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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
Histoire
20 novembre 2024
L’exploitation artisanale de l’or, cimetière de l’avenir des enfants de la cité de Kilolo
Perché au sommet d’une colline d’environ 15° d’inclinaison, le site d’exploitation minière à ciel ouvert de Kilolo/Kyamupini (Territoire de Kipushi, province du Haut-Katanga) ressemble à un camp de personnes déplacées, au vu des types d’abris qui y sont implantés et de la promiscuité. Des cabanes en bâches servent de maisons d’habitation. Pourtant, des familles entières y vivent et l’exploitation artisanale de l’or y est intense. Elle constitue même l’activité principale d’une bonne partie des communautés locales riveraines. A l’entrée du site, on observe un grand local rectangulaire en bâche, avec des mentions à peine lisibles. Ce lieu sert de centre de santé et est « affectueusement » désigné ‘’hôpital’’. C’est en ces termes que les deux messieurs assis dans la cour présentent l’édifice. On y trouve à peine le minimum nécessaire pour assurer des soins de santé. Des maisons d’habitation sont contiguës à l’hôpital et juste après on s’engage dans une ruelle commerciale de la cité, avec de petits étalages devant pratiquement chaque cabane. On y vend essentiellement des produits de consommation quotidienne et de l’alcool.Ici, ce sont les femmes et les filles qui sont visibles. Certaines s’adonnent aux tâches ménagères, d’autres à la lessive, d’autres encore à la tresse ; les plus petites se livrent à divers jeux, tout en restant curieuses au passage des visiteurs. D’après les riverains, ce n’est pas parce que les femmes ne sont pas aptes à l’exploitation minière, qu’elles sont à la maison ; elles sont plutôt exclues du site minier. ‘’Aucune femme ne peut accéder au site d’exploitation minière’’ soutient le Chef de la cité, qui justifie cela par ‘’la tradition qui n’exclut aucune nationalité, ni race ; toutes les femmes y sont exclues’’, insiste-t-il. Cette ambiance joyeuse sur le site contraste avec tout ce qui manque, notamment l’accès à l’eau potable, des aliments en quantité et en qualité suffisantes, etc. La cité minière Kilolo abrite quelques dizaines de ménages, d’une moyenne de trois enfants par foyer, dont la plupart sont en âge d’être scolarisés. Malheureusement, il n’existe aucune école sur cette colline, encore moins un espace communautaire qui servirait de centre d’encadrement des enfants. Malgré l’existence des écoles dans les villages environnants, aucun enfant de Kilolo n’est scolarisé. Les enfants sont donc une main d’œuvre gratuite ou du moins peu coûteuse quand on sait que le rendement moyen journalier s’évalue à 10 gr d’or par jour, par exploitant, équivalent à environ 215 000 Fc ($75 us).Option unique pour les enfants !A environ 200 mètres après l’entrée du site, on aperçoit les ‘’raffineries’’ artisanales de l’or. Tout se fait manuellement, et le plus souvent à ciel ouvert ; c’est là que l’on aperçoit les hommes et les garçons de la cité. La plupart sont à l’œuvre en pleine extraction de l’or brut, et parmi eux des enfants. Ces derniers sont les plus utilisés, à diverses étapes : le transport de la matière brute, la recharge de la matière dans les extracteurs et même l’extraction elle-même. Ils sont d’ailleurs les plus visibles du côté du transport de la matière brute des lieux d’extraction au site d’exploitation.Heureux d’être associés à ces activités, ces enfants qui n’ont jamais connu l’école sont loin de voir leur avenir à travers l’éducation. Ils ont une seule option : travailler pour avoir de quoi survivre. Et les adultes qui les associent à ces travaux sont moins inquiets car, pour eux : ‘’les enfants ne s’en plaignent pas ; sinon, on ne les associerait pas,’’ soutient un des encadreurs exploitants, tout souriant. Au regard de ce tableau sombre, de l’immensité de la richesse que regorge la RDC, il y’a lieu de dire que les enfants devraient bénéficier des dividendes de l’exploitation minière dans la localité. Malheureusement, la jouissance des droits économiques et sociaux culturels par les enfants reste le défi majeur de la RDC. ‘’C’est là que nous intervenons ; pour nous il est crucial que chaque enfant soit scolarisé car ceci est son droit légitime et inaliénable’’ rassure Vianney Zihalirwa ; ‘’nous contribuons au rétablissement du droit de l’enfant à l’éducation mais aussi nous le préservons du travail d’enfant que lui impose son environnement quotidien.’’L’Organisation Internationale du Travail (OIT), dont Vianney est agent, se déploie dans diverses contrées minières des provinces du Haut Katanga et du Lualaba afin d’aider à sortir les enfants des carrières minières pour les orienter vers la formation professionnelle et accompagner les ménages économiquement pour assurer la prise en charge de la scolarité de leurs enfants. Ces efforts ne sont pas encore assez suffisants, considérant le nombre accru des enfants dans le besoin. Il se dégage la nécessité de coordination d’actions des organisations acquises à la cause des enfants pour pouvoir endiguer ce phénomène du travail des enfants dans les sites miniers.Lors de son récent passage dans les deux provinces, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, Bruno Lemarquis a plaidé auprès des gouvernements provinciaux pour envisager des actions allant dans le sens de sortir les enfants des sites miniers, en appui aux efforts limités des organisations non gouvernementales et multilatérales dédiées.Au-delà des questions de scolarisation des enfantsLes sites miniers artisanaux, en plus de ne pas favoriser la scolarisation des enfants, sont aussi des milieux favorables à la violation des droits des femmes et des filles. Les couples se forment souvent sur la base d‘un arrangement ; ainsi, les filles se retrouvent exposées au mariage précoce, et au risque de VIH, dans un environnement où la prise en charge ne peut être garantie. ‘’Un bon nombre de femmes s’étaient rendues dans le site de Kilolo pour des raisons de [petit] commerce ; elles se sont retrouvées à vivre définitivement là-bas après y avoir contracté une grossesse non désirée’’, rapporte l’un des encadreurs sociaux, familier au site. Les Nations Unies s’engagent à diversifier les interventions dans les sites miniers afin de favoriser un environnement de respect des droits humains dans leur ensemble et aussi pour promouvoir une diversification de l’économie. Elles comptent sur l’engagement des autorités nationales, provinciales et locales, ainsi que des partenaires du secteur privé et de la société civile pour espérer mettre fin au travail des enfants dans les sites miniers du Haut Katanga et du Lualaba.
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Histoire
12 novembre 2024
Asifiwe : une dignité retrouvée, une vie transformée !
En quittant Kilolirwe, j’avais perdu tout espoir de retourner un jour à l’école ou d’avoir une vie normale. Tout semblait perdu »,raconte Asifiwe qui fréquente l’espace convivial pour les jeunes mis en place par UNFPA dans le site des déplacés de Bulengo dans la périphérie de Goma. « Ici, j’apprends des choses essentielles qui me permettront de prendre soin de mon corps », poursuit-elle.A 18 ans, Asifiwe est originaire de Kilolirwe, un village du Nord-Kivu, qu’elle a dû abandonner depuis ses 16 ans, fuyant les hostilités armées, pour se réfugier dans le camp de déplacés internes de Bulengo.Deux ans après, Asifiwe fait partie de nombreuses jeunes filles qui bénéficient de l’appui du projet « Réponse d’urgence aux besoins de Santé Reproductive Maternelle, Néonatale, de l'Enfant et de l’Adolescent (SRMNEA) au bénéfice des populations retournées, déplacées et hôtes des provinces du Nord-Kivu, Ituri et Sud-Kivu ». Ce projet financé par la France, est mis en œuvre par HEAL Africa avec l’appui technique de UNFPA. Grâce à l’espace convivial pour les jeunes installé à Bulengo, Asifiwe a acquis des compétences vitales pour sa santé, son bien-être et son autonomisation.Cet espace, destiné à encadrer et soutenir les jeunes, propose diverses activités et formations en santé sexuelle et reproductive. Des sessions éducatives sont animées par le réseau des jeunes africains en population et développement (Afriyan). Asifiwe dit avoir appris et assimilé les notions comme l’hygiène intime, la gestion du cycle menstruel ainsi que les différentes méthodes contraceptives accessibles aux jeunes filles comme elle.Avant, je ne connaissais rien sur la contraception ou la façon de bien gérer mes règles. Maintenant, je sais comment utiliser les préservatifs, et j’ai même reçu un kit d’hygiène menstruelle. Cela me permet de me sentir plus à l’aise, en sécurité et prête à affronter l’avenir. », confie-t-elle.Des actions concrètes pour la jeunesseInstallés dans les sites de déplacés de Bulengo, Nzulo et Lushagala, ces espaces ont permis à plus de 3 306 jeunes de bénéficier des méthodes contraceptives comme les préservatifs masculins et féminins, et 120 autres ont reçu des kits d’hygiène intime pour mieux gérer leurs périodes menstruelles.À ce jour, plus de 7 372 jeunes ont participé à des causeries éducatives sur la santé sexuelle et reproductive et sur les violences basées sur le genre. En outre, des séances de sensibilisation de masse ont touché plus de 5 735 jeunes sur des thèmes essentiels comme la planification familiale.Au-delà des formations, ces espaces conviviaux dans les trois sites ont permis aussi à 1 807 jeunes de participer à des jeux récréatifs qui favorisent l’intégration sociale et le bien-être mental. Pour Asifiwe, ces moments de loisirs contribuent à détendre l’atmosphère dans un quotidien difficile. On joue, on rit ensemble. Cela me permet d’oublier pendant un moment, les difficultés dans lesquelles nous vivons », explique-t-elle.À travers son partenariat avec HEAL Africa, UNFPA a su mettre en place des initiatives qui transforment la vie des jeunes déplacés comme Asifiwe. Ces espaces conviviaux ne sont pas seulement des lieux de réconfort ; ils représentent un espoir concret pour les jeunes filles et garçons en quête d’un avenir meilleur, malgré les horreurs de la guerre. En fournissant des formations, des services de santé adaptés aux adolescents et jeunes, ces actions aident les jeunes à reconstruire leur vie et à reprendre confiance en eux.
