HCR appelle au respect du caractère civil et humanitaire des sites de déplacement, où tant les déplacés internes que la population locale sont attaqués dans leurs domiciles. Le HCR appelle également toutes les parties à garantir l’accès aux sites afin que les acteurs humanitaires soient en mesure de fournir une assistance essentielle.
Le HCR a besoin d’un soutien financier supplémentaire pour ses opérations sous-financées afin de pouvoir renforcer son soutien aux déplacés internes. Nous n’avons à ce jour reçu que 52% des 204,8 millions de dollars nécessaires pour fournir une assistance vitale aux personnes relevant de la compétence du HCR en RDC.
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Communiqué de presse
05 novembre 2021
Une délégation de haut niveau, du Groupe de coordination des partenaires s’imprègne de l’opérationnalisation de l’approche Nexus au Kasaï et Kasaï Central
Un des objectifs était d’apprécier, six mois après le départ de la MONUSCO, la mise en œuvre de l’approche Nexus – qui consiste à conjuguer l’action humanitaire, le développement et la consolidation de la paix – par les acteurs de terrain (les autorités provinciales, les ONG et la société civile).
Le Kasaï (Tshikapa, Kamonia, Mweka) et le Kasaï-Central (Dibaya et Luiza) ont été retenus pour le Nexus car ces deux provinces post-conflit, sont particulièrement touchées par l’insécurité alimentaire, les violences sexuelles et basées sur le genre, et présentent une fragilité nécessitant de capitaliser sur les acquis de consolidation de la paix pour maintenir la stabilité. Travers leurs visites aux centres de santé – y compris en santé maternelle et reproductive –, d’écoles, de points d’eau, d’activités agricoles, et d’une pharmacie vétérinaire, la délégation a pu découvrir directement comment la convergence entre les acteurs des autorités, des Nations Unies, des ONGs, de la société civile et permet de créer les complémentarités nécessaires pour atteindre les objectifs énoncés dans les plans provinciaux de développement. Le but est de réduire les besoins humanitaires en maintenant la stabilité dans ces provinces.
La délégation a eu des échanges constructifs avec les autorités provinciales, sur l’importance d’avoir un leadership et des financements gouvernementaux pour le développement de leur province, y compris un système de gestion des recettes publiques transparentes. La délégation a également rencontré les partenaires du développement, les ONGs internationales et nationales et la société civile des deux provinces.
Parmi les points saillants des discussions, on retrouve la question des moyens engagés et de l’impact des projets sur les populations, celle de la mobilisation de nouveaux financements (internationaux, nationaux et provinciaux) pour la République démocratique du Congo, qui connait une crise humanitaire majeure depuis des décennies, sans avoir pu créer les leviers de développement nécessaire pour être plus autonome et ainsi se passer à terme, de l’aide extérieure et les rôles possibles des partenaires privés pour favoriser l’entreprenariat et l’autonomie économique.
L’Ambassadeur de l’Union européenne, S.E.M Jean-Marc Châtaigner, a souligné : « les partenaires aspirent à voir les bénéficiaires, la société civile et les autorités provinciales s’approprier pleinement les projets, condition indispensable pour garantir leur durabilité dans le temps. Si la communauté internationale peut appuyer, le développement durable de la RDC et des Kasaï viendra de la population elle-même. »
D’autres sujets majeurs ont été abordés lors de ces entretiens notamment, les violences sexuelles et basées sur le genre, l’importance de la scolarisation des filles, les conditions de la gratuité scolaire, le poids des règles administratives imposées aux ONG internationales et ONG nationales qui freinent leur action, la prévention des conflits intercommunautaires, le besoin pour les autorités provinciales de recevoir la rétribution de l’Etat central pour assurer leur fonctionnement, et leur rôle essentiel dans la coordination de l’approche Nexus.
« Si la MONUSCO a quitté les Kasaï, l’ensemble des agences des Nations Unies, les ONGs et les bailleurs internationaux restent bien présents auprès de la population. L’approche Nexus intégrée, et sa mise en œuvre entre gouvernement provincial, acteurs de terrain et partenaires, est la seule réponse pouvant offrir une perspective de développement durable. Il ne faut pas pour autant oublier les besoins humanitaires réels des populations et continuer à maintenir les efforts de consolidation de la paix pour assurer la stabilité des provinces. », a indiqué David McLachlan-Karr, Coordinateur résident des Nations-Unies.
En conclusion, la délégation a exprimé le besoin pour la RDC comme pour ces deux provinces de faire évoluer leur trajectoire et de réfléchir à une nouvelle façon d’agir ensemble et de penser le développement du pays pour et avec la population.
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Communiqué de presse
15 janvier 2021
Le nombre de réfugiés centrafricains augmente alors que la violence s’intensifie
La plupart d’entre elles ont fui vers la République démocratique du Congo (RDC), en traversant le fleuve Ubangui, où le nombre d’arrivants a dépassé les 50 000 après l’arrivée de 10 000 réfugiés centrafricains en une seule journée le 13 janvier.
Quelque 58 000 personnes sont toujours déplacées à l’intérieur des régions touchées en RCA, selon les Commissions mouvement de population, et près de 9000 réfugiés sont déjà arrivés ce mois dernier au Cameroun, au Tchad et au Congo, des pays voisins.
Le HCR félicite les gouvernements voisins d’avoir continué à accorder aux réfugiés centrafricains l’accès au territoire et aux procédures d’asile, et ce malgré les restrictions frontalières imposées par la pandémie de Covid-19.
Le HCR et ses partenaires en RCA recueillent des informations sur les abus commis par les groupes armés, y compris des violences sexuelles, des attaques contre les électeurs et des pillages.
Le HCR appelle au retour immédiat de toutes les parties à un dialogue significatif et à des progrès vers la paix.
Les événements du mois dernier - depuis le début des signalements de violences liées aux élections - inversent la tendance des dernières années sur le retour de réfugiés centrafricains dans leur pays.
Le HCR et ses partenaires intensifient l’assistance aux nouveaux arrivants, malgré le manque d’infrastructures qui entrave la réponse humanitaire.
Le HCR recherchait déjà 151,5 millions de dollars cette année pour répondre à la situation en RCA. Les besoins des Centrafricains récemment déracinés s’accroissent et nous serons bientôt confrontés à un déficit de financement important.
Nous appelons la communauté internationale à intensifier d’urgence le soutien à la réponse humanitaire en RCA, afin de pouvoir venir davantage en aide aux personnes dans le besoin qui se trouvent dans des régions reculées.
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Communiqué de presse
08 décembre 2020
Journée internationale des Volontaires en RD Congo
Chaque année, le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) en RDC participe à la Journée internationale des Volontaires (JIV) célébrée le 5 décembre à travers le monde. La JIV représente une opportunité unique pour les volontaires et les organisations de volontaires de présenter leurs contributions à la paix et au développement durable par la réalisation d’activités visant à servir les communautés sur leur lieu d’affectation. Cette année, la JIV est célébrée dans un contexte particulier due à la pandémie de la COVID-19, pandémie au cours de laquelle, les volontaires ont joué un rôle prépondérant aussi bien au sein de la MONUSCO que dans les AGENCES, FONDS ET PROGRAMMES des Nations Unies en RDC.
Le thème pour la JIV 2020 est : “Ensemble, c’est possible grâce au volontariat ». Nous souhaitons que cette journée soit l’occasion de reconnaître les efforts des volontaires à travers le monde et en particulier leurs contributions dans les moments d'instabilité et les crises humanitaires. Cette année, le thème s'aligne sur la participation effective des volontaires dans la lutte contre la COVID-19.
« Cette année, la pandémie de la COVID-19 nous a mis face à des défis d’une complexité inédite. Dans ce combat, les Volontaires des Nations Unies, dans les sections médicales, dans l’administration, l’aviation, le contrôle des mouvements du personnel et autres, ont joué un rôle particulièrement important et ont permis à la Mission et au système des Nations Unies en général de continuer à soutenir les populations de la RDC. C’est pourquoi je tiens à rendre hommage aujourd’hui à leur engagement, à leur esprit d’innovation et à leur attachement aux valeurs des Nations Unies », a déclaré Mme Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo.
Le volontariat associe les citoyens au processus de gouvernance et crée un espace au sein duquel chaque homme et chaque femme peuvent contribuer et faire entendre leur voix.
Les Volontaires des Nations Unies travaillent dans tous les segments de la MONUSCO, soit dans les sections thématiques que dans l’appui logistique et opérationnel à la mission, ainsi qu’au sein des principales Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies (AFPs) ; ils représentent une importante partie du personnel civil des Nations Unies en RDC.
Au sein du HCR, du PNUD, à l’OMS et de plusieurs autres agences spécialisées des Nations Unies, les Volontaires participent aux activités qui concourent à l’atteinte des ODD et jouent un rôle important dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, l’appui aux personnes déplacées internes et les réfugiés sur le territoire de la RDC.
En 2019, ils ont appuyé les agences des Nations Unies impliquées dans la réponse à l’urgence Ebola dans la partie Est du pays, ainsi que le Mécanisme de Coordination pour la Riposte à l’Urgence Ebola (EERC) avec environ 30 Volontaires des Nations Unies qui ont travaillé dans l’épicentre de la zone touchée par le virus Ebola, notamment à Beni et Butembo.
En 2020, vingt et un (21) volontaires de la MONUSCO et de l’OMS ont directement travaillé dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, dans les services médicaux et les travaux de sensibilisations sur le respect des mesures barrières afin de se protéger contre la maladie.
Le volontariat est un élément-clé de la pérennité du développement et de l’appropriation nationale. Les organisations de volontaires sont des vecteurs de l’engagement civique et elles servent d’intermédiaire entre les initiatives institutionnelles et les communautés au niveau local. Ainsi, quand les institutions achèvent leur mandat, les volontaires restent.
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Communiqué de presse
18 novembre 2020
La 11ème épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo est officiellement finie
L’OMS félicite les intervenants et tous ceux qui ont inlassablement suivi les cas et fourni un traitement, en impliquant les communautés et en vaccinant plus de 40 000 personnes à haut risque, et remercie un large éventail de partenaires pour leur support. Les vaccinateurs ont eu recours à une chaîne du froid innovante afin de conserver les vaccins contre Ebola à des températures de – 80° Celsius. Les glacières ARKTEK ont permis de garder les vaccins à de très basses températures en mission pendant plus d’une semaine et les intervenants ont pu ainsi vacciner les gens dans des communautés privées d’électricité.
« Venir à bout de l’un des pathogènes les plus dangereux au monde au sein de communautés isolées et difficiles d’accès prouve ce qu’il est possible de réaliser lorsque la science et la solidarité convergent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La technologie utilisée pour conserver le vaccin contre Ebola à des températures extrêmement basses sera utile lorsqu’il s’agira d’acheminer le vaccin anti COVID-19 en Afrique. Combattre Ebola en parallèle de la COVID-19 n’a pas été aisé, mais l’essentiel de l’expérience acquise pour une maladie peut être transféré à une autre et souligne l’importance d’investir dans la préparation aux urgences et de renforcer les capacités locales. »
L’épidémie, déclarée le 1er juin 2020 dans l’ouest de la RDC, a eu lieu alors qu’une autre flambée d’Ebola ralentissait dans l’est du pays, avant d’être officiellement déclarée finie le 25 juin 2020. Les deux épidémies étaient géographiquement très éloignées l’une de l’autre et le séquençage génétique a montré qu’elles n’étaient pas liées. A la fin de l’actuelle 11ème épidémie d’Ebola dans la province de l’Équateur, on comptait 119 cas confirmés, 11 probables, 75 personnes guéries et 55 décès.
La province de l’Équateur a aussi été le théâtre de la 9ème épidémie d’Ebola, qui a été surmontée en un peu plus de trois mois en 2018 et s’est soldée par moitié moins de cas. Néanmoins, la réponse à cette 11ème épidémie d’Ebola a dû composer avec l’actuelle pandémie de COVID-19, ce qui a diminué les ressources disponibles et créé des difficultés de mouvement pour les experts et le matériel. Il a aussi fallu faire face à des défis liés au nombre élevé de cas dans des communautés éloignées et souvent accessibles uniquement par bateau ou hélicoptère, et parfois la résistance communautaire a ralenti les efforts de riposte.
