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Histoire
10 septembre 2025
Le Système des Nations Unies réaffirme son engagement à renforcer l’inclusion des personnes handicapées en RDC
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09 septembre 2025
Nouvelle phase pour le projet PAFEQ : réfection et équipement du centre d’excellence.
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Communiqué de presse
09 septembre 2025
Le gouvernement de la RDC et la coopération allemande renforcent leur collaboration afin de promouvoir la paix, la cohésion sociale et le développement durable
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Organismes de l'ONU en RD Congo
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en RD Congo.
Histoire
10 septembre 2025
Le Système des Nations Unies réaffirme son engagement à renforcer l’inclusion des personnes handicapées en RDC
À l’occasion de la clôture d’un projet consortium financé par le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, en faveur des organisations des personnes handicapées, le Coordonnateur Résident a réaffirmé l’engagement du Système des Nations Unies à collaborer étroitement avec les associations locales afin de garantir que personne ne soit laissée de côté.Monsieur Bruno Lemarquis a rappelé que les personnes handicapées (PH) sont souvent les plus touchées par les crises humanitaires, les conflits et les inégalités structurelles, et que leur exclusion dans des programmes d’aide et des processus de décision est inacceptable. C’était à l’occasion d’une journée de plaidoyer organisée par la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées du Congo (FENAPHACO). Cette activité visait à amplifier les voix des personnes handicapées en rapport avec les interventions humanitaires, de la sécurité alimentaire et de la promotion des droits humains.Le Coordonnateur Résident a assuré qu’un plan d’action pour l’inclusion des PH est en cours de finalisation en RDC, en alignement avec les Objectifsde Développement Durable (ODD).La rencontre a rassemblé des agences du système des Nations Unies, des ONG internationales, des bailleurs de fonds et des partenaires techniques. Elle se voulait un échange sur la pérénisation des acquis du projet et à appel à la mobilisation pour la continuité du soutien en faveur des personnes handicapées. Mis en œuvre dans les territoires de Kalehe et Idjwi (Sud-Kivu), le projet a permis de mobiliser les PH, de renforcer leurs capacités organisationnelles et de structurer leurs associations en réseaux, assurant ainsi leur meilleure reconnaissance par les autorités locales.Le système des Nations Unies, en partenariat avec la FENAPHACO et les autres acteurs nationaux, s’engagent à poursuivre le soutien aux PH afin de garantir leurs droits, leur inclusion et leur participation active, conformément au principe “Leave No One Behind” et aux engagements internationaux sur les droits des personnes handicapées.
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Histoire
09 septembre 2025
Nouvelle phase pour le projet PAFEQ : réfection et équipement du centre d’excellence.
Le projet phare de la République démocratique du Congo (RDC) en faveur de la formation et de l'emploi qualifié (PAFEQ) entre dans une phase décisive de mise en œuvre, avec lancement imminent de centres d'excellence à la pointe de la technologie dans le domaine de la maintenance des équipements lourds et des véhicules commerciaux, et le lancement de programmes de formation à destination de demandeurs d’emploi. Lancé en 2022 à la demande du gouvernement de la RDC, le PAFEQ est financé par la Suède, mis en œuvre par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et réalisé en partenariat avec l'Institut national de préparation professionnelle (INPP) et l'Institut technique industriel Manika (ITIMA).Cette initiative pilote vise directement à remédier à la pénurie aiguë de professionnels qualifiés dans les provinces minières du Haut-Katanga et du Lualaba, où plus de 3 800 postes qualifiés, notamment des mécaniciens, des opérateurs, des chauffeurs et des électriciens etc… restent vacants chaque année.Une infrastructure prête à offrir l'excellenceLa réhabilitation de l'atelier de l'INPP à Lubumbashi, qui servira bientôt de centre d'excellence dans le Haut-Katanga, est en phase finale, et les équipements de formation spécialisés sont prêts à être installés. Parallèlement, depuis avril, des formations continues ciblées sont dispensées directement sur place dans des entreprises partenaires telles que SEP-CONGO et MULYKAP, deux entreprises du secteur de véhicules commerciaux, ce qui permet de répondre rapidement aux besoins cruciaux et urgents de ces entreprises du secteur en matière de compétences dans la maintenance.''Notre vision initiale est en train de se concrétiser. Certaines entreprises forment déjà leurs équipes, les premiers modules sont déjà disponible, et notre réseau de partenaires continue de s'étendre'', a déclaré Raef Melayeh, coordinateur du PAFEQ.Des ressources de formation complètes et modernesLe PAFEQ a développé trois programmes de formation complets pour la maintenance des équipements lourds et des véhicules commerciaux, soutenus par 17 guides de formation généraux, trois manuels pour les formateurs, trois cadres de formation et un cadre de certification. Vingt-cinq modules illustrés, couvrant la maintenance des machines de construction routière et de chantier, sont désormais disponibles en version papier et numérique, permettant un apprentissage flexible et de haute qualité.Promouvoir l'égalité des sexes dans les métiers techniquesAvec un objectif de 5 à 10 % de participation féminine à la formation technique, le PAFEQ engage activement les entreprises et les communautés à relever les défis socioculturels et à ouvrir la voie aux femmes vers des professions qualifiées. ''La formation crée de la valeur, y compris pour les jeunes femmes, et contribue à rendre le secteur plus équitable et plus compétitif'', a ajouté M. Melayeh.Renforcement des partenariats et de la sensibilisationLe PAFEQ a accru sa visibilité en participant activement à des événements majeurs du secteur et de l'emploi, notamment le Forum Nkelo Bantu, Expo Beton, la Rencontre d'affaires du Katanga et la Semaine minière de la RDC. Ces plateformes ont renforcé les alliances stratégiques et attiré de nouveaux acteurs des secteurs public et privé.Perspectives d'avenirAvec l'ouverture prochaine du Centre d'excellence de Lubumbashi et le renforcement des capacités de formation à l'ITIMA et au CDR Kolwezi, la PAFEQ est prête à développer ses programmes dans les mois à venir. L'objectif : former à la fois les jeunes diplômés et les travailleurs expérimentés qui souhaitent améliorer leurs compétences, répondre à la demande croissante du secteur minier et du transport et créer des opportunités d'emploi durables et de haute qualité pour les femmes et les hommes à travers la RDC.
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Histoire
13 août 2025
Lancement d’un nouveau projet porteur d’espoir pour une paix durable et inclusive.
Le lancement du projet «paix durable et inclusive par l’action synergique des réseaux et organisations féminines et mécanisme de coordination en République démocratique du Congo (RDC)», a eu lieu le 30 juillet dernier, à Bunia en Ituri. Il s’agit d’une initiative du Ministère du Genre, Famille et Enfant, des Ministères sectoriels travaillant sur la paix et la sécurité et les organisations féminines et de la jeunesse au sein de la société civile (OSC) en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies en l’occurrence l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), dans le but de promouvoir la paix et la cohésion sociale. Une initiative financée par le Fonds du Secrétaire Général des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), pour une durée 36 mois dans le cadre de l’initiative de promotion de l’égalité des sexes, en anglais «Gender promotion initiative (GPI2.0)».S’appuyant sur leurs réseaux respectifs et leur ancrage, ONU Femmes et UNFPA entendent catalyser un changement durable en mobilisant les forces vives locales, notamment les organisations féminines, les organisations des jeunes y compris les réseaux existant et travaillant sur la consolidation de la paix dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, afin de renforcer leur rôle dans les processus de paix et de développement inclusif. L’objectif majeur est de renforcer les capacités des organisations féminines et de la jeunesse pour influencer positivement la consolidation de la paix, la cohésion sociale et la lutte contre les violences basées sur le genre mais aussi, renforcer la coordination des actions en lien avec l’agenda Femmes, Paix et Sécurité à tous les niveaux. Lors de la cérémonie du lancement du projet, le gouverneur de la province de l’Ituri, le Lieutenant général Johnny Luboya Nkashama, a insisté sur la participation inclusive des femmes et des jeunes comme pilier stratégique dans la consolidation de la paix.« La paix à laquelle nous aspirons sera un vain mot si elle n’est pas fondée sur la participation inclusive et l’implication des femmes et des jeunes à la gouvernance », a-t-il déclaré, avant d’encourager les membres des communautés locales et d’autres couches sociales à s’approprier le projet afin de bâtir une paix durable et réellement inclusive. « Saisissons cette opportunité. Ensemble autorités nationales et locales, organisations de la société civile, leaders communautaires, différents partenaires et agences du système des Nations Unies et différents partenaires, engageons-nous dans la mise en œuvre de ce projet pour que celui-ci puisse porter un germe nouveau dans l’amélioration du rôle de femmes et des jeunes dans la consolidation de la paix à tous les niveaux » a exhorté, Johnny Luboya Nkashama. Aucune paix durable n’est possible sans l’implication de la femme. « En Ituri […] ce sont des jeunes et des femmes qui paient les pots cassés des conflits. C'est le bon moment d'intégrer les jeunes et les femmes dans la résolution des conflits. Que les jeunes puissent aussi contribuer dans la médiation et la négociation » a témoigné, Benita Umoja, une jeune femme militante au sein de l’organisation AFYA MAMA. Pour le Consortium ONU Femmes et UNFPA, l’implication des femmes et des jeunes est capitale pour la stabilisation et la consolidation de la paix.Monsieur Sylvain Mabika, Chef de ce projet au sein d’ONU Femmes, a précisé que la réussite de cette initiative requiert une appropriation et un engagement de tous les acteurs clés intervenant dans le domaine de paix et de sécurité. ONU Femmes concentrera ses efforts sur l’autonomisation des femmes, la cohésion sociale et la mise en œuvre de la Résolution 1325, tandis que l’UNFPA se focalise sur la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre, et l’agenda Jeunesse, Paix et Sécurité.Brigitte Omari, analyste de programme Violences basées sur le genre (VBG) pour UNFPA en Ituri , a indiqué que ce nouveau projet vise à renforcer les capacités des organisations féminines et des jeunes dans des domaines essentiels tels que le leadership, le plaidoyer, la médiation, le réseautage, la synergie pour la paix, la mobilisation des ressources ainsi que la gestion de projets dédiés à la consolidation de la paix. Il marque ainsi un tournant dans la manière dont la paix est conçue, mise en œuvre et partagée : non plus seulement au sommet, mais au cœur des communautés, avec les femmes comme piliers de la résilience et de la construction.Ce projet contribue au résultat de la priorité stratégique 2 du Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2024-2028 : «Gouvernance efficace, État de droit et protection des populations au service d'un développement inclusif et d'une paix durable en RDC». Cette initiative vient soutenir les efforts des femmes qui œuvrent pour la paix, souvent avec très peu de moyens, ce qui limite leur action dans les provinces concernées. Elle appuie également les jeunes, porteurs d’initiatives prometteuses, mais souvent freinés par le manque de financement. L’objectif est de les intégrer pleinement comme acteurs clés du processus de paix, et ainsi contribuer à réduire les violences basées sur le genre dont sont victimes les femmes et les jeunes.
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Histoire
11 août 2025
Épargner pour changer une vie : comment les Associations Villageoises d'Épargne et de Crédit (AVEC), transforment les communautés rurales au Tanganyika
Dans les villages de Nyunzu et Kabalo, quelque chose de profond est en train de changer. Ce ne sont pas seulement des réunions d’épargne – ce sont des moments de transformation. Portées par les AVEC, des femmes et des hommes redessinent les contours de leur avenir.Dans un contexte marqué par l’insécurité alimentaire, les conflits et la vulnérabilité économique, la résilience des communautés rurales en RDC est plus que jamais une priorité. La FAO mise sur les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) comme levier de transformation sociale et économique, notamment dans la province du Tanganyika. Ce système d’épargne et de crédit, avec des taux d’intérêts réduits, aide les communautés à créer ou mener des activités génératrices de revenu qui contribuent à renforcer leur autonomie financière.Soutenues par la FAO, en partenariat avec le PAM dans le cadre du programme conjoint de résilience financé par la Norvège et la Suède, les AVEC permettent aux populations rurales de constituer une épargne collective et d’accéder à de petits crédits pour financer des activités génératrices de revenus. À ce jour, 350 AVEC ont été mises en place, regroupant 8 585 membres, dont près de 58 % de femmes. Au-delà de la finance solidaire, ces associations se sont révélées être un puissant moteur d’autonomisation économique, de cohésion sociale et de résilience communautaire. Généralement, elles se réunissent une à deux fois par semaine, pour apporter leur cotisation. L’engouement est perceptible et dans un contexte post-conflit, à la suite des affrontements intercommunautaires, cette mobilisation renforce la cohésion sociale au sein des AVEC.Sidonia Kungwa Lupiya, présidente de l’AVEC Neema wa Mungu de Nyunzu, en témoigne : ''Quand j’ai intégré notre association j’étais ignorante. Aujourd’hui je sais comment épargner et prendre des crédits. Nous avons été formés sur le fonctionnement de l’AVEC et le crédit nous aide beaucoup dans notre groupe de développement et nous épargnons 1000 FC par personne que nous versons dans notre caisse.'' Sidonia a pu lancer une activité de vente de poisson séché au marché local et entamer les travaux de construction de sa maison. Mais au-delà des gains économiques, elle souligne aussi l’impact social du groupe : discipline, transparence, gestion rigoureuse, entraide et dialogue entre communautés, y compris avec les Twa, autrefois marginalisés.La mise en place des associations villageoises d'épargne et de crédit (AVEC) accroît l’autonomie économique et les revenus des adhérents. Les AVEC, au cœur de l’autonomisation économique des femmesJolie Mukombwe Amunazo, membre de l’AVEC Maendeleo, partage une transformation personnelle remarquable. Réservée et timide à son arrivée, elle est aujourd’hui une femme confiante, capable de s’exprimer devant un groupe : ''Personnellement, depuis mon adhésion à l’AVEC, je peux affirmer que j'ai gagné en attention, en confiance, en épanouissement. A travers ma participation, j’ai réussi à vaincre ma timidité, je deviens de plus en plus audacieuse et dynamique. Il m’était difficile de me lever pour m’exprimer devant un public, mais désormais, grâce à l’AVEC, c'est faisable.'' Grâce à une formation en entrepreneuriat et en gestion d’AGR (activités génératrices de revenus), Jolie a contracté un premier prêt de 28 500 FC (environ 10 USD) pour démarrer une petite unité de production de savon. Elle vend chaque semaine entre 25 et 30 barres de savon, dégageant un bénéfice hebdomadaire de près de 70 000 FC, soit environ 25 USD. Ce revenu lui permet non seulement de subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi de planifier l’avenir avec plus de sérénité. Les exemples se multiplient : production de beignets, vente de poisson, commerce de pagnes, fabrication de pain, petit élevage. Toutes ces activités ont vu le jour grâce aux prêts accordés par les AVEC. Et avec elles, une fierté nouvelle émerge, en particulier chez les femmes, qui ne dépendent plus que de leurs maris pour faire face aux dépenses du ménage, et peuvent désormais scolariser leurs enfants, assurer la nourriture quotidienne et investir dans leur foyer. Pour beaucoup, cette autonomie redonne sens à leur place dans la société.Leurs activités font vivre les villages et leur réussite est la preuve que les producteurs du Tanganyika, peuvent améliorer leurs conditions de vie et faire preuve de résilience lorsqu’ils ont accès aux ressources adaptées.Un modèle qui fait la différenceCe modèle fonctionne, et il change des vies. Aboubakar Bulaya Dieudonné, autre membre actif de l’AVEC Neema, raconte comment son engagement dans le groupe a permis de stabiliser son foyer. ''Grâce à mes activités, j’ai résolu le problème alimentaire dans ma famille et j’ai pu scolariser mes enfants. Trois d’entre eux ont obtenu leur diplôme d’État du secondaire'', affirme-t-il avec fierté. Comme lui, des centaines de familles ont trouvé dans les AVEC un levier de stabilité durable. ''Grâce au même projet, nous avons également appris à économiser les fruits de vente de nos productions et à mieux les gérer à travers l’AVEC. Nous avons également appris à solliciter des prêts financiers à la caisse communautaire afin de réaliser des activités génératrices de revenus ”complète Aboubakar.La portée de ces résultats est tangible. Collectivement les membres des AVEC ont pu épargner plus de 152 000 USD. Environ 98% d'entre eux ont accédé à des crédits totalisant plus de 105 000 USD, dont à peu près 35 000 USD à Nyunzu et 70 000$ à Kabalo pour réaliser des activités génératrices de revenus. En moyenne, chaque ménage impliqué tire désormais un revenu hebdomadaire de 21,56 USD, soit une hausse de 35,3 % par rapport à 2023, et de 100 % en comparaison à l’année 2022. Cela a favorisé l'émancipation et l'amélioration des conditions d'existence pour un grand nombre de ménages affiliés aux AVEC.Au-delà de l’impact économique, les AVEC jouent un rôle essentiel dans le processus de paix. Dans une région marquée par les affrontements passés entre communautés Twa et Bantu, ces associations deviennent des espaces de dialogue, de reconstruction du lien social et de valorisation des savoir-faire locaux. En favorisant l'inclusion, la transparence et l’engagement collectif, elles participent activement à renforcer la cohésion dans des zones encore fragiles.L’expérience du Tanganyika prouve qu’avec des ressources adaptées, des formations ciblées et un accompagnement de proximité, les populations rurales sont non seulement capables de résister aux chocs, mais aussi de bâtir un développement inclusif et durable. Grâce aux efforts conjoints de la FAO, du PAM, de la Norvège et de la Suède, les villages autrefois vulnérables deviennent peu à peu les acteurs de leur propre transformation.
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Histoire
06 août 2025
Présentation du rapport de résultats 2024 et du nouveau cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029
Le Gouvernement et le Système des Nations Unies ont coanimé, le 24 juillet 2025, une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport annuel de résultats 2024 et du nouveau cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029. Cet exercice conjoint de redevabilité reflète les principes de transparence et de partenariat entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Système des Nations Unies, dans le cadre de la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable et de ses objectifs de développement durable (ODD).Pour 2024, le rapport de résultats présente une évaluation approfondie de la contribution du Système des Nations Unies à la mise en œuvre des ODD dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, humanitaires et socio-économiques. Structuré autour de trois axes stratégiques — consolidation de la paix et des droits humains, croissance économique inclusive et développement durable, accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire — le document met en évidence les progrès réalisés, les partenariats mobilisés, et les efforts conjoints pour ne laisser personne de côté. Ce rapport illustre une dynamique de collaboration renforcée entre les Nations Unies, le Gouvernement congolais et les partenaires techniques et financiers, dans une perspective de développement durable, inclusif et équitable.Pour ce qui est du Cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029, construit à partir d’un processus inclusif et participatif avec les parties prenantes nationales, il reprend les interventions conjointes visant à renforcer la cohérence des actions du Système des Nations Unies avec les priorités nationales définies dans le Plan National Stratégique pour le développement (PNSD) 2024–2028. Grâce à une approche intégrée et multisectorielle, les agences vont contribuer à l’amélioration de l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, à la promotion de la gouvernance inclusive, ainsi qu’à la gestion durable des ressources naturelles. Le Système des Nations Unies s’assigne comme objectif de favoriser une avancée significative dans la réalisation des ODD, notamment à travers la consolidation des mécanismes de coordination, l’opérationnalisation des zones de convergence géographique, et l’activation des leviers de transformation tels que la digitalisation, l’éducation et la gouvernance environnementale.
