Comprendre la mission des Nations Unies et définir son rôle pour un avenir meilleur

C’est par une conférence-débat avec la jeunesse, le jeudi 28 octobre 2021, que les Nations Unies en RDC ont célébré leur journée. Avec un véritable engouement, le Centre culturel Boboto, a été pris d’assaut par les élèves du Collège Boboto, du Lycée Bosangani et de l’Athénée de la Gombe ; il y avait aussi des étudiants de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP/Gombe), ceux de l’Institut Supérieur du Commerce (ISC) et ceux de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC).

Cet événement a également vu la participation active de la Représentante spéciale du Secrétaire Général, Mme Bintou Keita. En effet, la Cheffe de la MONUSCO a interagi avec les participants, notamment en leur rappelant le lien naturel entre la RDC et les Nations Unies, le pays étant un état membre, il a accueilli la première mission de l’ONU au lendemain de son indépendance.

‘’ L’histoire de la RDC est intimement liée à celle des Nations. Dès 1960, les Nations Unies ont créé l’Opération des Nations Unies au Congo (ONUC), avec pour mandat initial de veiller au retrait des troupes belges de la République du Congo, d’aider le Gouvernement à maintenir l’ordre public et de fournir une assistance technique.’’

Comprendre les Nations Unies au-delà de la mission de maintien de la paix

Avec la situation d’insécurité ayant persisté dans certaines régions du pays, la communauté congolaise, et plus particulièrement les jeunes présents à cet événement, semble ne résumer l’apport et la contribution des Nations Unies qu’à la MONUSCO. Et les Nations Unies l’ont compris, voilà pourquoi Bintou Keita y est revenue.

‘’Le maintien de la paix tend parfois à éclipser toutes les autres organisations qui font les Nations Unies, celles qui travaillent dans l’assistance humanitaire aux plus vulnérables, dans le développement, au bénéfice des enfants, des femmes, dans l’éducation, la santé ou la promotion et la défense des droits de l’homme. Pourtant, nous ne faisons qu’un. Nous travaillons tous à la construction d’un avenir meilleur pour la République démocratique du Congo et sa population : ceux qui travaillent dans le domaine de la paix et la sécurité et ceux qui travaillent pour le développement et le renforcement des services sociaux de base, écoles, hôpitaux, agriculture, etc…’’

Une diversité de thématiques en appui

Lors des cette célébration, les intervenants, présentant cinq sous-thèmes, ont abordé l’action des Nations Unies en RDC sous différents angles portant sur la mission et le mandat des agences, fonds et programmes dans le pays. De l’agenda 2030 (consacrant les objectifs de développement durable), en passant par la transition de la MONUSCO, la lutte contre la déforestation, le développement du secteur industriel par l’entreprenariat, au contrôle des naissances pour lutter contre le changement climatique, les exposés ont à la fois informé les participants sur les efforts de l’ONU en faveur du bien être des Congolais, mais aussi, les jeunes ont été conscientisés sur leur responsabilité. La finalité étant de faire d’eux (les jeunes) des acteurs contributeurs au changement.

Façonner l’avenir ensemble

Le thème central de la commémoration appelle à une action conjointe pour un avenir bâti ensemble :’’Façonnons ensemble un monde durable pour un avenir meilleur’’. Les jeunes se sont montrés disposés à y participer et ont soulevé plusieurs préoccupations, tout en demandant aux Nations Unies de communiquer davantage avec eux.

Ils ont été invités à se documenter davantage sur l’action de l’ONU en RDC par la lecture et en s’approchant des agences, fonds et programmes, pour avoir une meilleure compréhension de leurs mandats respectifs.

‘’ Grâce à l’énergie des Congolais, en particulier de la jeunesse de ce pays que vous représentez, grâce à la résilience et au courage que je vois chaque jour dans vos communautés, j’ai la conviction que nous pouvons avancer vers un avenir meilleur sur la voie de la prospérité et d’un développement durable, au profit de tous’’ a expliqué la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU.