Coopération RDC-Nations Unies : enfin une première réunion du Comité de Pilotage conjoint
07 mai 2025
La tenue de ce comité de pilotage marque une étape importante du renforcement du partenariat entre le Gouvernement et les Nations Unies en RDC
Le 22 avril dernier, il s’est tenu à Kinshasa la toute première réunion du comité de pilotage conjoint (CoPil) du Cadre de coopération 2025 – 2029 (CCDD), sous la Coprésidence de son Excellence, Monsieur Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement et Monsieur Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC.
Le Coordonnateur Résident s'est dit heureux de l'effectivité de cette réunion qui incarne le partenariat stratégique et l'engagement commun en faveur d’un développement durable, inclusif et transformateur pour tous les Congolais et toutes les Congolaises.
‘’Cette première réunion du Comité de Pilotage marque une étape stratégique majeure dans notre volonté commune de construire un partenariat plus fort, plus cohérent, plus transparent et centré sur les résultats tangibles entre le Gouvernement et les nations Unies.’’
Légende: Intervention du Vice-Premier Ministre, en ligne
Pour sa part, Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, s’est également dit honoré de la concrétisation de cette réunion qui est l’expression de la volonté du Gouvernement de poursuivre les efforts en faveur du développement durable.
‘’Nous comptons sur l’implication de chacun pour faire de ce mécanisme un levier dynamique, réactif, et résolument axé sur les résultats. En le rendant moteur d’une dynamique ambitieuse, nous pourrons répondre efficacement aux attentes légitimes des populations congolaises. Ensemble, avec engagement et détermination, nous relèverons les défis de la mise en œuvre, de la coordination et du financement.’’
Cette réunion était essentiellement consacrée à la présentation du cadre de coopération 2025-2029 et du plan de travail conjoint 2025 aux parties prenantes.
Conformément au document de coopération signé le 06 décembre dernier pour un cycle de 5 ans, le Comité de Pilotage est la plus haute instance de coordination du CCDD. Il assure l’orientation stratégique et est chargé d’examiner et de valider les résultats annuels de l’action du Système des Nations Unies en RDC. Sur cette base, il oriente, valide et fait le suivi du Cadre de Coopération pour le Développement et ses plans de travail conjoints.
Le Comité de Pilotage se réunit ordinairement deux fois par an, sauf en cas d’extrême nécessité. Il a pour mission de :
Jouer un rôle clé dans l’orientation, la supervision et l’évaluation de la mise en œuvre du CCDD.
Veiller à l’alignement du Cadre de Coopération sur les priorités nationales contenues dans le Plan national stratégique de développement (PNSD) et apprécier les performances de la mise en œuvre du Cadre en tenant compte des cibles des ODD définies, en vue de prendre les décisions stratégiques pour l’amélioration de l’efficacité des programmes.
Veiller également à la bonne direction des processus transformationnels en matière de développement, examiner les rapports portant sur les résultats atteints et apporter aussi son appui à la mobilisation des ressources.
Le Comité de Pilotage Conjoint est placé sous la Co-présidence du Ministère ayant la Coopération Internationale dans ses attributions et du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies ; les deux en assurent la coordination stratégique. Pour la partie nationale, le Ministre ayant la Coopération Internationale dans ses attributions est assisté du Ministère en charge de la planification nationale.
Les membres siégeant à ce CoPil sont les Ministères sectoriels clés impliqués dans la mise en œuvre du Cadre de Coopération, les plus hauts responsables des Administrations des Ministères sectoriels, les Chefs d’Agences, Fonds et programmes des Nations Unies. Ses travaux sont aussi ouverts aux Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que les Représentants de la Société Civile, du secteur privé et du secteur académique, en qualité d’observateurs.