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Communiqué de presse
09 septembre 2025
Le gouvernement de la RDC et la coopération allemande renforcent leur collaboration afin de promouvoir la paix, la cohésion sociale et le développement durable
Le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et la KfW Banque de Développement (coopération financière allemande) ont annoncé aujourd'hui la signature d'un accord de financement de 54,3 millions d'euros pour le projet "Fonds de Consolidation pour la Paix III". Cette initiative de cinq ans vise à promouvoir une paix durable, la cohésion sociale et le développement durable dans les provinces de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) touchées par les conflits, et à prévenir la violence juvénile à Kinshasa. Ce projet a pour ambition de bénéficier directement à plus de 650 000 personnes dans les provinces de l'est et à Kinshasa.''Nous saluons la signature de cet accord, qui consolide notre partenariat de longue date avec l'Allemagne et le système des Nations unies », a déclaré S.E.M. Guylian Nyembo, Ministre d'Etat, Ministre du Plan et de la Coordination de l'Aide au Développement. ''Ce projet est un jalon majeur qui s'aligne stratégiquement sur les priorités du Programme de Développement Local des 145 Territoires, en se concentrant sur le développement des infrastructures socio-économiques de base et la redynamisation des économies locales. En ciblant les zones post-conflits dans l'est et la prévention de la violence juvénile à Kinshasa, cette initiative répond directement aux axes stratégiques de notre Cadre de coopération pour le développement durable 2025-2029. Le gouvernement de la RDC réitère son engagement à jouer un rôle central dans la coordination de ces efforts pour garantir que les investissements internationaux se traduisent par des résultats palpables et durables pour nos communautés''.Pour la première fois en Afrique, la KfW finance directement un projet mis en œuvre par l’UNOPS. L'UNOPS, en tant que principal agent de mise en œuvre, sera responsable de la coordination globale, des composantes d'infrastructure et de la gestion financière. L’UNOPS collaborera dans le cadre de cet accord avec Interpeace, en tant qu'expert en matière de paix, qui sera chargé de veiller à ce que la consolidation de la paix, la cohésion sociale et l'inclusion des genres soient intégrées à toutes les phases du projet.
''Nous sommes fiers de soutenir cette initiative vitale en RDC », a déclaré Jonas Blume, Chef de Division, KfW. « Le projet Fonds de la paix est un excellent exemple de la manière dont des investissements ciblés peuvent contribuer à la fois à la réduction de la pauvreté et à la résolution des conflits locaux. L'accent mis sur la proactivité pour la paix et les solutions communautaires s'aligne parfaitement sur notre engagement à parvenir au développement durable dans des contextes fragiles. Cette initiative visant à soutenir le processus de stabilisation en RDC s'inscrit dans l'un des trois principaux axes de collaboration de la coopération bilatérale RDC-Allemagne: Paix et cohésion sociale''.Le projet Fonds de la paix est structuré en deux composantes principales:Fonds de Consolidation pour la Paix III (FCP III) : axé sur l'est de la RDC, ce volet vise à construire des infrastructures sociales et économiques (écoles, marchés, cliniques) et à renforcer les capacités de résolution des conflits. Il créera des emplois et des revenus pour les populations vulnérables.Prévention de la violence juvénile (PVJ) : à Kinshasa, ce volet cible les jeunes des communes de Ngaliema et Masina. Il prévoit de construire des infrastructures sociales comme des terrains de sport, et de proposer des formations professionnelles et un soutien à l'entrepreneuriat.''C'est plus qu'un projet; c'est un investissement dans la population de la RDC », a déclaré Nathalie Angibeau, Directrice de l'UNOPS pour l'Afrique centrale. « En donnant aux communautés les moyens de mener leurs propres eff orts de consolidation de la paix, nous les aidons à créer l'avenir stable et prospère qu'elles méritent. Notre partenariat avec la KfW et Interpeace nous permet de lier les besoins urgents en infrastructures à une vision à long terme de la paix et de la résilience''.“Interpeace se réjouit profondément de l’opportunité de collaborer avec le gouvernement de la RDC, et de l‘Allemagne au travers de la KfW et UNOPS dans le cadre de ce projet stratégique visant à renforcer la cohésion sociale entre les communautés dans les zones d’intervention” a declaré Mr Itonde Kakoma, Président et CEO de Interpeace. “Cette collaboration reflète notre engagement commun à promouvoir la paix durable à travers des approches inclusives et participatives”.La stratégie du projet est conçue pour rapprocher les communautés, en favorisant le dialogue et des interactions pacifiques de part et d’autre des lignes de conflit. Elle utilisera un processus participatif pour sélectionner des sous-projets basés sur des intérêts collectifs et impliquera activement les femmes et les jeunes à toutes les phases de la mise en œuvre pour assurer leur autonomisation et leur leadership. Le projet s'engagera également avec les autorités gouvernementales et la société civile pour assurer la durabilité et l'alignement avec les stratégies nationales de paix.