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Histoire
04 novembre 2024
Journée des Nations-Unies, les jeunes au cœur de l’action
En marge de la journée des Nations-Unies célébrée le 24 octobre de chaque année, le groupe de communication du système des Nations-Unies en RDC (UNCG) a organisé une semaine d’activités au profit des adolescents et jeunes de la ville de Kinshasa. Plus de 200 élèves du complexe scolaire Kimbuta dans la commune de Kasa-Vubu ont assisté à la présentation des différentes agences des Nations-Unies œuvrant en RDC.Les élèves ont été informés sur les interventions et les projets développés par le système des Nations-Unies en faveur de leurs droits. De la convention relative aux droits des enfants, passant par les mécanismes de dénonciation des cas d’abus, exploitation et harcèlement sexuels en milieu scolaire ainsi que la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, une thématique qui n’a pas laissé indifférente Liliane, élève de la 3 littérairec’est une partie qui m’a intéressé car souvent les questions liées aux violences basées sur le genre, surtout le harcèlement et les abus sexuels sont encore presque tabous dans nos écoles. Même entre nous filles on n’en parle presque pas. C’est maintenant que j’apprends qu’il existe un numéro vert qu’on peut appeler gratuitement pour se confier lorsqu’on a été victime ou même témoin de ces actes ignobles. Il était aussi question de la sensibilisation sur la désinformation et la mésinformation, mais aussi de la lutte contre le discours de la haine; thématique dont Yanick, un autre élève a salué la pertinence.''j’ai un téléphone portable avec accès sur les réseaux sociaux. Je n’avais jamais compris à qui profite ceux qui partagent la désinformation, la mésinformation, et le discours de haine sur les réseaux sociaux. Maintenant je comprends le danger de partager des informations sans source et non vérifiées'' confie Yanick.Les droits humains, le système de migration, la gestion de l'habitat sont les autres sujets évoqués au cours de cette rencontre avec les adolescents.Des jeunes appelés à s’engager davantageLe 24 octobre, jour de la commémoration, c’était au tour des étudiants et membres d’associations des jeunes d’être associés aux activités des Nations-Unies en RDC. Dans une émission spéciale « Okapi services » produite par la Radio Okapi, Aristide Ongone Coordonnateur Résident a.i du système des Nations-Unies en RDC, accompagné du Secrétaire Général du Ministère du Plan Daniel Epembe et de Madame Faida Mwangilwa, ancienne Ministre du Genre et activiste des droits de la femme, ont échangé avec une centaine des jeunes sur la mission globale des Nations-Unies et le cadre du partenariat avec le gouvernement congolais. Dans des échanges chaleureux, les jeunes ont partagé leurs inquiétudes et attentes surtout par rapport aux conflits dans le monde et de manière particulière dans l’est de la RDC.''Les Nations Unies ne sont juste qu’un exécutant. Vous êtes jeunes et vous devez comprendre véritablement votre apport. Je vous encourage donc à jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir pacifique. Voix sont cruciales pour bâtir un monde plus juste et inclusif.'' a souligné Aristide Ongone Coordonnateur Résident a.i du Système des Nations Unies en RDC.Intervenant dans la même le Secrétaire Général du Ministère du Plan, Monsieur Daniel Epembe a souligné l’importance le cadre du partenariat qui existe entre le gouvernement congolais et les Nations Unies ; lequel partenariat se traduit notamment par des programmes de développement durable mis en œuvre et qui offrent des opportunités pour les jeunes et les communautés locales.Madame Faida Mwangilwa, Ministre honoraire du Genre et activiste des droits de la femme, a quant à elle, a salué la mission globale des Nations Unies dans la défense des droits humains en général et des droits des filles et femmes en particulier. A travers d’autres panels, des représentants des différentes agences ont animé des sessions qui ont permis aux jeunes d’apprendre davantage sur les différents programmes développés en RDC mais surtout de comprendre les défis liés à la promotion du leadership de la jeunesse pour leur participation au développement du pays. Dans une intervention animée, Issa Lokushe spécialiste du programme adolescents et jeunes de UNFPA, a rappelé que l’organisation ''UNFPA s’emploie à renforcer le leader des jeunes, cette jeunesse qui est l’avenir de la RDC. La prise de conscience est la principale étape. UNFPA appuie aussi des initiatives économiques des jeunes filles afin de les mettre à l’abris de toutes formes d’abus et d’exploitation et leurs permettre de jouir de leurs droits à la santé'' explique Issa Lokushe.Prendre soin de soi pour mieux servirLa semaine des Nations-Unies s’est clôturée à travers une journée récréative organisée à Kinshasa par le groupe de communication du système des Nations-Unies en collaboration avec la Fédération Nationale des Associations du Personnel des Nations Unies. Le personnel des différentes agences a été convié à des activités ludiques et d ’échanges afin de renforcer la cohésion inter-agence. Une occasion pour Aristide Ongone Coordonnateur Résident des Nations-Unies a.i de rappeler qu’il s’agit d’une opportunité d’échanges, de partage d’expériences et de rapprochement culturel qui favorise un environnement de travail sain''durant ces quelques jours d’activités nous avons tous rencontré beaucoup de gens, surtout des jeunes. Ce qui m’a frappé ce qu’ils attendent beaucoup de nous. Et nous avons l’obligation de faire mieux, d’innover pour répondre aux attentes des populations que nous servons. Ce cadre est une opportunité de partage pour améliorer nos interventions, pour le bien être des Congolais'' a souligné Aristide Ongone.La 79ème journée des Nations-Unies a été célébrée sous le thème ‘’Agissons ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine’’.
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Histoire
17 octobre 2024
Les Nations Unies dotent le Centre supérieur militaire de Kinshasa des dortoirs pour femmes
Le Centre supérieur militaire de Kinshasa dispose d’un bâtiment destiné à l’accueil et au soutien à la formation des femmes militaires. Le projet a été financé par la section Réforme du Secteur de la Sécurité de la Monusco et le PNUD. Ce bâtiment représente la volonté de créer un cadre pour les femmes militaires pour s’épanouir et être valorisée. Le Vice-Ministre de la Défense Nationale, SE Samy Adubango, a remercié les partenaires du gouvernement congolais qui ont réalisé cet ouvrage. Le Coordonnateur Résident des Nations Unies en RDC, Bruno Lemarquis, a souligné que « le dortoir que nous inaugurons est destiné aux femmes militaires de rang supérieur. Cette réalisation conjointe est un signe de notre détermination de bâtir un environnement propice à la formation et à l’égalité de chance, de l’excellence à la rétention des femmes à des postes de prise de décision dans l’armée. »« Nous célébrons non seulement la construction d'un bâtiment, mais aussi la construction d'un avenir où chaque femme, qu'elle soit soldate, pilote, médecin ou ingénieure, peut évoluer dans un environnement qui lui est favorable. Ce lieu est bien plus qu'un simple espace de vie ; il est le symbole de notre volonté de créer un cadre où chacune d'entre elles peut s'épanouir, se sentir en sécurité et être valorisée pour ses compétences et son dévouement, » a déclaré Mme Rokya Ye Dieng du PNUD.
Le point focal Genre de l’armée, la générale Justine Sheshi a dit que « nous sommes honorées pour inaugurer pour la première fois un bâtiment dédié aux femmes militaire au Centre supérieur. Les travaux ont été exécuté par les militaires. Quand nous étions à l’école de commandement et d’état-major, nous avons été logées ensemble avec les hommes. Nous fréquentions les mêmes douches. » Elle s’est dit satisfaite de cette amélioration des conditions d’études des femmes officier.La colonelle Isabelle Kasongo a déclaré que « nous avions décrié les conditions de logement des femmes militaires au Centre supérieur militaire. Elles étaient logées à 5 dans une chambre. Ce n’était pas commode. Avec l’appui de la MONUSCO et du PNUD, nous avons aujourd’hui ce beau bâtiment pour loger les femmes stagiaires. »
Le point focal Genre de l’armée, la générale Justine Sheshi a dit que « nous sommes honorées pour inaugurer pour la première fois un bâtiment dédié aux femmes militaire au Centre supérieur. Les travaux ont été exécuté par les militaires. Quand nous étions à l’école de commandement et d’état-major, nous avons été logées ensemble avec les hommes. Nous fréquentions les mêmes douches. » Elle s’est dit satisfaite de cette amélioration des conditions d’études des femmes officier.La colonelle Isabelle Kasongo a déclaré que « nous avions décrié les conditions de logement des femmes militaires au Centre supérieur militaire. Elles étaient logées à 5 dans une chambre. Ce n’était pas commode. Avec l’appui de la MONUSCO et du PNUD, nous avons aujourd’hui ce beau bâtiment pour loger les femmes stagiaires. »
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Histoire
17 octobre 2024
Tentative d’évasion à la Prison Centrale de Makala à Kinshasa, UNFPA se déploie
L’incident dramatique de tentative d’évasion de la Prison Centrale de MakalaLe 02 septembre 2024, UNFPA a reçu un rapport de l’Unité des Services Correctionnels de la MONUSCO qui décrit qu’à l'aube un groupe de prisonniers de sexe masculin provenant de neuf pavillons a tenté de s'évader. Après avoir tenté en vain de forcer les portes des pavillons, les prisonniers ont réussi à abattre le mur du pavillon vieillissant de la prison, puis ont accédé à la cour ouverte. Les agents des tours de garde ont donné l'alerte et tiré des coups de feu de sommation pour empêcher les prisonniers d'avancer. Se rendant compte que le plan d'évasion avait été réduit à néant et dans la mêlée qui a suivi, certains prisonniers se sont dirigés vers l'aile des femmes, ont brisé les portes des cellules et violé 269 détenues, dont l'une est décédée des suites du viol. Une deuxième femme qui a refusé de céder au viol et s’est battue est décédée le 05 septembre victime des coups, blessures et traumatismes subis. Parmi les 268 femmes survivantes du viol, 4 étaient déjà