Sous le leadership du gouvernement de la RDC, la plupart des intervenants ont été mobilisés localement et se sont rapidement mis en mouvement, malgré d’importantes difficultés logistiques et d’accès. Les démarches de vaccination ont débuté tout juste quatre jours après que la flambée a été déclarée. Environ 90 % des vaccinateurs étaient issus de communautés locales. La riposte a aussi puisé dans l’expertise de personnels de la santé locaux qui ont été formés lors des deux récentes épidémies en RDC. Les intervenants ont travaillé étroitement avec les membres des communautés afin de favoriser la compréhension du virus en rendant visite à plus de 574 000 foyers et en fournissant à plus de 3 millions de personnes des informations sanitaires pertinentes et sûres.
Au pire de la flambée, plus de 100 experts de l’OMS étaient sur le terrain, en soutien de la riposte mise en place par le gouvernement de la RDC. Maintenant que la 11ème épidémie est finie, il nous revient de maintenir la vigilance et une surveillance soutenue car de nouvelles flambées sont toujours possibles dans les mois à venir. A cet égard, l’OMS et d’autres partenaires procèdent actuellement à d’importantes actions pour améliorer les capacités opérationnelles critiques de la province de l’Équateur, dont la formation de personnels se trouvant en première ligne.
La fin de cette épidémie nous rappelle que les gouvernements et leurs partenaires doivent continuer de concentrer leur attention sur d’autres urgences, alors que le combat contre la COVID-19 se poursuit. Il est nécessaire d’investir davantage dans le renforcement des capacités de base des pays à mettre en œuvre le Règlement sanitaire international. Améliorer l’état de préparation résultera en une meilleure riposte aux menaces découlant de maladies à propension épidémique et en atténuera l’impact social et économique.
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Communiqué de presse
18 novembre 2020
Le HCR fournit une assistance monétaire à 4,000 personnes retournées dans la province du Tanganyika
Depuis fin 2018, des mouvements de retours de milliers de personnes déplacées ont été observés à la suite de l’amélioration de la situation sécuritaire dans leur lieu d’origine grâce aux efforts des autorités provinciales pour ramener la paix.
« Cet appui monétaire permettra aux personnes retournées de répondre à leurs besoins immédiats comme les vivres, les soins de santé ou l’éducation. La flexibilité des interventions en espèces représente une forme d’assistance digne qui donne aux retournés la possibilité d’établir leurs propres priorités » a expliqué M. Mamadou Cissokho, chef de la Sous-Délégation du HCR à Kalemie.
L’assistance monétaire va permettre de réduire le recours à des stratégies d'adaptation néfastes comme le travail des enfants, le mariage précoce ou les relations sexuelles pour les besoins de survie. De plus, elle pourra également contribuer à la coexistence pacifique en dynamisant l’économie locale et en renforçant d’avantage la cohésion sociale entre la communauté hôte et la population déplacée et retournée.
« Cette aide va me permettre de faire beaucoup de choses; acheter une meilleure nourriture pour mes enfants et payer les médicaments qui parfois manquent » a dit Jeanne, retournée dans le territoire de Manono.
Le HCR continue d’appuyer les efforts déployés par le Gouvernement de la RDC pour fournir et rétablir les services essentiels ainsi que promouvoir la cohésion sociale et les efforts pour la réintégration dans le Tanganyika. Cependant, un soutien financier massif est nécessaire de la part de la communauté internationale, des organisations humanitaires et du gouvernement de la RDC, afin de créer des conditions durables pour les personnes retournées.
Depuis janvier 2020, pour accompagner le retour des populations et atténuer les causes structurelles et les séquelles du conflit intercommunautaire, le HCR a apporté une assistance monétaire à près de 13 000 personnes déplacées dans la province du Tanganyika dans le cadre de l’appui au retour dans les milieux d’origines afin que les personnes retournées puissent reconstruire leurs vies dans la paix et la dignité.
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