''Nous sommes fiers de soutenir cette initiative vitale en RDC », a déclaré Jonas Blume, Chef de Division, KfW. « Le projet Fonds de la paix est un excellent exemple de la manière dont des investissements ciblés peuvent contribuer à la fois à la réduction de la pauvreté et à la résolution des conflits locaux. L'accent mis sur la proactivité pour la paix et les solutions communautaires s'aligne parfaitement sur notre engagement à parvenir au développement durable dans des contextes fragiles. Cette initiative visant à soutenir le processus de stabilisation en RDC s'inscrit dans l'un des trois principaux axes de collaboration de la coopération bilatérale RDC-Allemagne: Paix et cohésion sociale''.Le projet Fonds de la paix est structuré en deux composantes principales:Fonds de Consolidation pour la Paix III (FCP III) : axé sur l'est de la RDC, ce volet vise à construire des infrastructures sociales et économiques (écoles, marchés, cliniques) et à renforcer les capacités de résolution des conflits. Il créera des emplois et des revenus pour les populations vulnérables.Prévention de la violence juvénile (PVJ) : à Kinshasa, ce volet cible les jeunes des communes de Ngaliema et Masina. Il prévoit de construire des infrastructures sociales comme des terrains de sport, et de proposer des formations professionnelles et un soutien à l'entrepreneuriat.''C'est plus qu'un projet; c'est un investissement dans la population de la RDC », a déclaré Nathalie Angibeau, Directrice de l'UNOPS pour l'Afrique centrale. « En donnant aux communautés les moyens de mener leurs propres eff orts de consolidation de la paix, nous les aidons à créer l'avenir stable et prospère qu'elles méritent. Notre partenariat avec la KfW et Interpeace nous permet de lier les besoins urgents en infrastructures à une vision à long terme de la paix et de la résilience''.“Interpeace se réjouit profondément de l’opportunité de collaborer avec le gouvernement de la RDC, et de l‘Allemagne au travers de la KfW et UNOPS dans le cadre de ce projet stratégique visant à renforcer la cohésion sociale entre les communautés dans les zones d’intervention” a declaré Mr Itonde Kakoma, Président et CEO de Interpeace. “Cette collaboration reflète notre engagement commun à promouvoir la paix durable à travers des approches inclusives et participatives”.La stratégie du projet est conçue pour rapprocher les communautés, en favorisant le dialogue et des interactions pacifiques de part et d’autre des lignes de conflit. Elle utilisera un processus participatif pour sélectionner des sous-projets basés sur des intérêts collectifs et impliquera activement les femmes et les jeunes à toutes les phases de la mise en œuvre pour assurer leur autonomisation et leur leadership. Le projet s'engagera également avec les autorités gouvernementales et la société civile pour assurer la durabilité et l'alignement avec les stratégies nationales de paix.
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Communiqué de presse
01 août 2025
Les Nations Unies appellent à l’engagement de tous à s’attaquer aux normes sociales limitant l’égalité des sexes et à défendre le droit fondamental à une éducation de qualité pour tous et toutes.
‘’Garantir le droit inaliénable à l'éducation pour toutes les filles, y compris celles confrontées à une grossesse, constitue une pierre angulaire de l'égalité des sexes et le développement durable. Trop longtemps, des normes sociales restrictives et des violences ont compromis l’avenir éducatif de nombreuses jeunes filles, les empêchant de réaliser pleinement leur potentiel. Ces nouvelles mesures marquent une avancée décisive vers plus de justice et d’autonomisation.’’ a déclaré le Coordinateur résident ai, Monsieur John Agbor.Cette directive vise à garantir l’accès équitable à l’éducation pour toutes les élèves et ne laisser pour compte, principe fondamental pour lutter contre les discriminations. Elle répond à une problématique persistante dans laquelle des filles se voyaient exclues du système scolaire en raison d’une grossesse. Il s’agit d’un progrès majeur, d’autant plus que ces grossesses sont souvent liées à un manque d’autonomie corporelle, à une information insuffisante, ainsi qu’à des actes de violence et d’agression sexuelle dont elles sont victimes.Permettre à chaque adolescente de développer pleinement son potentiel est un levier essentiel pour le développement durable. L'égalité des sexes est un catalyseur clé de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), et beaucoup reste à faire. Les ODD 1 (pauvreté), 3 (santé et bien-être), 4 (éducation de qualité), 5 (égalité entre les sexes), 8 (travail décent et croissance économique), 10 (réduction des inégalités), et 16 (paix, justice et institutions efficaces) sont étroitement liés à l’autonomisation des femmes et des filles. Le Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD) 2025-2029 des Nations Unies en RDC met l'accent sur l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base de qualité, une protection sociale inclusive et au renforcement des capacités pour tous et toutes, en particulier les plus vulnérables. L'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes sont parmi les principes directeurs de la mise en œuvre du CCDD, qui reconnait que les femmes sont victimes d'inégalités juridiques, politiques, économiques et sociales, ainsi que de violences basées sur le genre (VBG). L'amélioration du faible niveau d'éducation et de formation des filles est explicitement prise en compte dans les résultats stratégiques du CCDD.Les Nations Unies, en collaboration avec les partenaires, appuient le gouvernement de la RDC à œuvrer activement pour le maintien des filles à l'école et leur autonomisation. Cela passe par des programmes de renforcement des capacités, la promotion du leadership féminin, l’accès à une éducation inclusive et à l’information et les services sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que par l'amélioration de la collecte et de l’utilisation des données démographiques grâce à l’Enquête Démographique et de Santé (EDS-III), au renforcement des capacités de l’Institut National de la Statistique (INS), au système d’information et de gestion (SIGE) du secteur de l’éducation, et au Système d'Information Sanitaire (SIS-DHIS2). Les Nations Unies appellent également la société civile à jouer un rôle actif dans cette dynamique de changement, en s’attaquant aux normes sociales limitant l’égalité des sexes et en défendant le droit fondamental à une éducation de qualité pour toutes et tous. **** Fin****