enceintes et 17 étaient des adolescentes âgées de 15-19 ans.Les femmes enceintes sont éligibles à la prophylaxie post exposition (PPE) pour le VIH et devront discuter des risques et des avantages avec le médecin. La Prison Centrale de Makala comptait 348 femmes détenues au moment de l’incident. Initialement construite pour 1 500 détenus, la Prison Centrale de Makala en accueillerait aujourd'hui 14 505 prisonniers dont 348 femmes. La réalité de ce drame démontre les déficiences du système carcéral congolais avec des prisons surpeuplées dans tout le pays qui met, ensemble, dans un même lieu de détention non seulement les hommes et les femmes mais aussi les adolescent(e)s et les adultes.UNFPA en première ligne dans le cadre de la réponse du système des Nations UniesLa zone de la prison étant fortement militarisée depuis cet incident dramatique, l’accès à la prison n’était pas autorisé aux organisations internationales comme de la société civile ni aux personnes tierces civiles. Les deux premiers jours (48 heures) après l’incident, l’accès à la prison n’était toujours pas possible. Le plus grand défi pour UNFPA en particulier était d’assurer la distribution des kits PEP à toutes les femmes survivantes du viol dans les 72 heures afin qu’elles puissent bénéficier du traitement prophylactique complet de 28 jours destinés à prévenir l’infection à VIH, du test de grossesse, du contraceptif oral d’urgence (‘pilule du lendemain’) ainsi que des premiers soins. Ainsi, le 04 septembre, dernier jour du délai, dans le cadre de la collaboration étroite avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), la stratégie adoptée par l’UNFPA fut de recourir à son partenaire de mise en œuvre (IP) du programme pays, en l’occurrence le Programme Militaire de Santé de la Reproduction (PMSR) du Corps de Santé Militaire (CorSM) des Forces Armées de la RDC. Ce 04 septembre à 11h00, UNFPA prit toutes les dispositions nécessaires pour transporter 2 kits PEP et 350 kits de dignité au Camp Lieutenant Général Kokolo où ils furent transbordés dans des véhicules militaires puis livrés à la Prison centrale de Makala. Les 2 kits PEP fournis par l’UNFPA devaient assurer la prise en charge de 120 femmes violées, les 148 autres femmes violées étant prises en charge avec des kits PEP fournis par la zone de santé de Selembao.Au cours de l’après-midi du 04 septembre, les kits PEP furent distribués à toutes les 268 femmes survivantes du viol dont 17 adolescentes âgées de 15-19 ans et 48 jeunes filles âgées de 20-24 ans.Quant aux kits de dignité, ils n’ont pu être distribués que bien après, le 09 septembre, à toutes les 350 femmes présentes à la Prison centrale de Makala dont 268 femmes violées, 78 femmes non violées et 4 femmes du comité du pavillon des femmes qui y travaillent. Dans les cas de viol, nous conseillons la distribution des kits de dignité à toutes les femmes sans tenir compte de la situation de victime afin d’éviter la stigmatisation et quel que soit le lieu de l’incident (carcéral ou non). Ici, un kit de dignité comprend 15 items dont une trousse (contenant 4 Sous-vêtements/slips, 1 Peigne en plastique, 2 Savons de toilette 100 g, 2 Savons de ménage 400 g, 2 Dentifrices en tube 100 ml, 1 Brosse à dents, 1 Paire sandales ou babouches en plastique, 2 T-shirts simple col rond taille adulte, 1 Paquet de 6 serviettes hygiéniques en tissu réutilisables, 1 Eponge pour bain (frotteur), 1 Sac en tissu coton résistant, 1 Lampe torche, 1 Sifflet en plastique), 2 Pagnes (2 yards) et 1 Seau en plastique avec couvercle (20 l).Le 11 septembre, UNFPA a appuyé a donné un appui financier pour le déploiement (transport et alimentation) pour une période d’un mois d’une équipe composée de 2 psychologues femmes et 3 médecins cliniciens chargée de la prise en charge médicale et psychosociale ou psycho-émotionnelle des victimes. Le 12 septembre, UNFPA a partagé avec le système des Nations Unies une note détaillée et mise à jour sur ses interventions centrées sur l'appui médical et psychosocial ou psycho-émotionnelle aux femmes victimes de violence sexuelle lors de la tentative d'évasion à la Prison Centrale de Makala. A la date du 18 septembre, l’équipe pour la prise en charge psychosociale n’a pu traiter que 26 femmes au cours de 3 séances. Il a été dès lors convenu de passer à la vitesse supérieure avec l’arrivée annoncée de psychologues militaires.
