Le Coordonnateur humanitaire appelle à la prise de mesures urgentes pour enrayer l’escalade de la violence dans le Maï-Ndombe et le Kwilu.
30 septembre 2022
Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis, appelle à la prise de mesures urgentes pour enrayer l’escalade de la violence et apporter une réponse humanitaire d’urgence dans les provinces de Maï-Ndombe et Kwilu.
Des violences communautaires ont éclaté depuis fin juillet à Kwamouth dans la province de Maï-Ndombe. Elles se sont étendues à la province voisine du Kwilu. Selon les autorités provinciales, plus de 35 000 personnes se sont déplacées depuis les provinces de Maï-Ndombe et Kwilu vers plusieurs localités des mêmes provinces, ainsi que vers les provines voisines de Kwango et Kinshasa. Plus de 1 400 personnes ont également traversé le fleuve Congo pour trouver refuge en République du Congo. Ces violences ont causé plusieurs dizaines de morts et des centaines de maisons ont été incendiées.
« La communauté humanitaire est préoccupée par la poursuite de ces violences qui affectent aussi à présent d’autres provinces. Un nombre important de personnes a été contraint de se déplacer et a maintenant besoin d’assistance humanitaire. J’appelle à la mobilisation des autorités et des acteurs humanitaires, de paix et de développement afin de prendre des mesures qui permettent d’apaiser les tensions et de soulager les souffrances des personnes affectées par les violences » a dit Bruno Lemarquis. « Une meilleure compréhension des causes profondes du conflit facilitera également la recherche d’une solution durable et la mise en place ou le soutien à des mécanismes formels et informels de résolution des différends » a-t-il ajouté.
A ce jour, la République démocratique du Congo compte 5,53 millions de personnes déplacées. Les conflits fonciers et intercommunautaires font partie des causes principales de ces déplacements.