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Communiqué de presse
20 mai 2025
Communiqué Conjoint sur la mise en œuvre du nexus humanitaire, développent et paix (HDP) dans la province du Kasaï
La province du Kasaï a tenu son ‘’Dialogue stratégique pour le renforcement de l’approche Nexus avec l’Etat au centre’’, à Tshikapa, du 14 au 15 mai 2025. Faisant suite à la relance de l’approche nexus HDP par le Gouverneur de province, les présents travaux ont connu la participation du Vice-Gouverneur et Gouverneur intérimaire, du Vice-Président et Président intérimaire de l’Assemblée Provinciale, des Députés provinciaux, des ministres provinciaux, de la délégation conjointe du Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, conduite par le Secrétaire Général, des représentants du groupe de bailleurs du Nexus, notamment les Ambassades d’Allemagne, de Belgique, de Suède, et du Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies. Ces assises ont été une opportunité d’échanger avec les acteurs du terrain, à savoir les représentants du système de Nations Unies, de la société civile, du secteur privé, des ONGs nationales et internationales, ainsi que les experts et chefs de division de l’administration publique, sur les résultats concrets de l’approche Nexus HDP et les approches de travail pour aligner les efforts autour du plan de développement provincial du Kasaï, comme cadre stratégique fédérateur.La composition de la délégation conjointe et la participation au niveau de la province se révèlent une occasion historique, réunissant le gouvernement central, les partenaires techniques et financiers, le gouvernement provincial, le système des Nations Unies et la société civile, dans une province pilote, où l’approche Nexus est mise en œuvre depuis 2022. Cette approche intégrée a déjà permis d’enregistrer des résultats concrets, notamment une réduction mesurable de l’insécurité alimentaire, une augmentation de l’accès aux services sociaux de base et une baisse des cas de violences basées sur le genre.Afin d’avoir un aperçu de ces résultats, la délégation a également visité une intervention qui s’inscrit dans les efforts engagés par le gouvernement dans le cadre du projet de justice transitionnelle ‘’PROJUST’’. Ce projet soutenu par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), lancé récemment, capitalise sur des interventions antérieures visant la réconciliation communautaire et la formation des réseaux des femmes championnes dans la promotion de la cohésion sociale ; il illustre de manière concrète l’opérationnalisation du Nexus dans le contexte local. La délégation a également eu l’opportunité de visiter le pôle de convergence de Shamusanda, afin de découvrir une autre initiative concrète mise en œuvre à travers l’approche Nexus. Cette initiative, menée conjointement par le HCR, la FAO et le PAM, intègre des mécanismes alternatifs de résolution des conflits au sein des communautés bénéficiaires.Il faut rappeler que, dans une perspective de renforcement de la coordination entre les gouvernements central et provincial et leurs partenaires, le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement a récemment acté la mise en place d’un Groupe Consultatif Nexus (GCN) pour appuyer l’opérationnalisation de l’approche nexus en lien avec le Plan national stratégique de développement (PNSD) 2024-2028.La dynamique du Kasaï présente des opportunités stratégiques pour continuer la réflexion conjointe sur le renforcement de la collaboration entre les différents acteurs des 3 piliers Humanitaire, Développement et Paix, pour plus de coordination, plus de synergie et plus de complémentarité, afin de générer un impact durable sur le terrain et améliorer les conditions de vie des populations locales à travers une approche intégrée et coordonnée.
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Communiqué de presse
12 avril 2025
La République Démocratique du Congo à nouveau éligible au Fonds pour la consolidation de la paix
‘’À travers ce soutien, le Fonds poursuivra son engagement aux côtés du Gouvernement congolais pour renforcer les capacités nationales de consolidation de la paix, en veillant à pérenniser les acquis. L’appui sera mis en œuvre à travers des initiatives portées par l’équipe de pays des Nations Unies et ses partenaires, en alignement avec le Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable pour la période 2025–2029.’’ Ecrit Antonio Guterres.Le PBF est un mécanisme de financement du Secrétaire Général des Nations Unies visant à contribuer au relèvement en faveur de la consolidation de la paix, à travers le monde. Pour ce qui est de la RDC, les interventions dans le cadre de ce Fonds appuient depuis 2009 le renforcement de la gouvernance, la cohérence des mécanismes de consolidation de la paix et la prévention des conflits.Pour le Système des Nations Unies en RDC, ‘’la rééligibilité de la République Démocratique du Congo au Fonds pour la Consolidation de la Paix constitue un signal fort, soulignant l'importance de maintenir une attention particulière au domaine de la consolidation de la paix dans un contexte financier global complexe. Cette reconnaissance offre un nouvel élan aux efforts que nous déployons, en collaboration avec nos partenaires et aux côtés du Gouvernement, pour soutenir les communautés, notamment les personnes les plus vulnérables. En s’appuyant sur leurs potentiels, ces communautés peuvent mieux aborder les causes profondes des conflits et progresser, grâce aux actions appuyées par le PBF, sur la voie de la paix, condition indispensable à la réalisation des Objectifs de Développement Durable.’’, a dit Monsieur Adama Moussa, Coordonnateur Résident par intérim des Nations Unies en RDC.