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Communiqué de presse
23 août 2024
Le gouvernement congolais, les Nations Unies et les partenaires s’engagent à contribuer au financement de la Feuille de route de la Transition au Sud- Kivu
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les Nations Unies saluent la tenue de l’atelier d’alignement des contributions au financement de la Feuille de route relative au désengagement de la Mission de Stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) qui a eu lieu à Bukavu du 13 au 14 août. Cet atelier marque une étape importante dans la consolidation de la transition du transfert de responsabilités au Gouvernement au Sud-Kivu conformément aux résolutions 2717 (2023) et 2746 (2024).L’Equipe Provinciale Intégré de Transition (EPIT) a élaboré cette feuille de route en 2024 afin d’identifier les activités clés à mener par le gouvernement pour assurer le transfert réussi des tâches de la MONUSCO dans le contexte de son désengagement. La feuille de route, chiffrée à 57 millions de dollars américains, a été validée au niveau national conjointement par le gouvernement et la MONUSCO en juin 2024.Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide, M. Guylain Nyembo et le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire du Système des Nations Unies en RDC, M. Bruno Lemarquis, ont participé en visioconférence au lancement de l’atelier depuis Kinshasa. Dans son allocution, le Vice-Premier Ministre a salué l’initiative de cet atelier d’alignement qui se veut une réponse aux défis relevés par le Rapport Conjoint relatif à la réalisation de la première phase du plan de désengagement de la MONUSCO. Il a également annoncé l’engagement du Gouvernement à mobiliser un peu plus de 50% du budget total attendu, soit un montant de 30 000 000 de dollars américains dont la répartition sera à considérer dans le cadre des travaux du Secrétariat Technique. Pour le reste des ressources nécessaires pour la feuille de route, le gouvernement est engagé à mobiliser les fonds nécessaires soit directement soit à travers ses partenaires.Pour sa part, M. Lemarquis a déclaré que les Nations Unies ont développé un plan d’appui qui visera surtout au renforcement des capacités des entités étatiques concernées. ''Je voudrais particulièrement souligner et saluer chaleureusement le travail mené par le système des Nations Unies afin de concrétiser leur contribution à la mise en œuvre de la Feuille de Route par le biais du Plan d’appui des Nations Unies à la transition au Sud-Kivu, qui s’élève à 23 millions de dollars'' a dit M. Lemarquis. M. Lemarquis a ajouté que le système des Nations Unies est en train d'identifier et de mobiliser les ressources nécessaires à son plan d'appui.De son côté le gouverneur du Sud Kivu, M. Jean Jacques Purusi a chiffré la contribution de la province à près de 2,5 millions de dollars dont 1,5 millions déjà dépensés en termes de contribution dans le renforcement de la présence des Forces de Défense et de Sécurité notamment dans les bases anciennement occupées par la MONUSCO, le paiement de loyers des terrains des particuliers repris par le gouvernement, la prise en charge de la ration alimentaire des éléments déployés, le renforcement de l’autorité de l’Etat de droit par l’organisation des chambres foraines, la dotation des bureaux au PDDRCS, la réhabilitation des routes d’accès aux points chauds, la construction des quais et autres.Au cours des travaux dans les quatre groupes de l’EPIT, plusieurs partenaires techniques et financiers et les ONG internationales ont démontré, à travers certaines activités prioritaires, leur intérêt à y participer pour la mise en œuvre de la feuille de route. Le processus pour confirmer les partenaires et les ressources disponibles pour la feuille de route se poursuivront.
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Communiqué de presse
25 juin 2024
La MONUSCO ferme son Bureau du Sud Kivu après plus de 20 ans de service
La Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé aujourd'hui son bureau de Bukavu, centre névralgique de ses opérations au Sud-Kivu depuis plus de 20 ans, lors d'un événement de haut niveau. Le 30 juin, comme convenu avec le gouvernement de la RDC, la Mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la fin de la première phase de son désengagement du pays.La Représentante Spéciale du Secrétaire Général (RSSG) en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, le Gouverneur du Sud-Kivu, Monsieur Jean-Jacques Purusi ainsi que d'autres représentants des Nations Unies et du gouvernement de la RDC, ont participé à la cérémonie de clôture. Au cours de cet événement, la MONUSCO a fait don d'actifs d'une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. La Mission a également transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d'Uvira, d'une valeur de 1,5 million de dollars. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu à Kavumu à 32 km de Bukavu.« Cela a été un immense effort conjoint avec le gouvernement de la RDC. Malgré les nombreux défis auxquels nous avons été confrontés, le retrait des troupes et des équipements s'est déroulé de manière ordonnée et, malgré les contraintes de temps, la première phase a été largement réussie », a déclaré Mme Keita. « C'est l'aube d'une nouvelle ère pour la province. Assurer la paix et protéger les civils est désormais entièrement entre les mains des autorités congolaises, qui assument cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les leaders locaux, avec le soutien des agences, fonds et programmes des Nations unies qui poursuivent la mise en œuvre de leurs mandats respectifs. »Au cours de son désengagement du Sud-Kivu, entamé en janvier 2024, la MONUSCO a transféré aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait cessé ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera finalisé dans les semaines à venir.Depuis 2002, la présence de la MONUSCO au Sud-Kivu a permis d'assurer une protection physique directe à près de trois millions de personnes et de soutenir les FARDC par le biais d'opérations conjointes, de patrouilles, de renforcement des capacités et d'évacuations médicales. La Mission a contribué à la mise en place de dizaines de comités de protection locaux et de réseaux d'alerte civils. Elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités de la RDC et les communautés locales pour s'attaquer aux causes profondes du conflit en encourageant le dialogue et la cohésion sociale, en développant les infrastructures, en améliorant la situation des droits de l'homme et en renforçant les capacités de la police, de la justice et des systèmes pénitentiaires dans la province. Au cours des vingt dernières années, la MONUSCO a aidé à démobiliser plus de 4 600 combattants et enfants associés à des groupes armés et a collecté et détruit plus de 44 000 munitions et explosifs. La Mission a joué un rôle central dans de multiples cycles électoraux, transportant 30 000 kg de matériel électoral dans les circonscriptions électorales du Sud-Kivu lors des élections présidentielles de l'année dernière. « Alors que nous mettons fin à notre mission au Sud-Kivu, je remercie le personnel civil et en uniforme qui ont contribué à la paix et à la sécurité au Sud-Kivu. Votre courage et votre dévouement dans certaines des circonstances les plus difficiles du maintien de la paix remplissent mon cœur de gratitude. Je rends hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions », a déclaré Mme Keita. « Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu. »A partir du 1er juillet 2024, une équipe résiduelle de 34 civils restera au Sud-Kivu pour aider les agences, fonds et programmes des Nations Unies à maintenir les réseaux d'alerte communautaire, la protection des enfants et le dialogue avec les communautés. Le gouvernement de la RDC, la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi que les représentants des ONG internationales et de la société civile ont élaboré une feuille de route provinciale pour faciliter le transfert des responsabilités de la MONUSCO au gouvernement, avec le soutien d'autres partenaires. Cela permettra de s'assurer que les progrès réalisés pendant la présence de la MONUSCO seront préservés après le départ de la Mission.
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Communiqué de presse
10 mai 2024
Les Nations Unies alertent sur la situation des enfants, filles et femmes victimes des bombardements dans les camps des déplacés au Nord-Kivu
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) condamnent fermement les bombardements survenus le vendredi 3 mai 2024 dans les camps des déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu. Ces attaques horribles violent le droit international humanitaire en mettant en péril le caractère civil des camps et le devoir de protection des personnes déplacées. Les explosions de bombes ont causé plusieurs morts, des blessés et des dégâts matériels importants. Elles ont également créé le chaos, perturbé l’assistance humanitaire et augmenté la détresse parmi les personnes déplacées. Les personnes les plus touchées sont des enfants, des filles et femmes exposées à des risques accrus de violence sexuelle et de traumatismes. Pour répondre aux besoins les plus urgents des populations affectées dans le Nord-Kivu et assurer l’accès aux services essentiels, les deux agences travaillent main dans la main.« Nous veillons à la fourniture de services de santé comprenant la prise en charge médicale d’urgence et les interventions psychosociales », a déclaré Dr Boureima Hama Sambo, Représentant de l’OMS en RDC. Dans ce contexte où les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables, « UNFPA poursuit la fourniture des services en santé sexuelle et reproductive, de prévention et prise en charge des violences basées sur le genre et de protection contre les abus et exploitations sexuels » d’après Mme Suzanne Mandong, Représentante a.i de UNFPA en RDCLes efforts conjoints de l’OMS, de UNFPA et des autres partenaires ont permis de délivrer des services psychosociaux et de santé mentale à plus de 312 personnes affectées incluant des femmes enceintes, des personnes vivant avec handicap et des victimes de violences basées sur le genre. Les besoins complémentaires urgents dans les zones affectées sont les suivants :L’amélioration des installations sanitaires, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour assurer des conditions de soins adéquates et prévenir la propagation de maladies ;Le renforcement de la sécurité dans les camps pour veiller à la protection des populations vulnérables contre les menaces telles que la violence, l’exploitation et les attaques extérieures ; La collaboration avec les autorités locales pour garantir l’accès humanitaire et établir des partenariats efficaces pour coordonner les efforts d’aide aux communautés. Compatissant à la douleur des victimes de ces attaques, les deux agences renforcent également les mécanismes de redevabilité envers les populations affectées, à travers la promotion de la sécurité et du bien-être des enfants, filles et femmes dans les zones touchées. L’OMS et l’UNFPA restent engagées à défendre et protéger les droits humains, en mettant particulièrement l’accent sur l’accès universel aux soins de santé pour tous. ------------------------------------Note aux rédacteurs : En 2023, la République démocratique du Congo (RDC) a été confrontée à des défis humanitaires majeurs, notamment une insécurité alimentaire touchant plus de 25,4 millions de personnes, dont plus de 800 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. En termes de déplacements, près de 10 millions de personnes étaient déplacées, dont 525 000 réfugiés, 6,46 millions de déplacés internes, et 2,96 millions de retournés. La situation sécuritaire a également continué à se détériorer, avec des affrontements violents ayant entraîné le déplacement de plus de 300 000 personnes entre septembre et novembre 2023. Malgré les efforts humanitaires déployés, l’accès à l’aide reste entravé par les conflits armés et les actes de violence contre le personnel et les biens humanitaires.