‘’Je me réjouis de l’aboutissement de ce processus qui donne lieu à un nouveau cycle qui se veut une mise à l’échelle des acquis des cycles précédents avec un engagement structurel plus fort et holistique. Il aura la particularité d’accompagner le gouvernement dans ses efforts en matière de prévention de la violence ainsi que des conflits en mettant l’accent sur la rationalisation des programmes et autres mécanismes existants pour plus d’efficacité’’ a déclaré le Vice-Premier Ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, en sa qualité de Co-Président du Comité de Pilotage du PBF.Au cours du cycle passé, de 2019 à 2024, avec 22 projets évalués à 49 millions de dollars américains, le PBF a appuyé des activités dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central, Sud-Kivu et Tanganyika, en faveur de la cohésion sociale, la gouvernance locale inclusive, la réintégration communautaire, la prévention des conflits, la transition liée au désengagement de la MONUSCO, ainsi qu‘au programme du gouvernement pour le désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).Pour ce nouveau cycle, trois axes prioritaires ont été validés par le Comité de Pilotage du PBF, notamment : Le renforcement de la gouvernance et la cohérence des mécanismes de consolidation de la paix et de prévention des conflits ;Le soutien à la résilience des communautés et populations les plus vulnérables aux conflits en promouvant des solutions durables et en abordant les causes profondes, en particulier celles liées aux ressources naturelles, minières et foncières ;Le renforcement de la protection des civils, la sécurité, les droits humains et la justice, y compris transitionnelle, dans la perspective de la transition liée au désengagement progressif et responsable de la MONUSCO.Selon la procédure habituelle du Fonds, de nouvelles initiatives seront identifiées au fur et à mesure, sur la base des allocations annuelles communiquées par le Bureau d’appui à la consolidation de la paix (PBSO) à New York, sous l’égide des co-présidents du Comité de Pilotage National du PBF en RDC et avec l’appui du Secrétariat Conjoint du PBF basé à Kinshasa.
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Communiqué de presse
27 février 2025
Lancement du plan de réponse humanitaire 2025
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la communauté humanitaire lancent ce jour le Plan de réponse aux besoins humanitaires 2025, afin de mobiliser 2,54 milliards de dollars. Cette enveloppe est cruciale pour fournir une aide vitale à 11 millions de personnes – dont 7,8 millions de déplacés internes, l’un des niveaux les plus élevés au monde – parmi les 21,2 millions de Congolais affectés par des crises multiples : conflits armés, catastrophes naturelles et épidémies.Le lancement du Plan de réponse aux besoins humanitaires pour la RDC intervient dans un contexte particulier de polycrise multidimensionnelle d’une ampleur inédite, qui combine trois éléments déstabilisateurs majeurs : d’une part une spirale de violence qui s’étend de l’Ituri au Tanganyika ; d’autre part la présence d’une autorité de facto dans des zones clés du Nord-Kivu et du Sud-Kivu – deux provinces où les besoins humanitaires sont très importants ; et enfin une crise majeure du financement de la réponse humanitaire. « Tous les signaux d’alerte sont au rouge. Mais même face à ces défis énormes, l’action humanitaire démontre chaque jour son efficacité pour sauver des vies. Notre seule mission est de porter assistance aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent. Nous devons nous adapter pour continuer à fournir cette aide vitale, sans jamais compromettre les principes fondamentaux qui guident l’action humanitaire : neutralité, impartialité, indépendance et humanité », déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur humanitaire en RDC. En 2025, la réponse humanitaire vise à satisfaire les besoins les plus urgents et à alléger les souffrances des personnes affectées en apportant une assistance rapide, efficace et adaptée aux contextes les plus critiques. Le plan prévoit, par exemple, de prendre en charge 1,5 million d’enfants souffrant de malnutrition aiguë, de garantir l’accès à l’eau potable pour cinq millions de personnes, et de lutter contre des épidémies telles que le choléra, la rougeole et le Mpox. Parallèlement, le plan soutiendra le retour des familles déplacées, la relance des moyens de subsistance, et la préparation aux chocs climatiques. Dans un contexte marqué par des violences extrêmes, la protection des civils et des plus vulnérables, tels que les femmes et les enfants, restera une priorité absolue dans toutes les interventions. Cependant, la forte diminution des contributions met en péril l’aide humanitaire. En 2024, grâce à un financement record de 1,3 milliard de dollars, 7,1 millions de personnes ont pu bénéficier d’une assistance humanitaire. En 2024, la contribution des États-Unis d’Amérique, l’un des principaux bailleurs de l’aide humanitaire, a couvert 70 % du financement du plan de réponse humanitaire en RDC. "Nous sommes à un moment charnière. Sans une mobilisation internationale accrue, les besoins humanitaires exploseront, la stabilité régionale sera davantage menacée, et notre capacité d’intervention sera gravement compromise », souligne M. Lemarquis.La communauté humanitaire appelle le Gouvernement congolais, la communauté internationale, et les partenaires humanitaires nationaux et internationaux à un sursaut collectif pour, ensemble, mettre en œuvre ce plan de réponse avec les moyens, les accès et les soutiens nécessaires. « L’assistance humanitaire est essentielle pour sauver des vies. Toutefois, elle n’est pas la solution. Les véritables solutions sont avant tout politiques et résident dans des actions ciblées et durables pour s’attaquer aux causes profondes des conflits », rappelle M. Lemarquis.
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