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Communiqué de presse
21 mars 2024
JOURNEE INTERNATIONALE DES FORETS : APPUI DES NATIONS UNIES A LA CONSERVATION DES FORETS ET A LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DU BASSIN DU CONGO
Le Programme d’impact FEM pour le Bassin du Congo est conçu pour lever et éliminer les obstacles au dialogue régional et à la collaboration visant à promouvoir la gestion durable des forêts dans les pays forestiers de la région. S’étendant sur plusieurs phases entre 2022-2030, ce programme comprend six projets nationaux et un projet régional de coordination.Réunissant près de 60 participants représentant six pays du Bassin du Congo impliqués dans le projet (République Démocratique du Congo, Angola, Cameroun, République Centrafricaine, Guinée Equatoriale et Sao Tomé et Principe), les partenaires techniques, bailleurs de fonds et société civile venus de la sous-région, d’Afrique et d’autres régions du monde, les ateliers en cours à Kinshasa incluent la validation du Projet de Coordination Régionale du PNUE pour le Programme Intégré FEM-8 du Bassin du Congo, ainsi que l'Atelier annuel de coordination et d’apprentissage du Programme d’Impact FEM-7 pour le Bassin du Congo. La République démocratique du Congo joue un rôle central dans ce programme, notamment à travers son projet "Gestion durable des paysages forestiers tropicaux du Mayombe, de l'Oubangui et du Maï Ndombe pour faciliter la conservation des ressources naturelles, le développement local, la sécurité alimentaire et l'atténuation du changement climatique en RDC". "Les participants à l’atelier doivent s'assurer que les projets nationaux coordonnent leurs efforts pour fournir des solutions intégrées" a souligné M. Benjamin Toirambe le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la RD Congo. Lors de l’atelier, Dr. Honoré Tabuna, Commissaire à l'Environnement, aux Ressources Naturelles, à l'Agriculture et au Développement Rural de la CEEAC a exprimé qu’il s’attend à ce que le FEM-8 contribue à l'accélération de l'opérationnalisation du système de l'économie verte en Afrique centrale (SEVAC) en lien avec les attentes et besoins des parties prenantes. Tandis que M. Chouaibou Nchoutpouen, Secrétaire Exécutif Adjoint et Coordonnateur Technique de la Commission des Forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) a précisé que le Programme intégré du bassin du Congo est une grande opportunité pour poursuivre les efforts coordonnés des pays membres de la COMIFAC pour la conservation des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale afin d’éviter les doublons et d’assurer la complémentarité."La gestion durable de l'environnement et de ses ressources naturelles immenses et multiples constitue un pilier central de la construction d'une stabilité et paix durable, pour le peuple congolais et pour la région entière" a quant à lui souligné M. Bruno Lemarquis, coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RDC. Il a également réaffirmé l'engagement du Système des Nations Unies à soutenir les efforts du gouvernement de la RDC et des autres gouvernements concernés dans la région en faveur de la mise en œuvre des politiques environnementales transformationnelles et pour accélérer l'action de lutte contre les changements climatiques.En cette journée internationale des forêts, ces événements marquent une étape importante dans les efforts concertés pour la préservation des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, soulignant l'engagement collectif en faveur d'un avenir vert et durable.
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Communiqué de presse
08 mars 2024
2024 c'est l'année pour investir en faveur des femmes
Le thème de cette année, « Investir en faveur des femmes. Accélérer le rythme », revêt une importance cruciale à un moment clé pour l'égalité des sexes. Les conflits, le changement climatique et la polarisation des sociétés rendent notre engagement pour les droits des femmes plus crucial que jamais. Le thème national, « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire », souligne notamment l'importance de soutenir les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC. « Il est temps que les femmes soient libérées de la peur, de la discrimination et de la violence, et qu’elles bénéficient d’un accès complet aux opportunités, au travail et aux sphères de décision. Mais aujourd’hui, nous sommes aussi solidaires des millions de femmes et de filles victimes des conflits dans l’Est du pays, déplacées, vivant dans des conditions précaires et qui sont par ailleurs trop souvent la cible de violence basées sur le genre. Les Nations Unies se tiennent aux côtés de la population et du gouvernement congolais en faveur des femmes et des filles pour un Congo paritaire» déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC. Investir dans l'égalité des sexes est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif économique. Les femmes jouent un rôle essentiel dans l'économie, que ce soit en tant que travailleuses, entrepreneuses ou consommatrices. En garantissant l'égalité des chances, nous stimulons la croissance économique et créons des sociétés plus prospères et durables.Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, souligne : « La moitié de l’humanité ne peut attendre des siècles pour exercer ses droits. L’égalité, c’est pour maintenant. Il faut donc accélérer la progression dans ce sens. Une progression qui passe par une ambition politique et par des investissements – le thème choisi, cette année, pour la Journée internationale des femmes. »En cette Journée internationale des droits des femmes, engageons-nous à investir en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles. Les femmes congolaises et du monde entier méritent un avenir où leurs droits sont respectés, où elles ont des opportunités égales, et où elles peuvent réaliser leur plein potentiel.
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02 août 2024
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